Des conditions du TRIOMPHE DE NOTRE-SEIGNEUR dans les âmes. [Instructions pour la] SEMAINE SAINTE 1867.

Informations générales
  • TD45.129
  • Des conditions du TRIOMPHE DE NOTRE-SEIGNEUR dans les âmes. [Instructions pour la] SEMAINE SAINTE 1867.
  • IV - L'ORAISON.
  • Orig.ms. CR 117; T.D. 45, pp. 129-130.
Informations détaillées
  • 1 AGONIE DE JESUS-CHRIST
    1 CROIX DE JESUS-CHRIST
    1 MORT DE JESUS-CHRIST
    1 ORAISON
    1 PRIERE DE JESUS-CHRIST
  • 14-21 avril 1867
  • Nîmes
La lettre

La vie de l’âme se trouve dans le commerce avec Dieu. Mais ce commerce pour être parfait se forme dans l’oraison. – Et l’oraison pour être féconde a pour condition la douleur. L’oraison veut être douloureuse. – J’en trouve trois modèles, à la Passion que je veux étudier:

– Au Jardin des Olives, oraison qui prépare au sacrifice.

– Au crucifiement, oraison pour sanctifier les souffrances causées par le prochain.

– Sur le point d’expirer, oraison qui purifie tout ce qui vient du côté de Dieu.

1. [Au Jardin des Olives.]

Oraison douloureuse par les sacrifices qu’elle impose.

Au Jardin des Olives, Jésus-Christ se représente ce qu’Il va souffrir; Son âme est triste jusqu’à la mort.

Cor meum conturbatum est in me: et formido mortis cecidit super me. Timor et tremor venerunt super me, et contexerunt me tenebrae.

Repleta est malis anima mea, et vita mea inferno appropinquavit.

Pater, si possibile est, transeat a me calix iste; verumtamen [non sicut ego volo, sed sicut tu. Et] venit ad discipulos suos, et invenit eos dormientes; [et dicit Petro: Sic non potuistis una hora vigilare mecum?] Vigilate et orate.

Ecce appropinquavit hora, et Filius hominis tradetur in manus peccatorum.

2. [Au Crucifiement.]

Oraison douloureuse, à cause de ceux qui nous font souffrir. Vide humilitatem meam de inimicis meis [Psalm. 9-14].

Miserere mei, Deus, quoniam conculcavit me homo [Psalm. 55-2].

Pater, dimitte illis, non enim sciunt quid faciunt [Luc, 23-34].

3. [Sur le point d’expirer.]

Oraison douloureuse, à cause des délaissements de la part de Dieu.

Dieu devrait être content de son Fils. – Calicem quem dedit mihi Pater, non bibam illum? [Joan. 18-11].

Domine, ne in furore tuo arguas me [Psalm. 6-2].

Usquequo, Domine, oblivisceris mei in finem [Psalm. 12-1].

Pater, in manus tuas [commendo spiritum meum. Luc, 23-46].

Notes et post-scriptum