- TD49.025
- [Notes de lectures et d'exercices littéraires]
- Troisième cahier. Extraits divers. Histoire romaine. Causes de sa grandeur et de sa décadence. - Maximes générales sur la politique. - Abrégé de la vie de Charles-Quint.
[Maximes générales sur la politique] - Orig.ms. CU 113, pp. 4-5; T.D. 49, p. 25.
- 1 ARMEE
1 CORRUPTION
1 FLATTERIE
1 PEUPLE
1 POLITIQUE
1 POUVOIR
1 REPUBLIQUE
1 SOUVERAIN PROFANE
2 CESAR
2 MARIUS
2 MONTESQUIEU
2 POMPEE
2 SYLLA - 1826-1830
- Paris
Une secte ne fera pas de progrès durables sans l’un des deux moyens suivants: l’un c’est d’attaquer l’autorité établie, entreprise qui sésuit et flatte la multitude; l’autre c’est de favoriser la licence des moeurs et de la volupté.
Rome ayant chassé les rois établit des consuls annuels, c’est encore ce qui la porta à ce haut degré de puissance. Les princes ont dans leur vie des périodes d’ambition, après quoi d’autres passions, l’oisiveté même succèdent, etc. Montesquieu.
Les consuls ne pouvant obtenir l’honneur du triomphe que par une conquête ou une victoire faisaient la guerre avec une impétuosité extrême. On allait droit à l’ennemi et la force décidait d’abord. Lorsque les armées passèrent les Alpes et la mer, les gens de guerre que l’on était obligé de laisser pendant plusieurs campagnes dans les pays que l’on soumettait perdirent peu à peu l’esprit de citoyens, et les généraux qui disposèrent des armées et des royaumes sentirent leurs forces et ne purent plus obéir.
Ce ne furent plus les soldats de la République, mais de Sylla, de Marius, de Pompée, de César. Rome ne put plus savoir si celui qui était à la tête d’une armée dans une province était son général ou son ennemi. Montesquieu, Grand. et Déc. des Romains.