- TD42.063
- SERMON SUR L'AUTORITE DE L'EGLISE
- Deuxième partie [Devoirs des chrétiens envers l'Eglise]
- Orig.ms. CP 122; T.D. 42, pp. 63-72.
- 1 ACTES HUMAINS
1 AMOUR DES AISES
1 ASSISTANCE A LA MESSE
1 BON EXEMPLE
1 CATHOLIQUE
1 CHRETIEN
1 COMMANDEMENTS DE L'EGLISE
1 DOCTRINE CATHOLIQUE
1 EGLISE
1 EVEQUE
1 FOI
1 HERESIE
1 HUMILITE
1 JEUNE CORPOREL
1 LOI ECCLESIASTIQUE
1 MORALE
1 PECHE
1 PRATIQUE DE L'OBEISSANCE
1 SACREMENT DE PENITENCE
1 SALUT DES AMES
1 SERVICE DE L'EGLISE
1 SOUMISSION DE L'ESPRIT - Paroisse du Vigan
- 1838-1839
Pour pouvoir bien développer les caractères de la soumission que nous devons avoir envers l’Eglise, il faut distinguer la lettre de la loi, et l’esprit de la loi. Se conformer à la lettre de la loi, c’est pratiquer extérieurement ce que la loi ordonne; entrer dans l’esprit de la loi, c’est joindre à la pratique extérieure de ce que prescrit la loi l’intention formelle de se conformer au but que se proposa le législateur. Or les lois de l’Eglise n’ayant et ne pouvoir avoir d’autre but que de faciliter le salut des âmes, il est évident que la seule conformité extérieure à leurs dispositions serait insuffisante: celle-ci doit être accompagnée d’un véritable assentiment intérieur; parce que la réunion de cet assentiment intérieur et de la pratique extérieure peut seule constituer une véritable obéissance. En vous conformant aux lois de l’Eglise, vous devez donc entrer dans l’esprit de l’Eglise, qui n’est autre que l’esprit de Jésus-Christ. Autrement vous obéiriez en juifs et non en chrétiens! ce serait vouloir rendre à Dieu un culte que Dieu ne peut accueillir, un culte qu’il rejetterait nécessairement, parce qu’il ne serait dicté ni par l’esprit ni par le coeur.
Il est bien pénible pour moi d’être obligé d’entrer dans des détails relatifs au respect, à la docilité, et à la soumission filiale que tout chrétien doit avoir pour l’Eglise notre mère, car sous un extérieur de catholicité je trouverais une foule de prévaricateurs qui courent à grands pas à leur damnation éternelle. Est-il possible, en effet, de présumer de votre salut ou de votre réprobation autrement qu’en jugeant des dispositions de votre coeur, par le mode dont vous pratiquez les actes extérieurs que la religion vous prescrit? Ah! chrétiens, mes frères, je n’aurais pas le courage d’approfondir cet examen! Mon coeur se sentirait brisé de douleur, si j’étais tenu de vous présenter ici le tableau véridique de la plupart des chrétiens de nos jours! Nous ne verrions en eux qu’une foi vaine, parce qu’ils ne s’occupent nullement de la nourrir! Leur espérance est sans fondement, parce qu’ils ne l’appuyent pas sur les pratiques qui seules peuvent la réaliser! Leur charité enfin, ne vous paraîtrait qu’une fausse charité, parce que Dieu n’est ni le principe ni le terme de leur opération, parce que bien loin de céder aux douces impressions de l’amour fraternel ils se recherchent uniquement eux-mêmes.
Quelles conséquences faudrait-il en tirer? M’accuseriez-vous, mes frères, d’un excès de sévérité, si j’en concluais que la meilleure action en elle-même ne peut être d’aucun mérite aux yeux de Dieu, lorsqu’elle est produite par un principe vicieux. Que ce qui paraît vertu aux yeux des hommes n’est souvent aux yeux de Dieu qu’un sujet de réprobation, parce que Dieu, sans s’arrêter à l’extérieur, sonde nécessairement les dispositions de notre coeur. Que les sacrifices, les privations, les austérités mêmes peuvent ne pas être méritoires pour le ciel, parce qu’elles peuvent être dictées par des circonstances particulières, par un intérêt personnel, par un esprit singulier! Ah! je renonce à approfondir un sujet, où forcé de démasquer le coeur humain, je me verrais dans la pénible nécessité de ne vous désigner que l’orgueil sous le masque de l’humilité, l’avarice dans la nature même de vos aumônes, le vice le plus hideux sous les apparences de la vertu, tous les traits de l’envie dans ce que vous appelez l’éloge du prochain, les effets de la gourmandise au milieu même de vos pénitences, et la paresse elle-même jusques dans le centre de vos occupations journalières! Un tel résultat me forcerait à m’écrier, comme autrefois saint Jean Chrysostome, Il est douteux que, parmi tous ceux qui m’écoutent, il y ait un seul élu à couronner dans le ciel.
Et comment n’aurais-je pas à porter un tel jugement, quelque outré qu’il vous paraisse, en considérant ce manque de foi qui tient la plupart d’entre vous dans l’éloignement des sacrements, tandis que je les vois couverts d’une lèpre fétide qu’ils refusent de guérir, en lui appliquant le précieux sang d’un Dieu; lorsque, bien loin de trouver en vous des marques sensibles de pénitence, vous n’êtes occupés qu’à idolâtrer un corps périssable, un corps qui, peut-être même, est pour vous une source féconde, un instrument de péché? Comment enfin, pourrions-nous bien augurer de votre salut, puisque presque partout nous ne trouvons que des chrétiens qui croient pouvoir vivre comme vivent les païens? Mais cessons de généraliser, et portez vous-mêmes votre arrêt, en répondant ingénuement aux questions pressantes que je vais vous faire.
Sanctifiez-vous les dimanches et fêtes par une entière cessation des oeuvres serviles, par une religieuse assistance au saint Sacrifice de la messe et aux offices divins, par la pratique plus fervente de la prière, d’une lecture instructive et d’autres bonnes oeuvres que vous prescrit la loi de Dieu? Ces saints jours, que vous êtes particulièrement tenus de consacrer à Dieu et au salut de votre âme, non seulement parce que l’Eglise vous en fait un devoir, mais encore parce que Dieu vous en fait un précepte formel, ne semblent-ils pas au contraire ne vous fournir que des occasions pour insulter à la majesté divine ainsi qu’à la tendresse de l’Eglise notre mère, en déployant un luxe supérieur à votre état et par conséquent criminel dans son objet, peut-être même dans les moyens que vous employez pour y fournir? Vous assistez au saint Sacrifice de la Messe, supposant que cet acte extérieur de religion suffit pour vous acquitter envers Dieu et envers l’Eglise. Mais savez-vous que l’esprit de la loi veut que votre esprit et votre coeur soient uniquement occupés de Dieu, de la grandeur du sacrifice, des besoins sans nombre de votre âme? Mais ignorez-vous donc que votre présence ne sert qu’à vous rendre plus coupables devant Dieu, si vous assistez à la célébration des saints mystères sans ces dispositions intérieures qui rendent agréable à Dieu le culte extérieur que vous lui devez? Mais croyez-vous même rendre un culte extérieur à la divinité, lorsque, bien loin d’imiter l’humilité du publicain, vous ne prenez d’autre modèle que cet orgueilleux pharisien qui cherchait à en imposer à Dieu comme il en imposait aux hommes? Mais croyez-vous même en imposer aux hommes en fléchissant à peine les genoux devant votre maître et le mien, lorsque son amour pour nous le fait descendre du haut du ciel sur nos autels pour y recevoir nos hommages? Mais enfin croyez-vous être, comme vous le devez, un sujet d’édification pour le prochain? Ah! n’êtes-vous pas plutôt pour lui un vrai sujet de scandale?
Vous savez que par le seul fait de manquer à la confession annuelle vous êtes en état de péché mortel, c’est-à-dire indignes des miséricordes de Dieu et comptables à son inexorable justice! Quel usage faites-vous de cette terrible certitude que la foi vous donne? Prenez-vous les moyens, que vous offre la bonté de Dieu, pour ne pas rouler jusqu’au fond du précipice que creusent vos péchés? De criminelles habitudes, que vous n’avez ni la force ni la volonté de rompre, vous éloignent du sacrement de pénitence! Mais pourriez-vous vous dissimuler qu’aux yeux de la foi votre vie n’est par là qu’un tissu de crimes qui, sans un éclatant miracle de la grâce, nécessitent votre réprobation? Dans ce déplorable état de votre âme, vous avez sans doute raison de vous exiler vous-mêmes de la table sainte, mais ne vous rendez-vous pas de plus en plus coupables aux yeux de Dieu, en ne travaillant pas à détruire le mur de séparation qui vous empêche de recevoir votre créateur dans le temps pascal?
Dans un genre de vie si opposé à ce que Dieu et l’Eglise vous prescrivent, il serait étonnant que vous ne méconnussiez pas les lois qui vous obligent au jeûne et à l’abstinence. Néanmoins vous tenez encore à quelque extériorité de catholicité. Vous cédez dans les choses légères aux importunités d’une conscience qui trouble quelquefois votre fausse paix, mais vous n’y cédez que dans l’espoir de pouvoir vous tromper vous-mêmes, en vous constituant seuls juges entre les intérêts de votre âme et les intérêts de votre corps! Mais les besoins présents de votre corps ne vous aveuglent-ils pas sur ce qu’exigent de vous les intérêts de l’éternité, que vous n’envisagez que dans un avenir éloigné? Mais pour vous dispenser des lois du jeûne et de l’abstinence, n’avez-vous pas soin d’alléguer la nature du travail auquel vous êtes obligés de vaquer, quoique vous sachiez, lorsque vous le voulez, allier ce travail avec d’autres exercices forcés, souvent même avec des parties de débauche qui affaiblissent votre corps bien plus que ne le feraient le jeûne et l’abstinence? Mais alléguez-vous votre santé, lorsqu’il s’agit de prendre part aux plaisirs du monde? Mais n’oubliez-vous pas volontiers vos infirmités, quand il est question de figurer dans des parties bruyantes et d’éclat? Mais est-ce cette impossibilité de moyens que vous prétextez pour vous procurer les aliments analogues aux jours d’abstinence, ne s’éclipse-t-elle pas aussitôt qu’il s’agit de satisfaire la gourmandise ou un luxe que réprouve votre état?
C’est ainsi chrétiens auditeurs, que la plupart d’entre vous s’abusent eux-mêmes en se dispensant ou se faisant dispenser, sur des motifs frivoles ou controuvés, de ces lois ecclésiastiques dont le but est de faciliter votre salut et qui dans la réalité ne choquent que votre mollesse et votre esprit impénitent. C’est ainsi que vous faites servir à votre perte les moyens de salut qui devaient vous conduire à la gloire! C’est ainsi, en un mot, que vous rendez votre salut beaucoup plus difficile que ne l’est celui des hérétiques même! Car, quoiqu’il soit vrai de dire que hors de l’Eglise point de salut, je puis dire aussi avec toute vérité que n’ayant pas abusé comme vous des grâces qui ne leur furent pas accordées, ils sont beaucoup plus près de trouver la porte du salut dans le sein de l’Eglise qui leur ouvre son sein que vous qui affectez de vous fermer cette porte, en déchirant de gaieté de coeur le sein de cette Eglise dont vous méconnaissez réellement et la tendresse et l’autorité.
Ah, mes très chers frères, puissent les importantes vérités que vous venez d’entendre, produire en vos coeurs des salutaires impressions! Puissent-elles réveiller en vous cet amour filial qui seul peut vous inspirer envers l’Eglise votre mère la soumission de l’esprit et du coeur! Dépouillez-vous de toutes ces pernicieuses maximes à l’aide desquelles vous ne cherchez qu’à vous faire une religion conforme à vos goûts et à votre faiblesse. Sa doctrine doit être sacrée pour vous; sa parole doit être précieuse à vos coeurs, vous ne devez considérer ses préceptes que comme autant de moyens qui vous facilient l’accomplissement de la loi de Dieu.
Sa doctrine doit être sacrée pour vous, c’est-à-dire que reconnaissant en elle une autorité toute divine, une assistance permanente de l’Esprit-Saint, vous devez vous soumettre aveuglément à toutes ses décisions dogmatiques. Je ne prétends cependant pas vous interdire tout examen; pourvu que ce ne soit que dans la vue d’éclairer votre foi, et avec un véritable esprit de soumission. Mais aussitôt que vous aurez acquis la certitude que l’Eglise a parlé, subjuguez aussitôt l’orgueil de la raison. Cette soumission ne peut vous répugner, puisque vous ne cédez qu’à cette autorité divine dont vous savez que l’Eglise est l’organe infaillible. Mais il existe dans tous les cas un moyen bien plus facile et beaucoup plus à la portée de chacun de vous, que celui de l’examen ou de la discussion, pour savoir si vous êtes dans l’Eglise et avec l’Eglise. Il consite à vous demander à vous-même: suis-je vraiment soumis à mes pasteurs immédiats? Ceux-ci sont-ils en communion avec l’évêque que l’Eglise a préposé au gouvernement du troupeau? Mon évêque est-il uni au Souverain Pontife, dont la chaire est le vrai centre de la communion ecclésiastique? Ces trois faits sont aisés à éclaircir, et leur existence par rapport à vous est une preuve incontestable que vous êtes dans le sein de cette Eglise qui seule possède la porte du ciel.
La morale de l’Eglise doit être précieuse à vos coeurs. Car assurés, d’après la parole même de Dieu, que l’Eglise ne peut approuver ni tolérer aucun principe douteux, aucun principe contraire aux bonnes moeurs, vous n’hésiterez pas à régler votre conduite sur la sagesse de ses principes. En vous conformant aux règles qu’elle vous trace, vous contiendrez les écarts d’une imagination exaltée, vous réprimerez les passions qui tendent à séduire et à corrompre votre coeur, en un mot, vous ne parlerez, vous n’agirez, vous ne sentirez que par elle et avec elle, parce que vous savez que le dernier caractère de votre soumission consiste à regarder ses préceptes comme autant de moyens pour nous faciliter l’accomplissement de la loi de Dieu.
Si le temps me permettait d’entrer dans le détail du code que l’Eglise nous a imposé, vous n’y verriez en effet que des preuves de la sollicitude et de la prévoyance d’une mère qui chérit tendrement ses enfants, qui ne recherche que leur avantage, qui s’alarme à la vue des dangers dont ils sont menacés, qui fait tous ses efforts pour les en préserver, qui enfin leur subministre tous les moyens efficaces pour les conduire au port du salut. Aussi est-il vrai de dire que nous ne pouvons prétendre au glorieux titre d’enfants de Dieu, si nous ne sommes pas des enfants vraiment soumis à l’Eglise. La raison en est que l’Eglise étant investie d’une autorité toute divine, nous ne pourrions méconnaître les lois que sa sagesse lui dicte, sans nous constituer réellement rebelles envers Dieu, tandis qu’au contraire nous ne pouvons qu’être très agréables à Dieu, en nous conformant à la lettre et à l’esprit des lois de son Eglise.
Mais observez bien, je vous en conjure, mes très chers frères, observez bien qu’il ne vous servirait de rien de vous conformer à certaines pratiques que l’Eglise vous prescrit, si votre fidélité n’embrasse tout l’ensemble de ses préceptes. Votre responsabilité serait moindre, à la vérité, parce que votre fidélité à certains points de la discipline diminuerait d’autant son acte d’infidélité. Mais cette fidélité partielle ne pourrait vous ouvrir les portes du ciel. Elle diminuerait tout au plus la rigueur des tourments, qui vous sont sont réservés dans les enfers. Quel but vous proposez-vous donc en ne conservant qu’un certain extérieur de catholicité? Car ce ne peut être dans des voies de salut, puisque vous savez ne pouvoir y prétendre, si vous ne vivez réellement en chrétiens. Cette soi-disant catholicité, qui vous porte à dégager la religion de ce que vous appelez pratiques puériles et non nécessaires, n’est sûrement pas, non plus, l’effet de la foi; car la foi embrasse nécessairement l’ensemble et toutes les parties de la religion. Votre prétendue catholicité n’a donc d’autres bases que le respect humain ou un certain esprit de parti. Si vous n’êtes catholiques que par esprit de parti, je vous plains de toute mon âme, parce que votre perversion totale se vérifiera, lorsque vous croirez y trouver un intérêt réel. Si le respect humain est la base de votre simulacre de religion, ce simulacre même ne peut qu’être éphémère, parce que le monde est toujours disposé à applaudir, même à votre apostasie. Celle-ci n’est encore que partielle en vous. Vous n’avez qu’un pas à faire, et de membre mort que vous êtes dans l’Eglise, vous n’appartiendrez bientôt plus ni à son âme ni à son corps. Sit tibi sicut ethnicus et publicanus. Reprenons.
L’Eglise a reçu de Jésus-Christ une mission semblable à celle que Jésus-Christ reçut lui-même de son Père, Sicut misit me Pater, et ego mitto vos. Jésus-Christ tient de son père tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, Data est mihi omnis potestas in caelo et in terra. C’est en vertu de ce même pouvoir que les apôtres, les disciples et leurs successeurs respectifs ont été envoyés par Jésus-Christ, pour enseigner tous les peuples, euntes ergo docete. Jésus-Christ leur promet qu’il sera avec eux jusqu’à la consommation des siècles, ego vobiscum sum… usque ad consummationem saeculi. Ce n’est donc pas en vertu d’une autorité humaine que l’Eglise enseignante vous prescrit des lois. Son pouvoir législatif est tout divin soit dans son principe soit dans ses effets. Nous sommes donc strictement obligés à croire tout ce qu’elle enseigne, à rejeter tout ce qu’elle condamne, à conserver la paix et l’unité avec tous ceux qu’elle n’a pas séparés de son sein, à conformer nos moeurs sur la pureté de la morale, et à régler notre conduite d’après les sages dispositions de ses lois. Notre soumission ne doit pas être seulement apparente, elle doit être dictée par l’esprit et le coeur, parce que Dieu auquel nous sommes comptables de notre soumission à l’Eglise, exige de nous l’hommage réel de toutes nos facultés. Notre obéissance ne doit pas être partielle, mais elle doit embrasser tout l’ensemble de sa législation.
Le moyen le plus efficace pour être fidèle à nos obligations de chrétiens, consiste à considérer l’Eglise comme une mère tendre, qui nous enfanta à Jésus-Christ en nous accordant la grâce du baptême. Car nous l’aimerons alors d’un amour filial et cet amour nous portera à nous intéresser à sa gloire, à promouvoir ses progrès, à nous affliger de ses pertes, à chérir tous les fidèles comme nos frères, à travailler à leur salut par la force des bons exemples et l’influence des bons conseils. En un mot, nous serons dans la disposition de lui prouver notre fidélité par les sacrifices les plus pénibles, plutôt que de consentir à offenser Dieu en méconnaissant la sainteté de nos devoirs. Dieu vous en fasse la grâce!