CAREME 1837 [Notes sur 12 sujets de sermons]

Informations générales
  • TD48.038
  • CAREME 1837 [Notes sur 12 sujets de sermons]
  • Confession.
  • Orig.ms. CT 116; T.D. 48, p. 38.
Informations détaillées
  • 1 CONFESSION SACRAMENTELLE
  • février-mars 1837
  • Eglise Sainte-Perpétue, Nîmes.
La lettre

Quorum remiseritis peccata, remittuntur eis, et quorum retinueritis, retenta sunt.

Le ministre. – Le pénitent. – Le coupable.

1° Ce qui répugne dans la confession, c’est de se montrer à un homme aussi mauvais que l’on puisse être.

2° Ce qui répugne, c’est de mentir en disant qu’on est fâché d’avoir commis des fautes, que l’on commettrait peut-être si l’ocasion s’en présentait. Persuasion fausse. – Les hommes.

3° Ce qui répugne, c’est qu’on veut continuer de vivre dans le même état, dans lequel on a vécu.

On ne se confesse pas, parce qu’on n’ose pas manifester sa honte à un homme; on ne se confesse pas, parce que l’on ne peut pas avoir de regret de ses fautes, parce qu’on n’a pas la foi, parce qu’on ne sent pas tout le mérite de l’humiliation volontaire. Cor contritum et humiliatum, Deus non despicies.

On ne se confesse pas, parce que l’on n’a pas le regret de ses fautes. Quis ex vobis poterit habitare cum igne devorante?

Le prêtre en sait toujours assez. Ce n’est pas le prêtre qu’il faut voir, mais Dieu. Ce n’est pas l’homme, mais J.-C.

Pensez à la honte dont je vous parlais hier. – Quelques mots sur Dieu dans la pénitence.

On se confesse mal, parce que l’on n’a pas de douleur. Elle viendra un jour, cette douleur, et elle sera éternelle. Regret d’avoir offensé Dieu. – Attrition. – Contrition.

On se confesse mal, parce qu’on s’est mal préparé et on n’a pas le ferme propos, parce qu’on ne se prépare pas assez. – Les pécheurs qui ont passé de longues années sans se confesser et qui ne se trouvent aucune faute sur la conscience. – Examen de conscience.

[On se confesse mal,] parce qu’on se prépare trop, parce qu’on veut être rigoureux envers Dieu. – Ferme propos.

Comment se fait-il que nous fassions à Dieu tant de promesses et que nous les tenions si peu? C’est que nous manquons d’un ferme propos.

Notes et post-scriptum