[Analyses et extraits d’ouvrages des Pères. 1837-1840]

Informations générales
  • TD49.345
  • [Analyses et extraits d'ouvrages des Pères. 1837-1840]
  • [Saint Ephrem. Notes et extraits]
  • Orig.ms. BK1, pp. 131-133 et 135-139; T.D. 49, pp. 345-353.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 ANACHORETES
    1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
    1 APOSTOLAT DE LA VERITE
    1 BONHEUR
    1 CANTIQUES
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 COLERE
    1 CONCILE OECUMENIQUE
    1 CONTRITION
    1 DIACONAT
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 DONS DU SAINT-ESPRIT
    1 ENNEMIS DE L'EGLISE
    1 ENSEIGNEMENT DE L'ECRITURE SAINTE
    1 ENSEIGNEMENT DE LA PATROLOGIE
    1 EPREUVES
    1 ESPERANCE
    1 FAMINE
    1 FIDELITE
    1 GLOIRE DE DIEU
    1 HERESIE
    1 HUMILITE
    1 JESUS-CHRIST JUGE
    1 JUGEMENT DERNIER
    1 LIVRES
    1 LUTTE CONTRE LE MAL
    1 MIRACLE
    1 MOINES
    1 MORTIFICATION
    1 PAGANISME
    1 PERSECUTIONS
    1 PRATIQUE DES CONSEILS EVANGELIQUES
    1 PREDICATION
    1 PRUDENCE
    1 REFORME DE LA VOLONTE
    1 SAINTETE
    1 SIMPLICITE
    1 SUPERIEUR DE COMMUNAUTE
    1 TEMPERANCE
    1 THEOLOGIE
    1 TRAVAIL MANUEL
    1 TRIOMPHE DE L'EGLISE
    1 TRIPLE CONCUPISCENCE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VIERGES CONSACREES
    1 VOCATION
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 ADAM
    2 ARIUS
    2 BARDESANE
    2 BASILE, SAINT
    2 CONSTANTIN LE GRAND
    2 EPHREM, SAINT
    2 GREGOIRE DE NAZIANCE, SAINT
    2 JACQUES, SAINT
    2 JEAN CHRYSOSTOME, SAINT
    2 MANES
    2 MARIE DE BETHANIE
    2 MARTHE, SAINTE
    2 PAUL DE SAMOSATE
    3 EDESSE
    3 EGYPTE
    3 NICEE
    3 NISIBE
  • 1837-1840
La lettre

[A. Notes sur saint Ephrem]

Lorsque l’Eglise victorieuse des persécutions, fortifiée par la guerre, triomphante du paganisme, eut avec Constantin pris possession de l’empire romain, des hommes se trouvèrent qui voyant le mal envahir de tous côtés, ne trouvèrent pas le monde assez parfait pour leur vertu, soit qu’ils prévissent les maux qui allaient fondre sur l’empire, soit qu’ils désespérassent de le ramener à la vraie foi et à la pratique des enseignements évangéliques. Il se trouva des hommes qui fuirent dans les déserts et qui allèrent demander à la solitude une paix que le monde n’avait pas. Ces hommes trouvèrent dans les déserts d’autres chrétiens, qui ne se trouvant pas assez forts pour témoigner de leur foi devant les tyrans avaient pris la fuite. D’abord ce furent des anachorètes vivant séparés les uns des autres, se livrant aux travaux des mains pour gagner leur vie et passant le reste du temps en oraison. Leur prière sans doute était efficace et arrêtait bien des châtiments de Dieu.

Parmi ces hommes il s’en trouvait que la fatigue du monde, le désespoir de la société d’alors, le désir d’échapper aux dangers poussaient vers la solitude, mais qu’une voix impérieuse repoussait vers le monde. Ainsi saint Chrysostome, saint Augustin, saint Basile, saint Grégoire de Nazianze. Un des Pères dont la vie est la plus frappante sous ce rapport est celle de saint Ephrem. Chez les autres Pères, c’étaient souvent des circonstances indépendantes de leur volonté qui les mettaient sur la chaire épiscopale; saint Ephrem, au contraire, refusa constamment et l’épiscopat et la prêtrise. Lorsqu’on vient le chercher au désert, il fuit. Lorsqu’il se croit poussé vers le monde, il descend de la caverne qui lui servait de cellule. Vous le voyez alors lutter contre l’hérésie, lutter corps à corps avec elle, et, quand il l’a chassée de la ville qu’il a prise sous sa protection, revenir à sa retraite et n’ouvrir la bouche que pour faire retentir aux oreilles des religieux réunis autour de lui les terreurs des jugements de Dieu.

Il paraît que saint Ephrem naquit à Nisibe, vers l’époque où saint Jacques gouvernait l’église de cette ville. Fils d’un prêtre des idoles, il fut obligé de fuir la maison paternelle. Saint Jacques lui donna une place dans son clergé et l’amena au concile de Nicée. Saint Jacques étant mort, saint Ephrem alla se fixer à Edesse. On ne sait pourquoi il choisit cette ville pour exercer son zèle. Obligé de gagner sa vie, il servait dans une maison de bains. Son zèle le portait à attaquer les hérétiques et les païens. Cette vie dura peu. Un saint religieux lui persuada de venir se préparer dans la retraite, il le suivit. Ce fut alors qu’il commença ses commentaires sur l’Ecriture Sainte qui engagèrent son maître [?]. Sa réputation dans la science des Livres Saints le força à descendre à Edesse; il y combattit les hérétiques avec un zèle tel que ceux-ci effrayés le poursuivirent avec un tel acharnement qu’ils le forcèrent à se cacher pour se soustraire à leur fureur. Retiré dans la solitude, il y composa de nouveaux livres contre les hérétiques et eut le bonheur d’en ramener plusieurs. Le bruit de la sainteté des moines de l’Egypte et de la gloire de saint Basile de Césarée lui donna le désir de visiter les monastères de la Thébaïde, à cet homme que Dieu avait montré comme une colonne de feu soutenant l’Eglise. Huit ans se passèrent à parcourir la Thébaïde. Il vit Basile et l’amitié unit bientôt ces deux défenseurs de la foi. Basile voulait l’ordonner prêtre, mais l’honnêteté d’Ephrem s’y refusa; à peine souffrit-il qu’il lui imposa les mains pour le diaconat. – Réflexions sur l’amitié des saints.

On apprend à Ephrem qu’Edesse est la proie des hérétiques; il se sépare de Basile. Edesse était ravagée par l’hérésie, mais c’était surtout celle de Manès, prêchée par Bardesane, qui faisait le plus de ravages. Saint Ephrem attaque de front toutes les erreurs, et son zèle est couronné du plus grand succès. Bardesane avait glissé son venin dans des chansons obscènes, dont le nombre correspondait à celui des psaumes. Ephrem pour opposer à ce moyen de séduction un remède directement contraire, écrivit dans la poésie orientale de nombreux cantiques sur les principaux mystères de la religion, et les fit chanter dans l’église par des choeurs de vierges qu’il dirigeait lui-même. Dieu donna à ses paroles une vertu nouvelle en lui accordant le don des miracles. Aussi obtint-il d’arracher ce peuple aux erreurs de Bardesane, mélange de manichéisme et d’astrologie, celles d’Arius, celles de Paul de Samosate. Ses travaux l’appelaient à l’épiscopat, Basile le voulait pour successeur; mais son humilité lui fit refuser encore.

Vainqueur de l’hérésie, il se retira de nouveau dans les montagnes. Ce fut là que le Seigneur lui révéla la mort de son ami. Une famine faisant d’horribles ravages à Edesse, il descendit encore pour secourir les pauvres. Il obtint des riches d’abondantes aumônes et établit un si bon ordre que peu s’aperçurent du fléau. La famine passée, il revint dans la chère solitude où il mourut.

Les oeuvres de saint Ephrem peuvent être divisées en quatre parties: ses oeuvres spirituelles adressées aux religieux, ses sermons, ses explications de l’Ecriture et ses oeuvres de controverse contre les hérétiques.

[B] Extraits de saint Ephrem.

Tome I, p. 3 (1). – Heureux l’homme qui a l’amour de Dieu! Il porte Dieu en lui-même, car Dieu est amour et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu. Celui qui aime préfère Dieu à toute chose. Celui qui a l’amour ne craint point, car l’amour bannit la crainte. Celui qui aime ne méprise jamais personne, ni grands ni petits, ni l’homme en honneur, ni l’homme sans gloire, ni le pauvre, ni le riche… Celui qui aime fait la volonté de Dieu et est son disciple… Heureux donc celui qui possède l’amour et qui par lui s’élance vers Dieu, parce que Dieu connaissant ce qui lui appartient le recevra dans son sein. Il sera admis dans la société des anges, il régnera avec le Christ celui qui agit selon la charité; car par l’amour Dieu le Verbe est descendu sur la terre, par l’amour le paradis nous a été ouvert, le chemin vers le ciel nous a été montré. Nous étions ennemis de Dieu; par l’amour nous avons été réconciliés à lui. Nous disons donc avec raison que Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu. De virt. et vit.

p. 52 (2). – De même qu’au milieu de la nuit, lorsque la nature humaine est plongée dans le sommeil, un grand bruit se fait entendre tout à coup dans le ciel, d’affreux tonnerres, des éclairs épouvantables glacent d’effroi. La terre sera ébranlée, la foudre et les éclairs jetteront l’effroi et la consternation, des ténèbres profondes envelopperont les hommes, un tonnerre rapide répandra la terreur sur la terre, la trompette formidable retentira du haut du ciel, agitera les morts, réveillera ceux qui dorment depuis des siècles. Les cieux et leurs puissances seront agités, la terre fumera comme l’eau de la mer devant la face et la gloire de Dieu; un feu épouvantable parcourra sa surface, la purifiant de ses crimes qui la souillaient. L’enfer ouvrira ses portes éternelles, la mort sera détruite; la poussière corrompue de la nature humaine, à la voix de la trompette, reprendra la vie. Ce sera un moment vraiment admirable, où comme la multitude des poissons dans l’océan on verra dans les entrailles de la terre un nombre infini d’ossements humains s’agiter, se rapprocher, s’unir selon leur place. Et tous se levant, ils diront: Gloire à celui qui nous rassemble et nous ressuscite par son amour! Alors les justes se réjouiront, les saints seront dans la joie, les vrais religieux se réjouiront de leurs travaux et de leurs fatigues; les martyrs, les apôtres, les prophètes seront couronnés. Heureux celui qui sera jugé digne de voir à cette heure comment seront enlevés dans les nuages, à la rencontre de l’époux immortel ceux qui l’avaient aimé et qui avaient accompli sa volonté! Car chacun se lèvera dans les hauteurs des cieux selon qu’il aura travaillé à sa perfection, et chacun jouira de la gloire selon qu’il aura purifié son coeur, et chacun sera enivré de son amour selon qu’il aura désiré après lui. Le premier homme, Adam, sera dans l’étonnement en voyant ces choses grandes et terribles, et comment de lui et de sa compagne sont sorties ces nations sans nombre et cette multitude de générations, et s’étonnant de plus en plus, il rendra gloire à Dieu créateur. Des êtres d’une même nature et sortis d’une même source, les uns ont en partage le royaume et le paradis, et les autres le feu. Gloire à la sagesse de Dieu seul!

Mes bien-aimés, je me suis ressouvenu de cette heure et j’ai frémi; j’ai pensé à ce jugement formidable et j’ai été glacé d’épouvante; j’ai pensé aux délices du paradis et j’ai versé des larmes jusqu’à ce qu’il ne me reste plus la force de pleurer. Car j’ai passé mes jours dans la négligence et l’incurie, j’ai consommé mes ans dans des pensées coupables. Comment ils se sont évanouis, je l’ignore. Mes jours se sont écoulés et mes fautes n’ont fait que s’accroître. Malheur, malheur à moi! Sermo asceticus.

158 (2). – Un jour, de grand matin, je me levai et je sortis avec deux Frères d’Edesse, la ville bénie, et je jetai les yeux vers lui et je le considérai comme un miroir pur répandant avec majesté la lumière de ses astres vers la terre, et dans mon admiration je disais: S’ils brillent d’un tel éclat, que sera-ce des justes et des saints qui ont fait la volonté du Dieu saint; à l’heure où viendra le Seigneur, combien ne brilleront-ils pas de la lumière ineffable de la gloire du Sauveur? Tout à coup me rappelant le terrible avènement du Christ, mes os tremblèrent, mon âme et mon corps furent saisis d’horreur, je pleurai dans le déchirement de mon coeur et je dis avec des sanglots: Comment serai-je trouvé, moi pécheur, dans cette heure terrible? Comment paraîtrai-je devant le tribunal du juge redoutable?… Sermo compunctionis, p. 158.

166 (1). – Embrassez la mortification. – C’est le principe – de peur d’être vaincu par la concupiscence et d’avoir le dessous dans le combat, car l’habitude est une seconde nature, et l’habitude du relâchement ne souffre plus la mortification. Sans cesse elle bâtit et renverse, sans cesse elle pèche et se repent. Mon frère, si vous vous accoutumez au relâchement dans la guerre qui vous est faite, le titre de votre arrêt sera réglé pour l’éternité. Celui qui s’accoutume à se laisser vaincre sur quelque point par la concupiscence, lutte sans cesse contre sa conscience, sans cesse il est tourmenté, et lorsqu’il se montre avec un air de piété et de joie, il est sans cesse dans la tristesse intérieure, à cause des reproches du remords. Sermo paraeneticus.

202 (1). – Chacun doit achever l’édifice qu’il a entrepris de bâtir, avec patience et humilité, car l’inconstance dans les habitudes et l’instabilité de la pensée entraînée d’un lieu à un autre lieu, d’un ouvrage à un autre ouvrage, produit un fruit acerbe, et toutefois elle produit un fruit. Elle trouble l’esprit et prépare la chute du religieux. S’il est dans le couvent, elle lui fait désirer le désert, parce qu’il trouvera une grande quiétude. Est-il dans le désert, elle l’engage de le quitter comme un lieu trop horrible et sans consolation. Prima adhortatio ad novitium de virtute.

207 (1). – Soyez simple comme la colombe, prudent comme le serpent, car vous marchez au milieu des loups. Songez à ce que je vous dis, mon frère, ne craignez point de mourir pour le Christ sur un gibet, ou par l’épée, dans un cachot, dans les eaux d’un fleuve ou dans les flots de la mer. Que la crainte des hommes ne vous fasse pas perdre la continence, car bientôt vous ne serez qu’un peu de poussière. Soit donc que vous soyez dans le couvent ou dans le désert, ne méprisez ni la charité ni la tempérance. Soyez saint, parce que je suis saint, dit le Seigneur, et ailleurs: Celui qui s’abaisse sera élevé. Celui-ci est humble qui prêche la vertu par ses actions.

L’homme humble ne s’enorgueillit point, il ne s’enfle point de servir Jésus- Christ, parce qu’il craint. L’homme humble ne compte point sa volonté; en présence de la vérité, il obéit. L’homme humble ne porte pas d’envie à l’avancement des autres, ni ne se réjouit de leur chute; il se réjouit avec les heureux, pleure avec les affligés. L’homme humble n’est abattu ni par la pauvreté, ni par l’indigence, il ne s’oublie point dans la prospérité et la gloire. L’homme humble déteste l’égoïsme, aussi ne cherche-t-il pas les premières places, mais il se considère dans cette vie comme le passager sur un vaisseau. Ibidem – Exhort. 2.

217 (1). – Si vous vous mettez sous la direction des pères spirituels, ce n’est pas lorsqu’on vous sert et lorsque vous entendez des paroles flatteuses que paraît la force de votre foi, mais lorsque vous supportez les mépris et les châtiments. Un animal sauvage même, lorsqu’on le flatte, s’adoucit et s’apprivoise. Ne vous emportez pas contre celui qui vous corrige, si vous voulez devenir un vase d’élection, mais apprenez le progrès de l’humilité et de l’obéissance dans le Seigneur. C’est vers ce but que vous tendez, si considérant sa gloire vous l’admirez pour vous. De virtute, cap. II.

228 (1). – Nous serons enfin capables d’étudier les sciences divines, lorsque triomphant de nos passions nous aurons expulsé de nous tout désir terrestre et que nous aurons délivré notre esprit de toute pensée étrangère. Alors la grâce du Saint-Esprit trouvant le repos en nous, nous donnera l’intelligence et éclairera nos coeurs, de même qu’une lampe préparée et pleine d’huile dans laquelle le feu saisit l’aliment qui lui est offert et en fait jaillir une lumière qui se répand sur les assistants. Ibid., cap. X.

235 (1). – Il est deux genres de tribulations qui affligent tout homme sous le soleil: l’une selon Dieu, l’autre selon le monde. Il est impossible de passer la vie présente sans être exposé à l’une d’elles, soit qu’elle vienne de Dieu, soit qu’elle vienne du monde. La tribulation du monde est amère et sans récompense, celle de Dieu porte avec elle l’espoir de la vie éternelle. Accepte donc celle que tu as choisie avec sagesse; n’écoute plus tes vaines pensées qui te seraient nuisibles, mais invoque avant tout le Seigneur quand tu en es assailli, ensuite prends conseil d’un homme sage et craignant le Seigneur. Si tu n’écoutes pas les conseils de ceux qui craignent le Seigneur, tu seras comme une ville sans rempart, dans laquelle l’ennemi entrera quand il voudra et qu’il ravagera.

In illud: attende tibi qui, cap. V.

Passion (1). – Heureux celui qui, semblable à un prudent agriculteur, cultive les vertus, plante une vigne spirituelle, la vendange et remplit ses pressoirs des fruits de la vie dans le Seitgneur!

Heureux celui qui reste pieusement dans sa cellule, comme Marie aux pieds du Seigneur, et comme Marthe est empressée à recevoir son Sauveur et son maître!

Heureux celui qui, embrasé de l’amour du Seigneur, consume en lui toute pensée impure, toute souillure de son âme!

Heureux celui qui a trouvé cette pierre précieuse céleste et qui ayant tout vendu sur la terre l’a achetée seule!

Heureux celui qui au moment du passage, lorsque l’âme sera séparée du corps dans la crainte et les gémissements, aura des motifs de confiance!

Les anges viendront recevoir son âme, la séparer de son corps et la placer devant le tribunal du juge immortel et terrible… L’âme du pécheur, obligée de quitter le corps et considérant ses actions, leur dira dans la crainte: Laissez-moi une heure, jusqu’à ce que je sorte, et toutes ses actions lui répondront à la fois: C’est toi qui nous as faites, nous nous présenterons devant Dieu avec toi.

Notes et post-scriptum