Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.558

8 nov 1858 Nîmes. MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il tient à sa venue pour les constructions du couvent et à cause du moral du prieuré. -Mais tout dépend de la disponibilité de Mme Varin.

Informations générales
  • T2-558
  • 1139
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.558
  • Orig.ms. ACR, AD 1155; D'A., T.D. 22, n. 532, p. 185.
Informations détaillées
  • 1 IMMEUBLES
    1 INFIRMERIE
    1 INTEMPERIES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 VOYAGES
    2 MARTIN, SAINT
    2 REVOIL, HENRI-ANTOINE
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME J.-B.-FELIX
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 8 nov[embre] 1858.
  • 8 nov 1858
  • Nîmes.
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Je tiens énormément à ce que vous veniez, à cause des constructions et à cause du moral du prieuré. Ce n’est pas qu’il ne marche assez bien, mais je ne sais [pas] votre opinion sur quelques points, où je tiens à vous consulter sur les lieux; puis l’affaire des bâtisses a son importance. Quoique pour la place des lits de l’infirmerie le système de M. Revoil ne fasse absolument rien, (je vous l’expliquerai ici), je tiens à ce que l’on fasse tout selon vos idées; mais il faut les savoir, et à présent que les gros murs sont bâtis, il y a les détails de distribution dont on ne juge bien que sur les lieux.

J’ai reçu encore hier une lettre de Mme Varin, qui est prise jusqu’au 18. C’est juste le moment où je puis l’aller voir. Si vous arrivez vous-même un ou deux jours plus tôt, tout sera pour le mieux. Au fait, si elle a tant de monde chez elle, peut-être sera-t-elle embarrassée de moi, en sorte que ma visite peut être sacrifiée. Toutefois, nous avons ici depuis quinze jours la glace, hier quelques giboulées de neige. Je voudrais que, le coup de vent des morts passé, l’été de la Saint-Martin arrivât. Ce serait alors un temps parfait, comme nous en avons souvent à cette époque.

Adieu, ma chère fille. Si votre gorge vous le permet, arrivez-nous; vous serez très utile, croyez-le bien.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum