OEUVRES SPIRITUELLES EDITEES|MEDITATIONS SUR LA PERFECTION RELIGIEUSE|MEDITATIONS POUR LE TEMPS DE NOEL

Informations générales
  • OEUVRES SPIRITUELLES EDITEES|MEDITATIONS SUR LA PERFECTION RELIGIEUSE|MEDITATIONS POUR LE TEMPS DE NOEL
  • 28 DECEMBRE
    LES SAINTS INNOCENTS
  • Méditations Sur la Perfection Religieuse pour les Augustins de l'Assomption. Paris, 1925, I, P. 17-19.
  • CO 2.
Informations détaillées
  • 1 BAPTEME
    1 CHARITE APOSTOLIQUE
    1 CIEL
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 EDUCATION
    1 EDUCATION EN FAMILLE
    1 EDUCATION RELIGIEUSE
    1 EGLISE
    1 ENFANCE DE JESUS-CHRIST
    1 ENFANTS
    1 ENNEMIS DE LA RELIGION
    1 ESPRIT CHRETIEN DE L'ENSEIGNEMENT
    1 ESPRIT DIABOLIQUE
    1 FORMATION DE JESUS CHRIST DANS L'AME
    1 GOUVERNEMENTS ADVERSAIRES
    1 HAINE CONTRE DIEU
    1 LAICISME
    1 LUTTE CONTRE LE MONDE
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 SACRIFICE DE JESUS CHRIST
    1 SATAN
    1 VIGILANCE DE L'APOTRE
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 HERODE I LE GRAND
    2 INNOCENTS, SAINTS
    2 JOSEPH, SAINT
    3 EGYPTE
  • 1875
La lettre

La haine de Jésus-Christ pousse Hérode à massacrer un certain nombre d’enfants. La haine de Jésus-Christ pousse encore, de nos jours, bien des gouvernements à arracher les enfants à une éducation chrétienne et à les précipiter dans la mort éternelle. Examinons, en face d’un mal si affreux, quels sont nos devoirs.

I. La prière. -La guerre n’est pas prête à finir entre ceux qui veulent la continuation d’une éducation diabolique et ceux qui veulent faire pénétrer Jésus-Christ dans le coeur des enfants. Or, l’arme de la prière est la plus universelle, et l’on ne saurait trop prier dans ce but. La question de l’éducation est la question de l’avenir de l’Eglise. Ecrire, parler, est excellent. Prions et faisons prier -Seigneur, faites-moi comprendre combien mon âme doit s’embraser pour une cause semblable, et que meilleurs prières conservent le fruit du saint Baptême à quelques âmes d’enfants!

II. La protestation. -Une sorte de respect humain fait que l’on ménage les grands criminels qui, dans tous les rangs, rêvent non le massacre des corps, mais le massacre des âmes. On oublie, parmi les personnes pieuses, le prix de ces enfants, rachetés par le sang de Jésus-Christ. Les innocents massacrés par Hérode sont au ciel; mais tant d’enfants livrés en proie à Satan, où sont-ils? -Mon Dieu, je protesterai contre ce massacre continué, j’avertirai autant qu’il dépendra de moi. Donnez-moi votre lumière pour savoir ce que je puis faire, donnez-moi votre force pour protester.

III. La préservation. -Saint Joseph, averti par l’ange, prend l’Enfant Jésus et fuit en Egypte. Avant d’imiter Joseph, je dois imiter l’ange, je dois avertir. Ceci n’est peut-être pas la mission des plus jeunes, mais, à coup sûr, c’est la mission de tout confesseur dans notre Congrégation. Ils doivent veiller sur les enfants. De même que, quand un prêtre est invité à mettre la paix entre parents, s’il se trouve des enfants, il n’a pas de plus sûre direction pour sa conduite que d’envisager avant tout l’intérêt de ces enfants; de même, au nom de ces petites âmes dont personne ne plaide la cause, il faut parler aux parents qui sont en état de péché mortel s’ils n’élèvent pas leurs enfants dans la vie chrétienne.

Je m’examinerai à cet égard, et j’aurai le courage de réclamer en faveur de l’innocence de ces jeunes âmes.

IV. L’éducation. -Ceci n’est pas le propre de tous. Pourtant, ne peut-on pas y contribuer d’une manière plus ou moins directe? Si je ne suis ni dans un collège ni dans un alumnat, est-ce que je ne suis pas à même de voir des enfants, de leur adresser quelques paroles, de les confesser? Tout cela, qu’est-ce que c’est, sinon un travail d’éducation? Pourquoi ne pas profiter de toutes les occasions pour faire du bien à cette tendre génération? et que d’occasions d’imprimer en eux quelques traits de ressemblance avec le divin Enfant!

Mon Dieu, donnez-moi, par amour pour votre divine enfance, un grand amour pour les enfants, et que, voyant en eux des chrétiens baptisés, je m’applique par les moyens à ma disposition, à les rendre le plus possible semblables à vous, ô divin Enfant qui, dès votre berceau, avez été mon Sauveur.

Notes et post-scriptum