1844-1854

Informations générales
  • TD44.121
  • PECHE
  • Orig.ms. CQ 18; T.D. 44, p. 121.
Informations détaillées
  • 1 AUGUSTIN
    1 PECHE
    1 PECHE MORTEL
    1 PROTESTANTISME
    2 JEAN, SAINT
    2 LAMENNAIS, FELICITE DE
    2 LUTHER, MARTIN
    2 MELANCHTON
  • 1844-1854
La lettre

Peccatum est transgressio legis. St Augustin.

Amartia esti anomia. s. Jean.

Dictum, vel factum, vel concupitum contra legem aeternam. St Augustin.

Tout péché même contre une loi positive est péché, parce que la loi positive n’a force de loi qu’en tant qu’elle découle de la loi éternelle.

Peccatum voluntarium est malum, ut nullo modo sit peccatum, si non est voluntarium. St Augustin, De vera religione, 14.

Selon Luther, toutes les actions, [actes] de l’homme juste sont mortels et ils ne deviennent véniels que par la miséricorde de Dieu. Mélanchton professe à peu près la même opinion, quoiqu’en termes moins exprès.

Inter haereticos et malos catholicos hoc interest quod haeretici falsa credunt, illi autem vera credentes non vivunt ita ut credunt. S. Augustin.

Peut-on dire qu’un homme ayant perdu l’amitié de Dieu par un péché mortel est réservé par lui de telle sorte que dans le reste de sa vie la masse de ses péchés s’accroîtra, pour servir aux plans de Dieu par le bien qu’il en retirera?

Le principal argument sur lequel on se fonde pour dire que Dieu est l’auteur du péché se réduit à ceci: Dieu étant l’auteur des causes secondes, il est la cause de tout ce que font les causes secondes. – Oui, répondons-nous, s’il en est la cause universelle.

Le système de Mr de La Mennais sur l’origine du mal n’est pas nouveau, c’est le système des Ophites qui prétendaient que le serpent n’était autre chose que la sagesse de Dieu.

Notes et post-scriptum