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Informations générales
  • TD 7.27
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  • BIBLIOGRAPHIE
    "LES DROITS DE DIEU ET LES IDEES MODERNES", PAR M. L'ABBE CHESNEL, VICAIRE GENERAL DE QUIMPER
  • L'Assomption, I, n° 14, 15 juillet 1875, p. 124.
  • TD 7, P. 27.
Informations détaillées
  • 1 BACCALAUREAT
    1 CONCILE DU VATICAN
    1 CREATEUR
    1 CREATION
    1 CREATURES
    1 DROITS DE DIEU
    1 ETRE HUMAIN
    1 IDEES DU MONDE
    1 JEUNESSE
    1 LEGISLATION
    1 LIBRE PENSEE
    1 LOI DIVINE
    1 LOI SANS DIEU
    1 MORALE INDEPENDANTE
    1 PHILOSOPHIE MODERNE
    1 PRINCIPES SOCIAUX DE L'EGLISE
    1 SOCIETE
    2 CHESNEL, FRANCOIS
  • 15 juillet 1875.
  • Nîmes
La lettre

Voici un livre à mettre entre les mains de tous les jeunes gens au terme de leurs études, soit pour dissiper les absurdités que le baccalauréat leur a pu mettre en tête, soit pour réfuter les erreurs fondamentales de nos légistes modernes, soit pour les fixer dans les vrais principes chrétiens sur la société, au moment où ils commencent à penser par eux-mêmes.

Ecrit d’un style très-ferme dans sa simplicité, très-clair malgré une argumentation nerveuse, le livre de M. l’abbé Chesnel nous révèle un admirable commentaire de la réponse à cette question du catéchisme: -Pourquoi Dieu vous a-t-il créé?

On accepte d’être la créature de Dieu, à la condition de penser le moins possible aux droits du Créateur sur nous et à nos devoirs envers lui.

La libre pensée n’a pas besoin des droits de Dieu. La morale indépendante est gênée par l’idée de devoirs envers le Législateur suprême.

Il est temps de connaître, d’étudier, et surtout de proclamer les uns, de pratiquer les autres.

Mais l’homme n’est pas un individu isolé, c’est un être social fait pour vivre en famille d’abord, en nation ensuite. De là des devoirs de société à examiner. -Quels sont ces devoirs? M. l’abbé Chesnel nous le dit si bien que je conjure tous ceux sous les yeux de qui tomberont ces lignes d’aller le lire, et le lire à nombreuses reprises, dans le bel ouvrage sur les « Droits de Dieu ».

Après tout, ce n’est qu’une première partie qui donne le plus vif désir de connaître les deux suivantes; et la conséquence pratique de notre admiration sera de harceler l’auteur jusqu’à ce que son oeuvre entière ait vu le jour. La douceur bien connue de son caractère nous pardonnera cette incessante taquinerie, jusqu’à ce que nous lui ayons arraché ce que nous osons appeler sa prophétie sur la seconde partie du Concile du Vatican.

Voulez-vous connaître ce qu’à coup sûr le Concile, quand il aura repris ses travaux, prononcera, lisez M. l’abbé Chesnel. On comprend pourquoi nous sommes pressés d’avoir l’ouvrage complet.

Monsieur Chesnel, on est curieux: ne vous faites pas trop attendre!

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum