- TD 8.280
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LE PELERIN ET UN CURIEUX
(FIN) - Le Pèlerin, N. S., III, n° 116, 22 mars 1879, p. 187.
- TD 8, 5. P. 280-281.
- 1 DISTINCTION
1 MALADIES
3 AMERIQUE DU SUD
3 MEXIQUE
3 TEXAS - 22 mars 1879.
- Paris
[Le personnage qui s’intitule « curieux » et qui nous avait donné de si intéressants renseignements sur l’Amérique du Sud, le Mexique et le Texas (1), nous annonce qu’il veut bien nous donner encore de meilleurs choses, et que nous ne les aurons plus sous la même forme; voici sa lettre:]
Monsieur le rédacteur,
« Il m’arrive un affreux malheur, je suis paralysé de la langue. Impossible de m’en servir pour parler. Je ne puis donc plus envoyer mes conversations avec le Pèlerin, qui m’avait appris tant de choses, tant de choses, qu’on avait fini par le trouver médisant. Quand il m’a vu dans le piteux état où m’a laissée la paralyse, il a vite repris son bourdon et a décampé. Je vous avoue qu’il n’y a que demi-mal, il m’a promis de m’écrire de loin ce qu’il m’aurait dit, vous y perdrez ou vous y gagnerés de n’entendre que lui seul. Mes mains étant libres, je copierai sa correspondance et vous l’enverrai fidèlement. Dès qu’elle vous annuiera, veuillez me prévenir, je suspendrai mes envois. Ma mère me répétait sans cesse: mon garçon, il faut dans les visites s’en aller toujours un quart d’heure avant d’ennuyer les gens. Je compte sur votre bonté pour me prévenir un quart d’heure avant que mon Pèlerin n’ennuie vos lecteurs.
« Veuillez, etc. »
La promesse de prévenir un quart d’heure d’avance ne devant pas être onéreuse pour nous, nous l’acceptons volontiers, mais il sera d’ailleurs équitable, en retour, de cette acceptation que notre correspondant continue jusqu’à ce que nous dénoncions le fatal quart d’heure.