Instructions données aux dames de la Miséricorde de Nismes, commencées le lundi 8 février 1836.

Informations générales
  • TD48.020
  • Instructions données aux dames de la Miséricorde de Nismes, commencées le lundi 8 février 1836.
  • Deuxième instruction.
  • Orig.ms. CT 110; T.D. 48, pp. 20-21.
Informations détaillées
  • 1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
    1 BON EXEMPLE
    1 VANITE
  • Dames de la Miséricorde de Nîmes
  • après le 8 février 1836
  • Nîmes
La lettre

Quelques personnes, frappées des paroles de Notre-Seigneur: « Que votre main gauche ignore ce que fait votre main droite », pensent que le Sauveur a voulu dire par là que toutes nos bonnes oeuvres doivent être secrètes et tellement secrètes que personne autre ne doive en être instruit que celui qui est l’objet de leur charité. Il importe de les désabuser en leur faisant comprendre la pensée véritable du Sauveur, et pour cela il faut l’expliquer par d’autres textes.

Luceat lux vestra. Obligation de s’édifier mutuellement, de répondre à l’objection que la religion ne fait aucun bien aux hommes.

Responsabilité que donne la richesse. Ou quitter sa richesse ou accepter cette responsabilité. – Les 25 francs seulement des arrhes. – Vae soli. – Nécessité de s’encourager. Voilà le but des réunions. « Lorsque deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ».

Comment donc interpréter les paroles du Sauveur? D’abord en disant que le Sauveur en voulant que nous cachions nos bonnes oeuvres, veut que nous évitions la vaine gloire. Mais on ne sait pas trop si l’on évite la vaine gloire, en disant: « Moi, je fais mes bonnes oeuvres à part. » Sentiment de satisfaction lorsqu’on est seul, lorsqu’on fait à sa tête, lorsqu’on ne consulte personne.

Crainte de mal distribuer. – Si l’on avait assez de fonds, à la bonne heure!

Notes et post-scriptum