ARTICLES|ARTICLES DU PELERIN|ARTICLES DIVERS

Informations générales
  • TD 8.296
  • ARTICLES|ARTICLES DU PELERIN|ARTICLES DIVERS
  • IMPRESSIONS DE VOYAGE
    AUX DEUX AMERIQUES
  • Le Pèlerin, N. S., III, n° 119, 12 avril 1879, p. 234-236.
  • TD 8, 2. P. 296.
Informations détaillées
  • 1 AMBULANCE
    1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
    1 CHARITE APOSTOLIQUE
    1 CONVERSIONS
    1 ENNEMIS DE L'EGLISE
    1 ESPERANCE
    1 FAMINE
    1 GENEROSITE DE L'APOTRE
    1 GUERRE
    1 HUMILITE
    1 IMITATION DE JESUS CHRIST
    1 INDIENS D'AMERIQUE
    1 JEUDI SAINT
    1 JUSTICE
    1 LIBERALITE
    1 MISSIONNAIRES
    1 MORT
    1 PROTESTANTISME
    1 PROVIDENCE
    1 SACREMENTS
    1 SOINS AUX MALADES
    1 TEMOIN
    1 VOL
    2 BERENGIER, THEOPHILE
    2 BURLANDO
    2 JULIANA, SOEUR
    2 LA COUNTRERAS, FRANCOIS DE
    2 MAC-CLELLAN, GEORGE
    2 PAUL, SAINT
    2 SMITH, LAZARISTE
    2 TURIBE-ALPHONSE, SAINT
    2 VINCENT DE PAUL, SAINT
    3 LUNAGUANA, EGLISE SAINT-JACQUES
    3 PEROU
    3 RICHMOND, HOPITAL SAINT-FRANCOIS DE SALES
    3 SAVANNAH
  • 12 avril 1879.
  • Paris
La lettre

Je ne puis mieux faire pour continuer le parallèle indiqué dans ma précédente communication, que de vous donner des passages extraits de diverses publications et qui vous seront d’abord une preuve de la charité avec laquelle le clergé et les religieux ou religieuses traitent toujours les Péruviens au sud, et ensuite la charité avec laquelle les protestants traitent tous les jours les Indiens du Nord.

J’ouvre la Vie de S. Turibe, par Dom Bérengier, et pour vous engager à la lire tout entière, je copie le passage suivant:

« Cette grande sollicitude que le primat du Pérou montra toujours pour les intérêts spirituels de ses ouailles, ne peut se comparer qu’aux soins infinis qu’il prit, pendant tout son épiscopat, pour le soulagement des misères corporelles de tous ses diocèsains. Ses libéralités envers les pauvres et les malheureux étaient si considérables que, pour y suffire, il ne voulait prendre sur les larges revenus de son archevêché que la somme strictement nécessaire pour son propre entretien. Souvent même le bienheureux pontife, ayant épuisé ses ressources, vendait l’argenterie de sa table, ses meubles, et jusqu’à son linge et ses vêtements, pour subvenir aux pressantes nécessités des misérables. Il pratiquait en effet, comme des préceptes rigoureux, les simples conseils de l’Evangile, et si quelqu’un louait sa générosité, il ne pouvait comprendre ces éloges, puisque tout ce qu’il donnait n’était après tout, selon lui qu’une véritable restitution des biens de l’Eglise aux pauvres leurs légitimes possesseurs(1)…

« Un jour, apercevant un pauvre sauvage assis dans un coin de la salle à manger, il dit à ses serviteurs: « Regardez donc cet Indien, il me parait bien affaibli. Tenez, ajouta-t-il en prenant son assiette d’argent que l’on venait de remplir, portez-lui cela; qu’il mange et qu’il se restaure à son aises. » L’Indien ne se fit pas prier, et, après avoir mangé tout ce que contenait l’assiette du prélat, il la mit dans un sac qu’il portait sur le dos et partit sans plus de façon. Le repas fini, les domestiques s’aperçoivent de la disparition de ce plat d’argent, et soupçonnant la vérité, ils courent après le sauvage, le fouillent et lui enlèvent l’assiette d’argent. Mais l’archevêque qui avait entendu tout ce bruit, dit aux serviteurs: « Laissez tranquille ce pauvre homme avec son assiette: ce n’est pas un voleur, car il n’a pris que ce qui était à lui ». Quand le serviteur de Dieu rencontrait de ces malheureux indigènes dans les rues ou près des églises, il les abordait avec le sourire sur les lèvres, et leur parlait avec une affection si paternelle, que ces grossiers sauvages en pleuraient de joie et d’attendrissement. Le jeudi saint, il lavait les pieds à douze d’entre eux, les embrassait, les servait à table et leur donnait à chacun une forte aumône, outre l’habillement complet dont on les avait revêtus par son ordre.

Le grand désir qu’éprouvait le bienheureux pontife de soulager les misères des naturels du Pérou, le porta même quelquefois à offrir plus qu’on ne lui demandait. Se trouvant en visite pastorale à Saint-Jacques de Lunaguana, un Indien vint le trouver pour se faire payer par son autorité douze réaux (trois francs) dus par le curé de sa paroisse, qui refusait d’acquitter cette petite dette. Le serviteur de Dieu, croyant que cet homme désirait obtenir quelque secours pécuniaire, car le délabrement de ses habits et son air misérable n’indiquaient pas chez lui une grande aisance, cherchait de tous côtés quelque objet qu’il pût lui remettre; mais il ne trouvait rien, et sa bourse était vide depuis la veille, lorsque tout à coup la pensée lui vint d’offrir à ce pauvre Indien le rochet qu’il portait sur lui- même. Il s’empressa de l’ôter en conséquence, afin de n’être pas aperçu par quelques-uns de ses familiers, et le présenta au solliciteur. Celui-ci, surpris de cette offre, refuse nettement; mais le prélat lui dit de l’accepter d’aussi bon coeur qu’il le lui donnait, et plus l’Indien refusait, plus le serviteur de Dieu insistait pour qu’il le prit. Enfin, un des ecclésiastiques du palais étant survenu au milieu de cette discussion et en ayant demandé le motif, l’affaire s’explique, et l’archevêque, comprenant enfin que l’Indien demandait, non l’aumône, mais justice d’un tort qu’on lui faisait, consentit alors à garder son rochet. François de la Countréras, religieux de la Compagnie de Jésus, raconte aussi qu’accompagnant le primat du Pérou dans une de ses visites pastorales, ils apprirent, en traversant par un très grand froid une montagne fort élevée, que non loin de là se trouvait dans une caverne une Indienne prête à accoucher. Aussitôt Turibe se dépouille de son manteau, et le donnant à un de ses serviteurs, lui dit de le porter à cette pauvre femme pour qu’elle s’en serve contre la rigueur de la saison et qu’elle en enveloppe son enfant lorsqu’il viendra au monde. « Mais, monsieur, lui dit le Jésuite, vous ne connaissez donc point les naturels du pays? vous ne savez pas que les femmes indiennes, loin de craindre les frimas, ont l’habitude, dès qu’elles sont accouchées, de chercher les cours d’eau les plus froids pour s’y baigner elles- mêmes, ainsi que leur enfant, et que jamais elles n’en éprouvent la moindre incommodité? » Le saint cependant ne voulut rien entendre, et fit porter son manteau à cette Indienne, dont la position le touchait extrêmement, et il disait tout haut en reprenant sa route; « Ah! pécheur que je suis, ah! pécheur que je suis! Cette femme dans sa caverne est bien à plaindre! seule et sans secours elle est vraiment bien à plaindre! » Et de grosses larmes coulaient en même temps de ses yeux.

Turibe aimait aussi à visiter les pauvres Indiens dans leurs maladies. S’étant un jour aperçu que l’un d’eux n’avait pour reposer ses membres souffrants qu’un peu de paille, il prit la nuit suivante une des matelas de son lit somptueux, qui était bien un lit de parade, puisqu’il ne servait jamais, le mit sur son dos, et, sortant du palais par une porte dérobée, se dirigea à grands pas vers la maisonnette du Péruvien malade. Mais, au moment où il tournait l’angle de la rue, il rencontra tout à coup une escouade de trasnochadorès (veilleurs de nuit), qui, voyant un homme chargé d’un grand fardeau et marchant fort vite, le prirent pour un voleur et l’arrétèrent. « Qui es-tu? lui demanda le chef des gardes nocturnes. -Turibe, répond notre prélat. – Mais quel Turibe? reprend le chef, il y en a tant dans Lima! -Eh bien! Turibe du coin là-bas, » ajouta la serviteur de Dieu en montrant le bout de la rue où se trouvait le palais archiépiscopal. Cette réponse paraissant fort peu satisfaisante, on conduit le saint pontife au poste des trasnochadores, on apporte des lumières et, surprise générale, on reconnaît l’archevêque. Eperdus, les veilleurs de nuit se jettent à ses pieds en lui demandant pardon d’avoir porté la main sur leur pasteur. Alors Turibe les rassure, en leur disant qu’ils n’avaient fait que leur devoir. Il ajoute: « Je vous pardonne de grand coeur, mais à deux conditions: d’abord l’un de vous va porter ce matelas au pauvre Indien qui en a un si grand besoin, et vous me promettrez ensuite de garder tous le silence de notre rencontre nocturne. » Malgré cette recommandation, le lendemain la ville de Lima tout entière connaissait ce nouvel acte de charité de son bienheureux archevêque.

Nous arrivons d’un bond à la guerre de la sécession; voulez- vous une page de l’histoire de la charité écrite par les filles de St-Vincent de Paul, ouvrez les Missions catholiques et lisez (tome II, page 270).

« Dès le début de la guerre, la ville de Richmond, qui devint la capitale de la Confédération du Sud, fut le théâtre des plus graves évènements….. Des hôpitaux militaires s’ouvrirent de tous les côtés. Le soin des malades fut d’abord exclusivement confié à des infirmiers; mais, le 16 mai 1861, on vint prier les soeurs de l’infirmerie de Saint-François de Sales de recevoir des soldats dans leur établissement: un peu plus tard on réclama nos services dans presque tous les hôpitaux. Les écoles étant partout fermées, les soeurs des classes furent les premières envoyées aux ambulances.

« Beaucoup de conversions réjouirent nos coeurs pendant ces tristes jours. Une de nos premières conquêtes fut un moribond, qui avait toute l’apparence d’un possédé. Il souffrait horriblement de corps et d’esprit; le médecin protestant qui le soignait ayant compassion de son état, auquel la science n’apportait aucune remède, pria la soeur de lui adresser quelques bonnes paroles. Loin de calmer le malade, le langage de la religion sembla l’irriter davantage. La soeur lui fit prendre de l’eau bénite et mit un reliquaire de S. Vincent sous son creiller. Peu après elle l’engagea à recevoir le baptême, et n’eut pas de difficultés à obtenir son consentement. Il devint aussi tranquille qu’un enfant qui s’endort, et expira en prononçant le nom de Jésus et de Marie.

« Une soeur essayait en vain d’inspirer des sentiments chrétiens à un soldat dangereusement malade. Un matin celui-ci dit à l’infirmier de lui amener le ministre. Le ministre vint, le regarda, et s’en alla en disant: « Il n’y a rien à faire pour cet homme, il se meurt. Le prêtre était alors dans la salle, occupé de son ministère auprès d’un agonisant: notre malade, rassemblant ses forces, appela la soeur: « Ma soeur, dit-il, le ministre vient de me dire qu’il ne peut rien faire pour moi; puisque à cette heure, où j’ai tant besoin de secours, ma religion ne peut m’en donner, j’y renonce, je veux voir votre prêtre. »

« Souvent les soldats nous disaient; « J’ai entendu dire bien du mal de votre Eglise; mais une religion qui enseigne ce que vous pratiquez ne peut être erronée; je veux lui appartenir ».

« Il se trouvait dans l’une des ambulances un économe, qui, pour son zèle contre le catholicisme pouvait être comparé à S. paul avant sa conversion. C’était un homme de quarante ans, bien élevé et très instruit. Il dit un jour à une soeur:

« -J’admire votre charité, mais quant à votre religion, je la déteste.

« -Sans ma religion, répondit-elle, je n’aurais pas de charité ».

« Rentré dans sa famille, il fut invité par son frère à un grand dîner. La conversation tomba sur les erreurs et les absurdités de la religion catholique. Au grand étonnement de toute la société, il interrompit tout à coup celui qui parlait: « Messieurs, dit-il, je ne permettrai pas qu’on dise en ma présence une seule parole contre les catholiques. J’ai cru autrefois contribuer à la gloire de Dieu, en disant du mal de leur religion; mais mes sentiments à cet égard ne sont plus les mêmes. Je me suis trouvé à Richmond avec des soeurs de charité; je les ai vues soigner nos malades nuit et jour, sans relâche, et sans jamais laisser paraître la moindre impatience. Je suis maintenant convaincu que la religion catholique, seule, est capable d’inspirer une pareille vertu; je suis décidé à l’embrasser. »

« La famine, qui commençait à régner dans les Etats du Sud, se faisait aussi sentir à Richmond. Nous en souffrions bien plus pour nos pauvres malades que pour nous-mêmes. Nous acceptions volontiers le gros pain de maïs, le porc salé et le thé fait avec des herbes amères, dont se composaient nos repas; mais comment présenter des mets pareils à des hommes qui se mouraient! Que de fois aussi nos coeurs saignèrent en voyant arriver des centaines de malheureux, qui, depuis des semaines, n’avaient eu pour nourriture que des racines, des feuilles vertes, des rats! C’étaient plus que des spectres vivants, ayant à peine la force de faire comprendre leurs besoins. Il sembla dans bien des circonstances que la divine Providence ne leur avait conservé la vie que pour assurer leur salut; car, aussitôt que l’eau régénératrice avait coulé sur leur front, l’âme quittait sa prison mortelle.

« Nous étions vraiment étonnés de la confiance que nous témoignaient nos malades: ils nous attribuaient un pouvoir presque surnaturel. Ainsi, une soeur avait essayé pendant une journée entière de préparer un protestant à la mort ». -Ne m’en parlez pas maintenant, répondait-il, je suis trop faible. Plus tard, plus tard. » La nuit venue, la soeur redoubla ses instances, car il y avait toute raison de croire que le malade ne verrait pas le lendemain. Mais il ne répondit à toutes ces observations que ces mots:

« -Demain, demain.

« -Et qui vous dit que vivrez jusqu’à demain? Je vous assure que je ne pourrais pas en répondre.

« -Alors moi j’en réponds, répliqua-t-il; vous le demanderez au Seigneur, et ce sera un affaire faite ».

« -La soeur n’avait pas autant de confiance dans l’efficacité de ses prières que son malade; cependant elle ne put s’empêcher d’espérer que Dieu, dans sa bonté infinie, récompenserait la foi simple de ce pauvre homme: ce qui arriva. Il vivait encore le lendemain; il employa les quelques heures qui lui furent accordées à mettre son âme en état de paraître devant Dieu.

« Sur trois mille soldats qui furent soignés à l’hôpital de Saint-François-de-Sales, il n’en mourut que cent cinquante. Nous eûmes un bon nombre de baptêmes et de conversions. Pas un seul catholique, même parmi ceux qui paraissaient les plus indifférents aux choses de Dieu, ne quitta l’hôpital sans s’être approché des sacrements.

« Quelques mois plus tard, on jouait sur le théâtre de Savannah une pièce où une soeur de charité était représentée auprès d’un blessé. Il se trouvait parmi les spectateurs quelques soldats qui avaient été à l’hôpital de Saint-François-de-Sales. Lorsque commença cette scène, ils se levèrent spontanément, battirent des mains et crièrent avec enthousiasme: « Vive la soeur Juliana! » C’était le nom de celle de nos soeurs qui leur avait prodigué ses soins, pendant qu’ils étaient à l’hôpital.

Un officier protestant réclama nos soins pour un catholique mortellement blessé, porte-drapeau qui avait défendu son étendard avec le plus grand courage. Nous lui adressâmes quelques paroles de consolation, promettant de lui envoyer le prêtre, qu’il désirait ardemment. L’officier ne le quittait pas. » -Je vous en prie disait-il, restez auprès de ce brave; c’est l’homme le plus vaillant que j’aie jamais vu. Je crois qu’il se meurt, et je voudrais pouvoir dire à sa femme que les soeurs de Charité étaient auprès de lui, dans ses derniers moments. » M. Smith entendit sa confession et le disposa à mourir saintement.

Dans l’après-midi, un pauvre blessé nous appelle:

« -Madame, qu’avez-vous fait, ce matin, à cet homme qui était là, à côté de moi. Il est mort si tranquillement que je veux que vous me traitiez absolument comme lui, afin de mourir comme lui ». Une de nous avait baptisé celui dont il parlait, et M. Smith avait entendu sa confession. Nous donnons au blessé l’explication qu’il demande: « Eh bien! répondit-il vivement, priez ce monsieur de venir, et je lui dirai ce que j’ai fait dans toute ma vie. » Le prêtre lui apporta les derniers secours de la religion, et le pauvre homme rendit l’âme à Dieu, dans des sentiments de paix et de confiance admirables.

« Deux ministres protestants se trouvaient parmi les blessés. Ils avaient généreusement servi les combattants dans la mêlée. L’un d’eux, apercevant une soeur, l’appela et lui dit:

« -Je ne saurais exprimer ce que j’éprouve en vous voyant ici, c’est quelque chose à la fois de triste et de joyeux; car on dit que vous êtes venue uniquement pour soulager notre misère.

« -Cela est vrai, répondit la soeur; mais pourquoi en seriez- vous étonné?

« -Parce que, continua-t-il, si votre religion inspire un pareil dévouement, je n’ai plus de confiance dans la mienne ».

« Vers le soir l’officier qui s’était montré si dévoué au porte-étendard dont nous avons parlé, vint nous prier d’assister à son enterrement. M. Smith, cet excellent officier, huit ou dix soldats et deux pauvres filles de Charité composèrent le cortège funèbre. Nous approchions de la fosse, lorsque nous vimes à peu près deux cents cavaliers s’avancer vers nous. Tous ôtèrent leur kepi et nous saluèrent respectueusement. L’un d’eux, venant un peu en avant, salua de nouveau:

« Je suis le général Mac-Clellan. Je suis fier et heureux de trouver ici des soeurs de Charité soignant mes braves soldats. Combien êtes-vous?

« Deux seulement, général.

« Ah! c’est malheureux, je voudrais vous voir ici cinquante soeurs au moins. A qui faut-il s’adresser pour les avoir?

« Pendant que M. Smith écrivait l’adressse de M. Burlando, il nous demanda si nous pourrions lui donner le signalement du porte-drapeau, qui avait fait preuve de tant de courage dans le combat, et il fut vraiment peiné d’apprendre que c’était le corps de ce vaillant militaire que nous accompagnons à sa dernière demeure.

« Le général Mac-Clellan était à cette époque généralissime des armées du Nord. »

Notes et post-scriptum
1. *Vie de St. Turibe*, p. 399.