[Notes d’instructions destinées à la Maison de l’Assomption vers 1850]

Informations générales
  • TD51.078
  • [Notes d'instructions destinées à la Maison de l'Assomption vers 1850]
  • [Trois textes sur le dévouement]
  • Orig.ms. BN1, p. 71 et BN3 et 4; T.D. 51, pp. 78-79.
Informations détaillées
  • 1 DEVOIR
    1 OUBLI DE SOI
  • Collège de l'Assomption. Nîmes.
  • vers 1850
La lettre

[1] DU DEVOUEMENT.

Le devoir c’est la dette que tout homme est tenu de payer à Dieu, à la société, à lui-même.

Qui dit sentiment du devoir, dit amour de la justice.

Cela est beau, mais on peut aller plus loin encore.

Jésus-Christ ne nous devait rien, il s’est donné, sacrifié, dévoué.

Ce même sentiment se trouve dans le coeur de l’homme, mais affaibli, mais incompris.

Il y a mieux dans le christianisme, aucune doctrine n’a plus développé l’esprit de dévouement.

L’idée du bien plus nettement posée.

La vue des récompenses.

Le modèle de dévouement offert par Jésus-Christ.

L’amour de Dieu.

Le secours de la grâce.

Tout cela pousse au dévouement.

Or le dévouement s’en va avec le christianisme, il s’en va tous les jours. Quelle peine de l’allumer en vous, cependant il faut que vous soyez des hommes de dévouement. Soyez des hommes tout nouveaux par le dévouement, rien n’est plus combattu par la prudence du siècle. Le dévouement se trouve chez les nations jeunes, il fuit les vieilles nations.

[2] DEVOUEMENT(1).

Le devoir, c’est la dette à payer à Dieu, à la société, à vous-même. Le sentiment du devoir c’est l’amour de la justice. Mais le chrétien va au-delà.

J.C. ne nous devait rien il s’est donné, il s’est livré, dévoué.

Or ce sentiment Dieu l’a mis dans le coeur de l’homme, – Curtius; mais aucune doctrine n’a développé le dévouement comme le christianisme.

La vue des récompenses. L’idée du bien plus nettement connue. L’exemple de J.-C.. La grâce de Dieu. Or le dévouement s’en va avec le christianisme, il faut le relever.

[3] DU DEVOUEMENT(1).

La loi ancienne et la loi nouvelle.

Le sacrifice, le don de soi.

L’immolation = la lutte.

J’ai abordé la question des ordres religieux, mais je n’ai certes pas tout dit à ce sujet, j’ai présenté quelques considérations générales tirées de la lutte de l’homme contre ses mauvais désirs. Autour des ordres religieux il y a autre chose, les associations, mais pour bien comprendre ceci il faut poser quelques principes.

Lutte de l’Eglise contre le mal.

Corporations, mais des armes diverses.

Mais outre cela, les corporations au moyen âge, les tiers-ordres.

Désirs, buts.

Nécessité des principes chrétiens, sans quoi on ne peut rien faire, et encore ce principe chrétien soutenu par une énergie religieuse; ce qu’on peut faire, tout ce que l’on voudra par les associations.

Peut-on espérer faire quelque chose au-dehors des principes religieux?

Notes et post-scriptum
1. Sur feuille séparée.