1876

Informations générales
  • TD43.124
  • Projet d'un pèlerinage de la Jeunesse française en Italie et à Rome
  • Orig.ms. CQ 255; T.D. 43, p. 124.
Informations détaillées
  • 1 ALLEMANDS
    1 FRANCAIS
    1 ITALIENS
    1 JEUNESSE
    1 PAPE
    1 PELERINAGES
    1 UNIVERSITES CATHOLIQUES
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PIE IX
    3 EUROPE
    3 FRANCE
    3 ITALIE
    3 ROME
  • 1876
La lettre

Le P. Picard arrive de Rome. Le directeur du pèlerinage national a pu présenter au Saint-Père 1.500 catholiques, partis de 70 diocèses de France. Le Souverain Pontife est heureux de voir les Français lui apporter leurs filiales consolations. Toute manifestation de ce genre réjouit son grand âge et sa prison.

Les villes d’Italie, où nos pieux voyageurs ont visité quelques sanctuaires, leur ont témoigné une cordiale sympathie. On les attendait à la gare, on leur avait préparé des logements, les reliques insignes étaient exposées pour eux, des adresses leur étaient présentées. Des députations leur étaient envoyées, même de la part de plusieurs évêques. Un courant nouveau s’est manifestement établi entre la France et l’Italie catholique. La jeunesse d’Italie surtout, avec l’organisation de ses comités, s’est montrée admirable.

Pourquoi la jeunesse française n’irait-elle pas lui demander son admirable esprit d’organisation, en apportant un nouvel hommage de foi et d’amour à Pie IX? Sur la route on serrerait la main de frères pleins de courage et d’intelligence. A Rome, on demanderait au père de la famille catholique de bénir les jeunes générations d’Italie et de France. Ce serait la vraie, la bonne Internationale.

Nous laisserions les étudiants de Paris inviter à leur Congrès les Prussiens, comme si ce n’était pas assez d’une fois qu’ils fussent venus sans être invités. Hélas! il y a une époque où nous n’avions aucune invitation à faire pour voir toute la jeunesse européenne. Il est vrai qu’alors l’université de Paris était catholique. Aujourd’hui on a changé tout cela, et c’est pourquoi l’on n’a plus d’étrangers(1).

Notes et post-scriptum
1. Ce texte parut non signé dans *L'Assomption* du 1er juin 1876. Il y est suivi de quelques lignes concernant l'organisation du pèlerinage, qu'on ne peut attribuer avec certitude au P. d'Alzon [note ajoutée le 25 septembre 1998].