- TD44.064
- EFFETS MORAUX DU RATIONALISME
- Orig.ms. CQ 100; T.D. 44, p. 64.
- 1 MORALE
1 PROTESTANTISME
1 RATIONALISME - 1844-1854
Le rationalisme étant l’isolement de l’intelligence qui se fait son guide, sa lumière, est aussi l’isolement du coeur qui se fait son juge et sa morale. Il n’y a plus de principe d’unité dans l’amour, quand il n’y a plus de principe d’unité dans la foi, et les protestants qui prêchent tant l’union des coeurs par la charité sont forcés de convenir que leur charité n’est que de l’indifférence. Du reste, la haine qu’ils se portent réciproquement, toutes les fois que la crainte du catholicisme n’est pas là pour les rapprocher, est une preuve que chez eux s’affaiblissent [s’affaiblit] tous les jours la notion de la religion, telle qu’elle avait été donnée à la primitive Eglise.