- TD41.040
- DIRECTOIRE [DES RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION]
- Troisième partie. Moyens de sanctification
[Chapitre XII] Du travail des mains - Orig.ms. CP 36 et CZ 31; T.D. 41, pp. 40-41.
- 1 IMITATION DE JESUS CHRIST
1 JESUS-CHRIST MODELE
1 SAINTE FAMILLE
1 SAINTE VIERGE
1 TRAVAIL MANUEL
2 JOSEPH, SAINT - Religieuses de l'Assomption
- 1859
Peut-être ne suis-je appelée à fournir ma tâche dans la congrégation que par le travail des mains, par exemple si je suis sacristine, infirmière, robière, soeur converse, etc., mais ce ne doit pas être pour moi un motif de moins estimer mon état. Qu’ont fait pendant toute leur vie la Sainte Vierge et saint Joseph? Qu’a fait Notre-Seigneur lui-même pendant les trente années de sa vie cachée? Joseph travaillant pour gagner le pain de sa famille, Marie préparant l’intérieur de Jésus et de Joseph. Jésus lui-même, dès l’âge le plus tendre, aidant sa mère et son père nourricier, quels modèles et quelle compagnie si je travaille en union avec eux, si je me nourris des pensées qui devaient les préoccuper, si je cherche à entrer dans toutes leurs intentions, si j’imite leur recueillement et leur silence, si je travaille comme ils travaillaient. Nul travail dont Jésus, Marie ou Joseph ne me fournissent l’exemple; travail pénible, travail obscur, travail peu apprécié des hommes. Jésus, Marie, Joseph ont connu tout cela. Joseph a répandu ses sueurs pour nourrir le Fils de Dieu comme je travaille pour les épouses de Jésus-Christ. Marie est entrée dans les plus humbles détails d’un ménage, comme je dois y entrer en vue du bien que fait la congrégation à laquelle j’appartiens, et Jésus lui-même en se livrant à de rudes labeurs m’apprend que rien ne doit me sembler difficile si je veux lui être semblable. Quand je travaille des mains, ai-je l’habitude de me placer en la compagnie de la sainte famille? N’ai-je pas murmuré contre ma tâche? L’ai-je remplie en esprit de pénitence, d’humilité et de charité, et si je n’ai pas sanctifié mon travail par les pensées que la foi me suggère, n’ai-je pas à craindre qu’aux yeux de Dieu ce ne soit un travail perdu?