DIRECTOIRE [DES RELIGIEUSES DE L’ASSOMPTION]

Informations générales
  • TD41.046
  • DIRECTOIRE [DES RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION]
  • Troisième partie. Moyens de sanctification
    [Chapitre XVIII] Office
  • Orig.ms. CP 36 et CZ 37; T.D. 41, pp. 46-47.
Informations détaillées
  • 1 ADORATION
    1 ANGES
    1 DEGOUTS
    1 DEVOIR
    1 DISTRACTION
    1 EGLISE
    1 OFFICE DIVIN
    1 PRIERE DE JESUS-CHRIST
    1 UNION A JESUS-CHRIST
    1 VIE DE PRIERE
  • Religieuses de l'Assomption
  • 1859
La lettre

L’office sur la terre, c’est la fonction des anges dans le ciel; ils louent Dieu avec les inspirations de Dieu. Que fais-je de moins quand je loue Dieu avec les paroles de l’Ecriture et les prières autorisées par l’Eglise? Je dois apporter à la récitation de l’office une préparation angélique.

Office veut dire devoir, l’office est, en un certain sens, le devoir par excellence que l’Eglise rend à Dieu, c’est-à-dire l’adoration publique, la prière, le culte universel. Quand je récite l’office, je dois entrer dans toutes les intentions de l’Eglise, cette société des saints, payant sa dette à Dieu, et demandant la persévérance des justes et la conversion des pécheurs.

L’Eglise ne prie qu’au nom de Jésus-Christ dont elle continue la prière sur la terre, tandis que le Pontife Suprême présente sans cesse les prières de l’Eglise au plus haut des cieux à Dieu son Père. C’est donc en union avec Jésus-Christ que je dois prier et si en effet, je suis unie au divin Médiateur de Dieu et des hommes ma prière sera exaucée. Avec quel respect ai-je jusqu’à présent récité l’office? Ai-je compris l’honneur d’appartenir à une congrégation où se fait la grande prière de l’Eglise? Comment suis-je entrée dans les intentions que cette prière suppose? avec quelle ferveur me suis-je unie aux choeurs des anges et des saints qui dans le ciel louent sans cesse Dieu? Ai-je cherché à ne faire qu’un avec Jésus-Christ toujours vivant pour intercéder pour nous? Ne me suis-je pas laissée aller bien souvent aux dissipations, aux distractions, à l’ennui? Et cette vie toute céleste à laquelle m’initiait la récitation de l’office n’a-t-elle pas été pour moi une source de dégoûts et d’irrévérences?

Notes et post-scriptum