Aux Adoratrices

21 JAN 1865 Nîmes ADORATRICES
Informations générales
  • Aux Adoratrices
  • [Renouvellement de voeux]
  • CC 4, pp. 53-55 (carnet d'Isabelle de Mérignargues).
Informations détaillées
  • 1 CIEL
    1 EFFORT
    1 PERFECTION
    1 PERSEVERANCE
    1 PROFESSION TEMPORAIRE
    1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
    1 VOEUX DE RELIGION
    2 AMALRIC, MARIE
    2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
    3 CONSTANTINOPLE
  • Adoratrices du Saint-Sacrement
  • ADORATRICES
  • 21 janvier 1865
  • 21 JAN 1865
  • Nîmes
La lettre

Ste Agnès, 21 janvier 1865.

Jour de renouvellement.

Au-dessus de vous, mes filles, il me semble que plane l’âme de celle qui n’est plus, de notre Soeur Jeanne-Marie(1)… qu’elle est là comme témoin des liens qu’elle a portés avec vous et que vous allez renouveler dans un instant. Ces mêmes liens l’ont aidée à acquérir le bonheur dont elle jouit maintenant, comme ils vous aideront à la rejoindre dans le ciel, si vous y êtes fidèles et si vous les rendez de plus en plus forts et étroits.

C’est dans la chasteté, c’est dans la pauvreté, c’est dans l’obéissance selon votre position que vous devez arriver à la perfection, mes filles. Voyez, examinez la mesure dans laquelle vous vous y porterez cette année.

Il y a comme une relation entre le souvenir de la mort de votre Soeur et les liens que vous allez renouveler. C’est elle cette année qui manque à l’appel. Pouvez-vous vous répondre que dans un an vous serez toutes là réunies et qu’une d’entre vous ne manquera pas à la cérémonie…

Prenez donc ces liens; tenez-les surtout de manière à ce qu’ils vous aident à arriver à la perfection à laquelle vous êtes appelées; de manière aussi à ce qu’ils soient le gage de votre bonheur à venir…

Jésus-Christ que je vais vous donner comme le gage de votre Eternité bienheureuse, sera le témoin de vos résolutions, de vos efforts, comme il en sera la récompense un jour…

Notes et post-scriptum
1. Marie Amalric, décédée au début de septembre 1863. Membre du Tiers-Ordre de l'Assomption, elle fut l'une des premières adoratrices. Dans une lettre de Constantinople, en 1863, le P. d'Alzon l'appelle "ma très chère petite infirme du bon Dieu".