A partir du 6 octobre 1879 – Novices assomptionistes.

Informations générales
  • TD47.337
  • *Leçons sur l'étude de saint Augustin, 1879-1880*.
  • Orig.ms. CT 77-78; T.D. 47, pp. 337-339.
Informations détaillées
  • 1 HISTOIRE DE L'EGLISE
    1 PHILOSOPHIE CHRETIENNE
    1 THEOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN
    2 AMBROISE, SAINT
    2 ARCADIUS, EMPEREUR
    2 ATHANASE, SAINT
    2 BASILE, SAINT
    2 EUDOXIE, IMPERATRICE
    2 GREGOIRE DE NAZIANCE, SAINT
    2 HONORIUS, EMPEREUR
    2 JEAN CHRYSOSTOME, SAINT
    2 JEROME, SAINT
    2 PAUL, SAINT
    2 THEODOSE I
    2 VALERE
    3 BETHLEEM
    3 CASSISSIACUM
    3 CONSTANTINOPLE
    3 HIPPONE
    3 MILAN
    3 ROME
    3 THAGASTE
  • Novices assomptionistes.
  • A partir du 6 octobre 1879
  • Nîmes
La lettre

II. – Epoque où apparaît saint Augustin.

Le monde vers la naissance de S. Augustin:

L’empire romain se démembrait. Théodose l’avait un moment retenu dans l’unité, mais Arcadius et Honorius se le partageaient de nouveau. Honorius surtout le laissa dépérir sous les coups des Barbares. Un souffle inconnu les poussait vers l’Occident.

Les grandes lumières de l’Eglise tendaient à s’éteindre. S. Athanase était mort, saint Basile s’éteignait, saint Grégoire de Nazianze s’enfuyait de Constantinople au désert. Saint Jérôme avait fui les Goths au monastère de Bethléem, que d’autres Barbares avaient bientôt saccagé. Saint Jean Chrysostome subissait à Constantinople les persécutions d’Eudoxie, en attendant qu’on l’envoyât mourir en exil. A Milan, saint Ambroise, aussi grand évêque que puissant homme d’Etat, défendait l’empire contre ses dissensions intestines, l’Eglise contre les ariens, Milan contre la dissolution des moeurs, et attendait, pour lui donner la vraie foi, le plus grand génie chrétien depuis saint Paul.

Les désordres pénétraient de toute part Rome païenne, (qui) se débattait dans les étreintes de l’agonie contre les victoires de la croix. Un vieux monde s’écroulait. Tous ne voyaient pas encore le monde nouveau sur le point d’apparaître.

III. – Son enfance et sa jeunesse.

IV. – Son séjour à Milan, sa conversion.

Qu’est-ce que le bonheur? [Il consiste] dans la jouissance de la vérité.

1° Dans sa connaissance.

2° Dans les moyens pour l’acquérir.

3° Moyens: l’autorité; 4° la raison; 5° la pureté de l’âme.

6° La vie heureuse est la vie selon la raison ou plutôt selon Dieu.

7° Les quatre objets de nos recherches.

8° La grâce.

9° Se servir et jouir.

V. – Ses oeuvres philosophiques.

Tome V, p. 11. – Sermon à relire et à commenter pour montrer: 1° comment saint Augustin explique les figures; 2° comment il en fait jaillir le dogme; 3° comment il en tire les conclusions pratiques. Lire en entier le passage où toutes les nations sont soumises aux chrétiens spirituels, p. 24 fin.

Voyez de doctrina christiana, préambule, comment il réfute d’avance les protestants, 5.

Son amour de l’Ecriture Sainte. – Déjà avant sa conversion il s’occupait des Livres Saints, où les manichéens lui montraient des objections insolubles selon eux. Déjà des entretiens avec l’évêque manichéen Faustus l’avaient dégoûté des erreurs de Manès. Dieu le poussa à Milan, où un saint prêtre, père spirituel de saint Ambroise, l’ébranla: c’était Simplicianus qui lui raconta l’histoire du rhéteur Victorinus.

A Milan, les discours de saint Ambroise renversaient une à une ses objections. Ses moeurs seules l’arrêtaient. Enfin, les liens honteux furent rompus et il se retira à Cassissiacum, occupé des études philosophiques de ses élèves. Il ne s’en plongea pas moins dans les livres sacrés. Converti à 33 ans, évêque vers 38, il eut au moins six ans pour étudier les saints Livres et poursuivit ses études depuis. Mais il avait posé dans le traité De doctrina christiana les bases de l’explication des Saintes Lettres.

Converti à 32 [= 33] ans, il avait lu saint Paul, les Psaumes, réfuté les Manichéens. A 36 ou 37 [ans], revenu à Thagaste, il vend ce qu’il possède, vit en commun avec quelques amis. Cassissiacum avait précédé, c’est l’ébauche; Thagaste suit, c’est un commencement sérieux de couvent.

Appelé à Hippone, il forme une communauté dans le jardin que lui donne Valère. – A 45 ans, évêque, il vit encore plus en religieux.

VI. – Son retour. La mort de sa mère.

VII. – Sa vie jusqu’au sacerdoce. – Saint Augustin moine.

VIII. – Saint Augustin prêtre.

IX. – Saint Augustin évêque. Ses oeuvres. Les conciles.

X. – Ecrits de saint Augustin contre les païens.

XI. – Les manichéens.

XII. – Les ariens.

XIII. – Les donatistes.

XIV. – Les pélagiens.

XV. – Saint Augustin prédicateur.

XVI. – Correspondance de saint Augustin.

XVII. – Saint Augustin et ses livres de morale.

XVIII. – Dernières années de saint Augustin.

XIX. – Influence de saint Augustin sur l’état des esprits.

Notes et post-scriptum