Conférences sur la théologie mystique commencées le 11 novembre 1872.

Informations générales
  • TD52.232
  • Conférences sur la théologie mystique commencées le 11 novembre 1872.
  • Douzième Conférence. - Amour, justice, miséricorde de Dieu.
  • Orig.ms. BO10, pp. 85-95; T.D. 52, pp. 232-233.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DIVIN
    1 BIEN SUPREME
    1 COURS PUBLICS
    1 FRERES ASSOMPTIONNISTES
    1 JUSTICE DE DIEU
    1 LUTTE CONTRE LE CORPS
    1 MISERICORDE DE DIEU
    1 THEOLOGIE MYSTIQUE
    1 VOLONTE
    1 VOLONTE DE DIEU
  • Etudiants assomptionnistes
  • novembre 1872 - février 1873
La lettre

Deus charitas est. Il y a un amour en Dieu.

Dieu veut, et il aime ce qu’il veut. L’amour tend au bien ou au mal.

Le bien surtout est l’objet du désir, l’intelligence précède.

Ignoti nulla cupido.

L’amour est le premier acte de la volonté.

Là où il y a volonté, il faut qu’il y ait amour.

La faculté de connaître ne vaut que par la faculté de désirer.

En Dieu seulement cela se fait en dehors des sens.

Et c’est là ce que doit être notre effort,

D’aimer au-dessus de l’empire des sens.

L’amour par la foi, la plus pure des connaissances.

Tout cela nous transporte au-dessus de la matière.

Aimer, c’est vouloir du bien à quelqu’un en voulant s’unir à lui.

Dieu s’aime et n’a pas besoin d’autre chose que ce qu’il se donne.

En Dieu c’est sans [nulle] composition, parce que Dieu est son bien.

Mais nous ne sommes pas à nous-mêmes notre bien.

Nous avons besoin d’un autre bien, qui est Dieu.

Malheur à nous, si nous cherchons les créatures!

Dieu aime tout en tant qu’être, il aime l’être qu’il a fait,

Et non les défauts des êtres.

Dieu n’aime pas également tous les êtres.

Mais mystère! Il les aime selon leur perfection qu’il a faite,

Mais aussi selon perfection acquise par leur volonté.

Et si leur volonté concourt, il les y aide.

Justice en Dieu.

Dieu ne doit rien.

Mais après un certain ordre établi, il donne la justice et le châtiment.

Miséricorde, miserum cor.

Union de la justice et de la miséricorde.

Notes et post-scriptum