Sujets d’instructions données aux Dames de Miséricorde 1838-1839

Informations générales
  • TD51.053
  • Sujets d'instructions données aux Dames de Miséricorde 1838-1839
  • [II] SUR LA NECESSITE DE VIVRE CONFORMEMENT A SA CROYANCE
  • Orig.ms. BM5, pp. 11-12; T.D. 51, pp. 53-54.
Informations détaillées
  • 1 BUT DE LA VIE
    1 PRATIQUE RELIGIEUSE DES LAICS
  • Dames de Miséricorde.
  • 1838-1839
La lettre

Lutte qui s’établit entre la foi et les vices et les mauvaises habitudes. Un coeur plein de pensées de Dieu et de pensées du monde. Si Dominus Deus est, sequimini illum.

Obstacles à l’instruction, la conduite lâche.

Lorsque Jésus-Christ disait à ses disciples qu’il était la voie, la vérité et la vie, en se présentant comme la vie par excellence, il leur montrait le but auquel ils devaient s’efforcer d’atteindre la récompense, le repos de la patrie, la vie véritable auprès de laquelle la vie d’ici-bas n’est rien, que dis-je est une mort. Mais pour arriver à ce but il faut suivre une route. Cette route, c’est lui-même. Je suis la voie; pour parcourir ce chemin, il faut être éclairé et la vérité est notre lumière, mais il est inutile que le but nous soit proposé, qu’une lumière nous soit offerte pour guider nos pas, si la route demeure déserte et si nous n’entreprenons jamais de la parcourir. A quoi vous servirait, mes Dames, d’avoir connu votre religion si vous ne la mettez en pratique. Aussi je viens aujourd’hui vous parler de la nécessité d’unir la pratique de vos devoirs et des vertus de votre position à la connaissance de votre religion. Premièrement, parce qu’il est impossible de connaître sa religion à fond, si on ne la pratique pas; secondement, parce qu’il est inutile de la connaître; 3° parce qu’il est dangereux de la connaître.

Impossibilité de connaître sa religion, si on ne la pratique pas.

1° Il est impossible de connaître sa religion, si on ne la pratique pas. Mais, mes Dames, il n’est aucune science qui n’ait avec elle certaines connaissances pratiques, et qu’il est indispensable de mettre en pratique, si on veut en connaître la valeur. L’histoire, la philosophie, le droit. Un médecin sans théories; un avocat sans cause ne connaissent pas leur science. Et les sciences n’ont d’importance que selon les résultats qu’elles présentent.

Voyez l’influence de la philosophie.

Et Jésus-Chrsit n’a-t-il pas dit: On connaît un arbre à ses fruits.

Notes et post-scriptum