Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.523

17 sep 1858 [Lamalou, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il veut agir de concert avec elle pour une Religieuse. -Affaires diverses. -Raison du désistement de M. Martin. -Il quittera Lamalou le 23 septembre.

Informations générales
  • T2-523
  • 1104
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.523
  • Orig.ms. ACR, AD 1143; D'A., T.D. 22, n. 520, p. 174.
Informations détaillées
  • 1 BIENS IMMEUBLES
    1 CREANCES A PAYER
    1 DOT
    1 NOMINATIONS
    2 BAUFFREMONT, MADAME DE
    2 CAUSSETTE, JEAN-BAPTISTE
    2 CONTE, FRANCOIS-ULYSSE
    2 GERAULT de LANGALERIE, PIERRE-HENRI
    2 HAY, MARIE-BERNARD
    2 MARILLEY, ETIENNE
    2 MARTIN, FRANCOIS-DENIS
    2 MERMILLOD, GASPARD
    2 PEROUSE, JACQUES-PHILIPPE
    2 PEROUSE, JEANNE-MARIE
    2 SABEN, MADEMOISELLE
    2 SHAW, MARIE-WILFRID
    3 BELLEY
    3 GENEVE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LAUSANNE
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
    3 NIMES, PLACE BALORE
    3 ROME
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 17 sept[embre 18]58.
  • 17 sep 1858
  • [Lamalou,
La lettre

Bien chère fille,

En même temps que votre lettre où vous me parlez de Soeur M.-Wilfrid, j’en reçois une de cette pauvre fille. Je vous envoie ma réponse, j’y vois deux avantages. Si vous l’envoyez, vous avez un moyen de lui parler de son départ; si vous ne voulez pas lui en parler, elle saura du moins que nous agissons ensemble et de concert. Avec une pareille nature, c’est indispensable. Répondez-moi, afin que je sois prévenu. Elle tient à votre billet, il faut le lui rendre.

Quand je serai à Nîmes, je vous parlerai de la maison Pérouse(1). Ces quartiers perdent tous les jours de valeur, mais on pourrait, s’il y a un jardin, la vendre pour une bonne oeuvre. Vous connaissez M. Conte, vous ne connaissez pas les autres notaires. On le dit le plus capable de Nîmes, et de beaucoup. Pour vos paiements, je verrai Mlle Saben et ce que décidément elle veut faire.

C’est le curé de Genève qui a déterminé M. Martin. Je répondrai que les évêques ont refusé leur consentement, et c’est vrai(2). L’abbé Mermillod eût tout arrangé, mais lui même, je le crois, [est] mal avec son évêque, Entendons-nous, les apparences sont conservées, mais il est exaspéré.

Je ne sais rien sur Mme de Bauffremont, sinon qu’elle est déconsidérée à Rome et qu’elle n’y fondera rien. Je prendrai d’autres renseignements. Demain j’écrirai à Soeur M.-Bernard.

Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur. Je ne vais ni bien ni mal.

E. D’ALZON.

Jeudi(3) je quitte Lamalou pour Lavagnac, où j’espère voir le P. Caussette. Si ma lettre à Soeur M.-Wilfrid ne vous va pas, dites-le; j’en ferai une autre.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
l."M. Pérouse, en venant assister à la profession de sa fille [Soeur Jeanne-Marie], écrivait Mère M.-Eugénie le 14 septembre, m'avait offert de nous donner sa maison de Nîmes comme dot de sa fille. [...] Que pensez-vous que puisse valoir cette maison, située place Balor?"
2. D'une part, Mgr Marilley, évêque de Lausanne-Genève, et d'autre part, Mgr Géraud, évêque de Belley.
3. Jeudi, 23 septembre.