Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.536

28 sep 1858 [Lavagnac, PERNET Etienne aa

Prendre à coeur sa charge d’économe, mais en toute prudence. -Faire preuve d’optimisme et prêcher l’unité.

Informations générales
  • T2-536
  • 1114
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.536
  • Orig.ms. AC P.S.A.; D'A, T.D. 34, n. 5, p. 34.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGES
    1 COMPTES
    1 DEFICITS
    1 DEPENSES
    1 ECONOMAT
    1 MAITRES
    1 NUTRITION
    1 UNION DES COEURS
    2 BOURDET, MARIE-FRANCOISE
    2 CUSSE, RENE
    2 GOUSSET, THOMAS
    2 HANNESSE, PIERRE-NAPOLEON
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 RETHEL
    3 SEDAN
  • AU PERE ETIENNE PERNET
  • PERNET Etienne aa
  • le 28 septembre 1858](1)
  • 28 sep 1858
  • [Lavagnac,
La lettre

Mon cher enfant,

Soignez, je vous en prie, et l’économat et les religieux que vous serez chargé de nourrir(2). Tâchez que les maîtres soient contents de la nourriture. Que de gens l’on prend par la bouche!

Donnez du ton; ayez-en. Prenez votre parti de faire vos efforts pour prouver aux gens que les choses vont bien; surtout prêchez l’unité. Prêchez-la à Cusse; écoutez ses moments de boutade, soyez un peu surnaturel.

Je ne crois pas, en effet, que vous ayez des déficits à redouter, si vous n’en faites pas. Consultez le P. Hippolyte, faites vérifier les comptes très souvent, je l’exige absolument; du reste, je l’en chargerai. Priez M. Hannesse de les vérifier aussi. Souvenez-vous que vous avez à rendre compte au cardinal. Il faudrait, tous les trimestres, lui envoyer le compte-rendu des recettes et des dépenses.

Adieu, je vous embrasse.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Réponse à une lettre du 26 septembre.
2. Dans sa lettre du 26 septembre, le P. Pernet informait le P. d'Alzon de l'orientation prise: sortir d'un système collégial pour rendre au directeur du collège sa responsabilité propre; les maîtres séculiers demeurent dans l'expectative; mais M. Hannesse, qui est venu le 24 septembre, "a laissé au P. Picard une très grande latitude et se repose entièrement sur lui pour tout ce qui est proprement du collège. "Il m'a chargé de l'économat, et me revoici économe, écrit le P. Pernet. Certainement le P. Picard n'aurait pas suffi aux deux charges réunies de l'économat et de la direction. Sa santé d'abord ne le lui aurait pas permis. A propos de la santé du P. Picard, j'espère, mon Père, que vous n'aurez pas de reproches à m'adresser à ce sujet. Je ne négligerai rien pour soigner soit lui, soit le P. Cusse, qui en ce moment me semble aller beaucoup mieux".
Pour que le savoir-faire du P. Pernet ne soit pas minimisé dans une situation bien plus facile que celle de Clichy, le P. Picard écrira au P. d'Alzon, le 29 octobre; "Le P. Pernet est allé hier à Sedan pour aider Soeur M.-Françoise à ouvrir ses livres; on l'y réclame encore un jour pour la semaine prochaine".