A des dames ou jeunes filles

NOV 1863 Nîmes Tertiaires Dames
Informations générales
  • A des dames ou jeunes filles
  • Retraite [sur la Passion], commencée le 8 novembre 1863
    Vingt-quatrième instruction [Le coup de lance]
  • BZ 5 (notes de Cécile Varin), pp. 70-71.
Informations détaillées
  • 1 LUTTE CONTRE LE MONDE
    1 PASSION DE JESUS-CHRIST
    1 PREFACE
    1 PURIFICATIONS SPIRITUELLES
    1 REFORME DU COEUR
    1 RESURRECTION DE JESUS-CHRIST
    1 VOIE UNITIVE
    2 VARIN d'AINVELLE, CECILE
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Dames
  • Du 8 au 15 novembre 1863
  • NOV 1863
  • Nîmes
  • Prieuré des Religieuses de l'Assomption
La lettre

Un des soldats lui ouvrit le côté d’un coup de lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.

Première considération. De même que N.S. laissa ouvrir son coeur afin qu’il ne restât plus en lui une seule goutte de son sang, ainsi nous devons exprimer de notre coeur tout amour, toute affection que nous aurions pour les créatures en dehors de lui. Il faut qu’il ne reste dans notre coeur aucune attache pour aucune chose créée quelque petite qu’elle soit. Il faut, pour ainsi dire, prendre son coeur et le tordre afin d’en exprimer tout et le rendre vide comme fut celui du divin Maître.

Deuxième considération. De même que N.S., après avoir répandu son sang jusqu’à la dernière goutte, le reprit et le réunit à la divinité après sa résurrection, ainsi, mes filles, après avoir renoncé à tout vous revivrez en Dieu par une union qui s’opérera d’autant plus intimement que votre coeur sera plus vide des créatures. Plus une âme se purifie et se détache de tout, plus N.S. vient vivre en elle et lui communique cette vie glorieuse qu’il avait reprise après sa résurrection. Lorsque vous assistez à la messe et que le prêtre dit: Sursum corda, répondez de tout votre coeur: Habemus ad Dominum. Tout amour pour une chose créée détourne du créateur une partie de notre puissance d’aimer déjà si bornée et l’union parfaite avec Dieu ne peut s’effectuer qu’autant qu’il ne reste pas un grain de sable entre lui et l’âme chrétienne.

Notes et post-scriptum