- TD47.031
- [Seize canevas de sermons sur Jésus-Christ aux élèves du collège de Nîmes]
- 3. Divinité de Jésus-Christ.
- Orig.ms. CS 183; T.D. 47, p. 31.
- 1 DIVINITE DE JESUS-CHRIST
- Elèves du collège de Nîmes.
- Vers 1860-1865.
J.-C. n’est pas seulement un envoyé divin, il est Dieu. Quel mystère! Oui, la raison ne va pas jusque-là, mais la doctrine révélée va jusque-là.
Doctrine: 1° du Dieu personnel; 2° du Dieu en trois personnes: le Père, le Fils, le Saint-Esprit. Le Père engendre de toute éternité son Fils: ex utero ante luciferum genui te. – Ce Fils, c’est sa parole. In principio erat Verbum. Dieu se pense de toute éternité, et cette pensée si parfaite est son Fils.
Laisson de côté l’infirmité des expressions humaines. Les mots père, fils, parole, personne, ce sont des expressions mille fois au dessous de ce qu’on peut dire. Comment avec une langue créée exprimer l’incréé? Mais le Fils est éternel, immense, tout puissant comme le Père, égal à lui: non rapinam arbitratus est esse se aequalem Deo. Et pourtant il s’est fait chair.
Le Saint-Esprit sera envoyé par le Père et par le Fils. Or il y a deux moments solennels: la création, faciamus hominem; l’homme est l’image de la Trinité; l’homme perd la ressemblance de son modèle; puis le Fils se fait homme, et il grave une seconde fois l’image de la Trinité. Euntes…, baptizate eos in nomine Patris… Glorificate et portate Deum in corpore vestro.