1870-1871

Informations générales
  • TD43.119
  • Projet d'une Association pour la défense de l'Eglise catholique.
  • Orig.ms. CQ 251; T.D. 43, pp. 119-120.
Informations détaillées
  • 1 ASSOCIATION
    1 CATHOLIQUE
    1 CONCILE DU VATICAN
    1 DEFENSE DE L'EGLISE
    1 ENNEMIS DE L'EGLISE
    1 EPREUVES DE L'EGLISE
    1 EVEQUE
    1 PAPE
    1 REVOLUTION ADVERSAIRE
    1 UNITE CATHOLIQUE
  • 1870-1871
La lettre

On demande la bénédiction de Notre Saint-Père pour une association de catholiques qui se proposent, après le concile, d’obtenir selon leurs forces et leurs humbles attributions tous les résultats que le Pape a attendus de cette grande assemblée.

On a remarqué que pas un concile n’a été tenu sans que l’Eglise n’ait souffert peu après d’une manière plus violente de la rage de ses ennemis.

La grande ennemie de l’Eglise, de nos jours, c’est la révolution qui par les sociétés maçonniques, les réunions, la mauvaise presse, le faux enseignement, la politique, etc., cherche à pervertir les âmes. Les catholiques ne peuvent-ils pas s’associer pour combattre par des moyens analogues et légitimes les attaques dont l’Eglise sera l’objet, dans un temps plus ou moins rapproché, si l’expérience du passé peut faire prévoir l’avenir.

On croit pouvoir compter sur le concours de catholiques de divers pays; leur nombre s’en augmenterait. Si une pareille oeuvre ne déplaisait pas au Saint-Père, des conciles s’établiraient dans les diverses nations et les chefs pourraient s’entendre sur les grands intérêts religieux à traiter par correspondance ou par des réunions communes.

Peut-être si le Souverain Pontife se réservait directement ou indirectement d’indiquer la route à suivre, y aurait-il plus d’unité d’action que si la haute surveillance était plus particulièrement confiée à Nos Seigneurs les évêques, obligés d’envisager très souvent les difficultés à un point de vue plus diocésain.

Quelques-uns de Nos Seigneurs les évêques ont toutefois approuvé cette pensée. Pour lui donner une impulsion plus grande, on attend seulement de savoir que le Souverain Pontife ne la désapprouve pas.

Notes et post-scriptum