- TD46.288
- [Listes et notes d'instructions de retraites et de conférences]
- Sermons prêchés à Perpignan, en 1863.
- Copie ms. CS 118; T.D. 46, p. 288.
- 1 SERMONS
3 PERPIGNAN - Hommes
- 1-8 décembre 1863
- Perpignan, le matin dans une chapelle, le soir à la cathédrale.
La conscience.
L’esprit de foi.
Convenance de l’Incarnation.
But de l’Incarnation.
L’Eglise.
L’apostolat.
Bonnes oeuvres.
Les conférences du matin ont été prises dans la retraite sur l’esprit chrétien(1).
1. Le "Journal des Pyrénées-Orientales" du 9 décembre 1863, rend compte de cette retraite par la plume du notaire Adolphe Amouroux, ancien élève du Collège de l'Assomption (1850-1852): "La retraite prêchée par le P. d'Alzon a été ce qu'elle promettait d'être, une série de satisfactions pour l'auditoire, une suite de triomphes pour l'orateur. [...]
"Notre pensée n'est pas d'entrer à ce moment dans une étude détaillée et d'approfondir des sermons du P. d'Alzon: le temps nous manque, l'espace nous manquerait aussi. [...]
"Tous les matins, à la chapelle du Christ, nous avons eu des instructions pratiques, appropriées à nos besoins de tous les jours, et dans lesquelles le P. d'Alzon, avec une familiarité toujours distinguée, une simplicité souvent éloquente, nous faisait toucher du doigt nos défauts, nous montrait les vertus qui font le chrétien et nous indiquait les moyens de poursuivre, quoique de loin, cette perfection dont il donne l'exemple. Tous les soirs, à la cathédrale, devant un auditoire plus nombreux, mais tout aussi attentif, il a traité ces grandes questions qui feraient de l'enseignement catholique la plus belles des philosophies, s'il n'était mieux que cela, une théologie sublime.
"Tout le monde se rappelle, et on ne l'oubliera pas de longtemps, le sermon du samedi soir sur l'Eglise. Le P. d'Alzon, avec son entraînante ardeur, nous a montré l'Eglise fondée par Jésus-Christ, il y a dix-huit cents ans, fécondée pendant trois siècles par le sang des martyrs, en butte depuis lors à toutes les attaques, aux hérésies, aux schismes, aux oppressions, toujours luttant, toujours debout et, quand, en finissant, il nous a tracé ce magnifique et saisissant tableau de ce vieillard de 75 ans, ferme et inébranlable sur ce trône, battu par les orages, mais protégé par notre chère France, et qui ne peine pas, parce qu'il a les promesses éternelles, l'assemblée entière a été électrisée et les plus indifférents ont éprouvé comme un sentiment nouveau, qui se glissait dans leur coeur. Une merveilleuse faculté d'improvisation, servie par une voix puissante et une ardeur sans limites, fait du P. d'Alzon un orateur hors ligne, et dans notre belle cathédrale, devant un auditoire aussi imposant, il semblait que ses facultés se fussent développées encore et eussent atteint un degré auquel l'éloquence arrive difficilement. [...]" - Voir aussi *Lettre* 2126.
[Note ajoutée le 31 décembre 1998 - D.D.].
"Notre pensée n'est pas d'entrer à ce moment dans une étude détaillée et d'approfondir des sermons du P. d'Alzon: le temps nous manque, l'espace nous manquerait aussi. [...]
"Tous les matins, à la chapelle du Christ, nous avons eu des instructions pratiques, appropriées à nos besoins de tous les jours, et dans lesquelles le P. d'Alzon, avec une familiarité toujours distinguée, une simplicité souvent éloquente, nous faisait toucher du doigt nos défauts, nous montrait les vertus qui font le chrétien et nous indiquait les moyens de poursuivre, quoique de loin, cette perfection dont il donne l'exemple. Tous les soirs, à la cathédrale, devant un auditoire plus nombreux, mais tout aussi attentif, il a traité ces grandes questions qui feraient de l'enseignement catholique la plus belles des philosophies, s'il n'était mieux que cela, une théologie sublime.
"Tout le monde se rappelle, et on ne l'oubliera pas de longtemps, le sermon du samedi soir sur l'Eglise. Le P. d'Alzon, avec son entraînante ardeur, nous a montré l'Eglise fondée par Jésus-Christ, il y a dix-huit cents ans, fécondée pendant trois siècles par le sang des martyrs, en butte depuis lors à toutes les attaques, aux hérésies, aux schismes, aux oppressions, toujours luttant, toujours debout et, quand, en finissant, il nous a tracé ce magnifique et saisissant tableau de ce vieillard de 75 ans, ferme et inébranlable sur ce trône, battu par les orages, mais protégé par notre chère France, et qui ne peine pas, parce qu'il a les promesses éternelles, l'assemblée entière a été électrisée et les plus indifférents ont éprouvé comme un sentiment nouveau, qui se glissait dans leur coeur. Une merveilleuse faculté d'improvisation, servie par une voix puissante et une ardeur sans limites, fait du P. d'Alzon un orateur hors ligne, et dans notre belle cathédrale, devant un auditoire aussi imposant, il semblait que ses facultés se fussent développées encore et eussent atteint un degré auquel l'éloquence arrive difficilement. [...]" - Voir aussi *Lettre* 2126.
[Note ajoutée le 31 décembre 1998 - D.D.].