OEUVRES SPIRITUELLES EDITEES|DIRECTOIRE DES OBLATES

Informations générales
  • OEUVRES SPIRITUELLES EDITEES|DIRECTOIRE DES OBLATES
  • TROISIEME PARTIE: DES MOYENS DE SANCTIFICATION
    CHAPITRE XVII.
    DE L'OFFICE.
  • Directoire des Oblates de l'Assomption, religieuses missionnaires. Paris, 1936, p. 99-100.
  • CY 61 (= chapitre XVI).
Informations détaillées
  • 1 ADORATION
    1 EGLISE
    1 LITURGIE
    1 OFFICE DIVIN
    1 UNION A JESUS-CHRIST
  • 1867
La lettre

L’Office sur la terre, c’est la fonction des anges dans le ciel; ils louent Dieu avec les inspirations de Dieu. Que fais-je de moins quand je loue Dieu avec les paroles de l’Ecriture et les prières autorisées par l’Eglise? Je dois apporter à la récitation de l’Office une préparation angélique.

Office veut dire devoir. L’Office est, en un certain sens, le devoir par excellence que l’Eglise rend à Dieu, c’est-à-dire l’adoration publique, la prière, le culte universel.

Quand je récite l’Office, je dois entrer dans toutes les intentions de l’Eglise, cette société des saints payant sa dette à Dieu, et demandant la persévérance des justes et la conversion des pécheurs.

L’Eglise ne prie qu’au nom de Jésus-Christ, dont elle continue la prière sur la terre, tandis que ce Pontife suprême présente sans cesse les prières de l’Eglise au plus haut des cieux, à Dieu son Père. C’est donc en union avec Jésus-Christ que je dois prier, et si en effet je suis unie au divin Médiateur de Dieu et des hommes, ma prière sera exaucée.

Avec quel respect ai-je jusqu’à présent récité l’Office? Ai-je compris l’honneur d’appartenir à une Congrégation où se fait la grande prière de l’Eglise? Comment suis-je entrée dans les intentions que cette prière suppose? Avec quelle ferveur me suis-je unie aux choeurs des anges et des saints qui, dans le ciel, louent sans cesse Dieu? Ai-je cherché à ne faire qu’un avec Jésus-Christ, toujours vivant pour intercéder pour nous? Ne me suis-je pas laissée aller bien souvent aux dissipations, aux distractions, à l’ennui? Et cette vie toute céleste à laquelle m’invitait la récitation de l’Office n’a-t-elle pas été pour moi une source de dégoûts et d’irrévérences?

Notes et post-scriptum