ARTICLES

• TD 6.33
• ARTICLES
• HISTOIRE DU DOGME CATHOLIQUE PENDANT LES TROIS PREMIERS SIECLES DE L'EGLISE ET JUSQU'AU CONCILE DE NICEE, PAR M. l'ABBE GINOULHIAC.
• Revue de l'Enseignement chrétien, I, n° 4, 1 mai 1852, p. 367-370.
• TD 6, P. 33.

• 1 AUMONIERS SCOLAIRES
  1 CONCILE OECUMENIQUE
  1 DOGME
  1 ENSEIGNEMENT DE LA PHILOSOPHIE
  1 ENSEIGNEMENT DE LA THEOLOGIE MORALE
  1 HISTOIRE DE L'EGLISE
  1 INSTRUCTION RELIGIEUSE
  1 RATIONALISME
  1 TRINITE
  2 GINOULHIAC, JACQUES-MARIE-ACHILLE
  2 VACHEROT, ETIENNE
  3 AIX-EN-PROVENCE
  3 ALEXANDRIE, EGYPTE
  3 MONTPELLIER
  3 NICEE
• 1 mai 1852.
• Nîmes

Au moment où MM. les aumôniers des lycées vont être chargés de l’enseignement de la métaphysique et de la morale, dans leurs cours d’instruction religieuse, et où ils auront à aborder plus spécialement la théodicée, dont on décharge MM. les professeurs de philosophie, il est de la plus haute importance que cette partie de l’enseignement, en devenant plus chrétienne, ne soit pas moins forte que par le passé, et que ceux à qui elle va être confiée aient à leur disposition les ressources nécessaires pour leur leçons.

Or, un immense service vient de leur être rendu par un des membres les plus savants du clergé français, M. L’abbé Ginoulhiac, ancien professeur de théologie du Séminaire de Montpellier, et, depuis plusieurs années, vicaire-général de Mgr. l’archevêque d’Aix, qui vient de publier les deux premiers volumes d’une histoire du dogme catholique. Ces deux volumes renferment les monuments de la tradition sur Dieu et la Trinité, et présentent un merveilleux arsenal d’arguments contre les propositions du rationalisme moderne, propositions si habilement groupées par M. Vacherot, dans le III° volume de son histoire de l’école d’Alexandrie.

Nous nous proposons de faire un examen approfondi de l’ouvrage de M. l’abbé Ginoulhiac; le désir d’y consacrer toute l’attention et tous les soins que comporte un pareil sujet nous empêche seul d’en rendre compte dans ce numéro. Dès à présent, toutefois, et sans craindre que l’amitié nous rende aveugle, nous affirmons que les volumes qui ont paru sont déjà un des plus beaux monuments élevés à la gloire de notre foi.

Pour en donner une idée, citons un fragment de l’Introduction, et laissons l’auteur exposer lui-même le but qu’il se propose: