ARTICLES

Informations générales
  • TD 7.29
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  • [TOAST DU P. D'ALZON]
  • L'Assomption, I, n° 18, 15 septembre 1875, p. 158.
  • TD 7, P. 29-30.
Informations détaillées
  • 1 ANCIENS ELEVES
    1 BANQUET ANNUEL DES ANCIENS ELEVES
    1 CAUSE DE L'EGLISE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 MAITRES
    1 PATRIE
    1 PROFESSIONS
    1 ZOUAVES PONTIFICAUX
  • 29 septembre 1861 (1).
  • Nîmes
La lettre

« Messieurs,

« Je vous remercie des voeux que vous venez de faire pour l’Assomption et pour moi. Permettez-moi de vous remercier aussi de l’empressement avec lequel vous prenez part, cette année, au banquet qui nous réunit. Jamais le concours n’avait été si nombreux; je le constate avec bonheur, et je veux y trouver un favorable augure pour nos futures réunions.

« Plusieurs, cependant, ont été empêchés de répondre à l’appel, et pour les plus honorables motifs. Quelques-uns représentent l’Assomption sous le drapeau de la plus sainte des causes, celle de l’Eglise; d’autres, après lui avoir payé leur glorieux tribut, subissent les conséquences, non des blessures au devant desquelles ils allaient si bravement, mais de douleurs contractées à de rudes bivouacs. Donnons à ces absents un affectueux regret.

« Leur souvenir me rappelle naturellement la cause à laquelle eux et d’autres ont consacré une partie de cette année; mais je n’oublie point non plus qu’il est diverses manières de la servir, cette grande cause de l’Eglise, et que tous, dans des positions différentes et à des points de vue divers, vous en êtes les généreux défenseurs. L’Assomption retrouve ses enfants dans toutes les carrières; et, en jetant les yeux autour de moi, je crois bien qu’elles sont ici toutes représentées. Eh bien, j’en suis sûr, l’esprit de la maison où vous avez été élevés, se manifeste et se fait respecter partout où l’on vous rencontre.

« Votre réunion aujourd’hui, Messieurs, vous prouve votre force. Puisez dans ces rapports, malheureusement trop courts, une plus grande confiance dans les principes qui doivent faire la base de votre vie. Pour moi, dans cette belle fête de famille, je veux voir non seulement la joie de se serrer la main après de longues séparations, mais l’espoir que, dans ces relations entre vieux camarades, dans cette fusion des aînés de la maison avec ceux qui la quittent à peine, vous vous exciterez réciproquement à marcher dans la voie que vous ont indiquée ceux qui furent vos maîtres et demeureront toujours vos amis ».

Notes et post-scriptum
1. Ce discours, prononcé en 1861 et publié d'abord par le bulletin des anciens du collège de Nîmes, a déjà été reproduit dans cette banque de données (C00017). Il fut repris 14 ans plus tard par la revue *L'Assomption* et a été reproduit une seconde fois ici, avec comme date cette fois celle de la revue. C'est ce que nous venons de modifier (le 25 septembre 1998).