- TD41.113
- INSTRUCTIONS AU TIERS ORDRE DES DAMES DE L'ASSOMPTION
- Orig.ms. JT 6, pp. 1-11; T.D. 41, pp. 113-115.
- 1 CAREME
1 CHATIMENT
1 CONNAISSANCE DE SOI
1 EFFORT
1 HUMILITE
1 LUTTE CONTRE LE MONDE
1 LUTTE CONTRE LE PECHE
1 MENSONGE
1 MORT DE JESUS-CHRIST
1 MORT DE L'AME
1 MORTIFICATION
1 OUBLI DE SOI
1 PAIX DE L'AME
1 PECHE
1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
1 PURETE D'INTENTION
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
1 TIERS-ORDRE FEMININ
1 TRAVAIL
1 TRISTESSE
1 VERTU D'OBEISSANCE
1 VERTU DE PENITENCE
1 VIE DE PRIERE
2 JOSEPH, SAINT - Tiers Ordre des Dames de l'Assomption
- 1857-1858
1° En vous-mêmes vous êtes viles.
Aux yeux des hommes, vous êtes méprisables.
Aux yeux de Dieu, vous êtes ingrates.
2° Si vous êtes viles, méprisables et ingrates, vous devez être humbles.
1. Vous ne l’êtes pas.
2. Vous devez l’être.
3. Comment devez-vous l’être?
3° Pendant que le monde s’amuse, que doit faire la tertiaire? Mundus gaudebit, vos vero contristabimini.
Pourquoi doit se manifester cette tristesse? Parce que les moeurs s’affaiblissent, la foi s’en va, l’amour de Dieu s’éteint.
Comment? (doit-elle se manifester). Par la prière: tristesse de cette prière, supplications de cette prière, union à Jésus délaissé; – par la mortification. Besoin de protester, besoin d’expier, besoin d’apaiser la colère de Dieu, besoin d’aimer Jésus délaissé.
4° Le carême pour une tertiaire.
La pénitence est fondée sur l’horreur du péché. Et l’horreur du péché est fondée, à son tour, sur sa laideur et ses ravages.
Sa laideur. – Mort de l’âme.
Ses ravages. La mort des âmes. L’insulte qu’il fait à Dieu. La mort qu’il donne à Notre-Seigneur. D’où besoin de réparation.
1. La destruction du péché en vous.
2. La prière.
3. Les bonnes oeuvres.
4. La pénitence.
5. Le désir.
5° De la connaissance de soi-même.
On ne se connaît pas.
1. Parce qu’on n’en prend pas le temps. Que d’étourderies, de dissipations, de préoccupations! Où votre esprit ne se perd-il pas? Sur votre fortune, sur votre famille, sur le prochain, sur ce qui ne vous regarde pas.
2. Parce qu’on ne sait comment s’y prendre. Qui s’occupe de méditer sérieusement? Qui a de la bonne volonté?
3. Parce qu’on a peur. Voulez-vous vous connaître?
1) Faites tous les jours votre méditation.
2) Tous les soirs, votre examen de conscience.
3) Toutes les après-midi une lecture de piété, avec une adoration du Saint-Sacrement.
4) Tous les mois, prenez un jour pour faire une sérieuse préparation à la mort.
5) Tous les ans, une retraite.
6° Fête de saint Joseph.
Saint Joseph est connu comme modèle de la vie intérieure.
Trois conditions: silence, obéissance, travail.
1. Silence. Il s’est tu. Il a des soupçons, il les tait. Un dépôt lui est confié, il se tait. Qui a su par lui ce que lui était Marie, ce que lui était Jésus? Ainsi pour la vie intérieure: il lui faut le silence.
2. Obéissance. Sa promptitude à plusieurs reprises. Sa générosité. Eût-on dit qu’il était le père?
3. Travail. Pourquoi travailler? Pour Jésus et Marie. Quel encouragement! De même vous dans vos bonnes oeuvres et dans le travail sur vous.
7° Sur la paix de Jésus-Christ.
Jésus-Christ souhaite à plusieurs reprises à ses apôtres la paix.
La paix est la tranquillité de l’ordre, l’empire sur les passions, le triomphe sur le péché, l’éloignement des craintes, la satisfaction des désirs ou leur apaisement, la jouissance du bonheur.
8° L’intention.
Aucune qui n’ait le sentiment d’un monde supérieur. Nous sentons notre moi très méprisable, nous voudrions monter plus haut.
Pour cela deux conditions: un grand oubli et un grand effort.
Un grand oubli de soi dans les relations de la famille, de la société, des bonnes oeuvres, de la prière avec Dieu.
Un grand effort pour fuir les pensées vulgaires, pour se maintenir dans les intentions les plus surnaturelles au milieu de toutes nos actions. C’est ainsi que nous nous représentons les saints.
9° Samedi 1er mai.
Un des grands obstacles au progrès dans le bien, c’est qu’on se ment à soi-même:
1. Par amour du plaisir.
2. Par faiblesse de caractère.
3. Par peur du remords.
4. Par peur des froissements d’amour-propre.
5. Par répugnance du devoir.