Notes diverses.

Informations générales
  • TD49.052
  • Notes diverses.
  • [Trois ouvrages principaux parmi ceux du XIXe siècle]
  • Orig.ms. CU 120, pp. 2-4; T.D. 49, pp. 52-54.
Informations détaillées
  • 1 BEAU LITTERAIRE
    1 ENSEIGNEMENT DE L'HISTOIRE
    1 JUIFS
    1 LIVRES
    1 MORALE GENERALE
    1 PEUPLES DU MONDE
    1 PHILOSOPHIE CHRETIENNE
    1 REFLEXION
    1 TRAVAIL DE L'ETUDE
    2 BONALD, LOUIS DE
    2 DAVID, BIBLE
    2 HESIODE
    2 HOMERE
    2 ISAIE, PROPHETE
    2 LAMENNAIS, FELICITE DE
    2 MAISTRE, JOSEPH DE
    2 PINDARE
    2 PLATON
    2 SALOMON
  • 1829-1830
  • Paris
La lettre

Parmi les ouvrages du XIXe siècle, où la philosophie s’est vengée elle-même des injures que lui portèrent les hommes qui prirent son masque pour tout renverser, nous en remarquerons trois principaux, où la critique a rarement lieu de s’exercer et la méditation beaucoup. Ce sont les Recherches philosophiques, l’Essai sur l’indifférence et les Soirées de Saint Pétersbourg. Je ne sais si je leur assigne leur ordre véritable pour le mérite, mais il me semble que, dans la marche à suivre pour les études, ils ont chacun leur rang convenable.

M. de Bonald nous donne des principes, que M. de Lamennais développe et dont l’application peut être faite sur les oeuvres de M. de Maistre, sujettes quelquefois à un peu trop d’esprit paradoxal. Le point de vue dans lequel j’entreprends la lecture de ces ouvrages peut paraître nouvelle [= nouveau]. J’y cherche à creuser les mines que ces hommes ont indiquées. Je recueillerai donc leurs renseignements et je m’efforcerai de m’enrichir un peu des trésors qu’ils ont bien voulu nous laisser.

1° Recherches philosophiques.

2° Essai sur l’indifférence.

3° Soirées de Saint-Pétersbourg.

Recherches philosophiques.

On peut dire de M. de Bonald qu’il dit beaucoup en peu de mots. On peut dire le contraire du myrmidon qu’on a voulu lui opposer et dont les deux volumes tiendraient, si l’on voulait omettre les répétitions, en deux pages, tandis qu’une seule phrase de M. de Bonald entraîne dans des considérations immenses sous tous les rapports. Mais ces considérations sont purement philosophiques, parce que M. de Bonald qui a peu lu emprunte tout à son génie. Comme je ne veux donner ici que des esquisses très rapides, que j’arrangerai ailleurs, j’entre en matière sur-le-champ.

Recherches, chap. I, t. I. « Si les premiers philosophes ont été partout des poètes et des moralistes, certes il avait bien le droit de prendre place parmi les nations les plus éclairées ce peuple, qui nous offre dans les écrits de ceux qu’il appelle ses prophètes et ses docteurs, des modèles de la plus sublime poésie, et, sous la forme de proverbes et de maximes, les leçons à la fois les plus hautes et les plus neuves de morale et de politique, et les règles les plus sages pour la conduite de la vie. « Et si c’est là de la philosophie, sans doute il y en a bien autant dans Isaïe, David ou Salomon, que dans Homère, Pindare, Hésiode ».

On peut en tirer pour sujet de la philosophie des prophètes. Avant on a dit: Le peuple juif ne connut jamais le nom de philosophie. Les causes offrant une ample matière [incompréhensible].

L’antiquité ravie par la beauté de son génie et la sublimité de sa doctrine, le nomma le divin Platon, et nous verrons plus d’une fois ses opinions reparaître dans les systèmes modernes de philosophie les plus accrédités et toujours exciter le même enthousiasme.

Causes de cet enthousiasme.

Recherches, p. 12, p. 14. – Rechercher de quels éléments se compose la doctrine de Platon. – Pourquoi les philosophes anciens ne comprirent-ils jamais la société?

Notes et post-scriptum