- TD45.280
- La PROPRIETE de DIEU. Prêché à la Cathédrale. 7 mars 1861.
- Orig.ms. CR 169; T.D. 45, pp. 280-281.
- 1 DROITS DE DIEU
1 SOUVERAINETE DIVINE - 7 mars 1861
- Cathédrale de Nîmes
Dominum Deum tuum adorabis et illi soli servies.
Domini est terra.
Les vérités d’affaiblissement tellement qu’il faut les rappeler quelques fois. Je viens établir les droits de la propriété de Dieu, et quelques-unes de ses conséquences.
1. Les Droits de la Propriété divine.
N’est-Il pas Tout-puissant? – N’est-il pas créateur? Les Anges, le ciel, la terre, la mer, les saisons, les tempêtes? – L’homme, son corps, son âme, sa vie, son intelligence, sa fortune, sa liberté, même avec le désir du bonheur, et le ciel et l’enfer! Quid habes quod non accepisti?
L’homme n’entend pas cela, il veut être propriétaire de sa liberté, de sa volonté, de son coeur, de son intelligence, de ses plaisirs matériels, de ses richesses, de ses états.
De même l’humanité. – Tout cela est ainsi. Des aspirations se manifestent à certaines époques comme la fournaise qui à certains moments, lance des flammes plus vives. Deux fois Dieu les a éteintes, dans le déluge et le sang de son Fils. Elles reparaissent encore aujourd’hui! Que se passera-t-il? Examinons.
2. Conséquences [de la Propriété divine].
Jésus-Christ a voulu avoir une propriété positive sur la terre. Ses joies – ses richesses – ses états.
Ses joies. – Le culte; – les couvents. – Crime de ceux qui l’amoindrissent.
Ses richesses. – Les biens du clergé et des pauvres. – On soustrait les biens des pauvres, on prête à Jésus-Chrsit des églises.
[Ses états.] – Jésus-Christ avait un état, On ne l’a plus voulu. – Et pourtant, si la terre est à Dieu, s’Il a fondé une Eglise, s’Il a voulu que l’Eglise maintînt son indépendance, venir les voler, ce n’est pas voler un homme, c’est voler Dieu, Dieu Lui-même!
Que faire? Défendre les droits de Dieu et n’en céder aucun; les défendre pas tous les moyens de la foi qui sait agir. Donner à Dieu des temples, redoubler les aumônes, laisser les jeunes filles se dévouer au chaste époux des âmes, les jeunes gens au sacerdoce, et dédommager ainsi Dieu des grands brigandages par de grands dévouements.