Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes

1846 Nîmes Tertiaires Hommes
Informations générales
  • Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
  • Cahier des procès-verbaux 1845-1847
    41 à 44. Du 23 novembre au 19 décembre 1846
  • DI 208-210, pp. 51-56.
Informations détaillées
  • 1 ABUS DES GRACES
    1 ADORATION DU SAINT-SACREMENT
    1 APOSTOLAT DES TERTIAIRES
    1 BAVARDAGES
    1 BEAU CHRETIEN
    1 BEAUTE DE MARIE
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DESIR DE LA PERFECTION
    1 DEVOTIONS
    1 EDUCATION RELIGIEUSE
    1 ENSEIGNEMENT DE L'HISTOIRE
    1 ESPRIT CHRETIEN
    1 EXAMEN DE CONSCIENCE
    1 EXERCICES RELIGIEUX
    1 FIDELITE A LA GRACE
    1 FOI
    1 FORMATION DE JESUS CHRIST DANS L'AME
    1 FORMATION DES JEUNES AUX VERTUS
    1 GRACES
    1 GRAVITE
    1 HUMILITE
    1 IMITATION DE JESUS CHRIST
    1 IMMACULEE CONCEPTION
    1 JANSENISME
    1 LACHETE
    1 LIBERTE
    1 LUTTE CONTRE SOI-MEME
    1 MAITRISE DE SOI
    1 MESSE DE MINUIT
    1 MUSIQUE RELIGIEUSE
    1 MYSTIQUE
    1 NATIVITE
    1 OEUVRES DE PIETE
    1 ORDRE SURNATUREL
    1 PAGANISME
    1 PARESSE
    1 PAUVRETE
    1 PREDESTINATION
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 PROTESTANTISME
    1 REGLE DU TIERS-ORDRE
    1 RENONCEMENT
    1 RENOUVELLEMENT
    1 RESPECT HUMAIN
    1 ROUTINE
    1 SENTIMENTS
    1 SIMPLICITE
    1 TIEDEUR
    1 TIERS-ORDRE MASCULIN
    1 VERTU D'OBEISSANCE
    1 VIE DE SACRIFICE
    1 VIE DE SILENCE
    1 VOIE UNITIVE
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
    2 CARDENNE, VICTOR
    2 CUSSE, RENE
    2 DECKER, FRANCOIS-JOSEPH
    2 DUROZOY
    2 FERRY, FRANCOIS-LEON
    2 GAIRAUD, ABBE
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 HENRI, EUGENE-LOUIS
    2 HENRI, ISIDORE
    2 JOVENICH
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MONNIER, JULES
    2 PRADEL, ABBE
    2 ROCHER
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
    2 THERESE, SAINTE
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 BETHLEEM
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Hommes
  • du 23 novembre au 19 décembre 1846
  • 1846
  • Nîmes
  • Collège de l'Assomption
La lettre

[41] Séance du 23 novembre 1846.

Etaient présents: MM. Eug. Henri, Tissot, Pradel, Cusse, Blanchet, Cardenne, Isidore Henri – Jovenich, Monnier – Gairaud, Sauvage, Rocher, Ferry, Durand.

Présidence de M. d’Alzon.

M. d’Alzon envisage les pratiques du T.O. à un point de vue particulier. Nous faisant suivre le mouvement religieux qui se manifeste aujourd’hui dans les arts, où l’on tend à revenir au Xème, nous montrant les efforts essayés en architecture, en peinture, en sculpture, par des artistes sérieux et convaincus, pour réagir contre les idées païennes de la Renaissance, et l’influence du protestantisme, il nous indique comme objet d’étude l’avenir de l’art chrétien, l’union de la beauté de la forme païenne et de la pensée chrétienne heureusement mélangées.

Dans l’ordre de la pratique religieuse, la piété n’aspire-t-elle pas également à retrouver la prière poétique du Moyen Age, qui avait su harmonieusement unir la pratique et l’art? Là aussi une interruption a eu lieu dans les traditions chrétiennes. La prière est dépouillée de certaines formes consacrées, dont le mysticisme l’avait revêtue, et ses derniers accents sont venus expirer dans les cantiques de Ste Thérèse.

L’influence chrétienne qui semble redonner la vie aux arts, ne doit-elle pas aussi ranimer les élans de la piété pratique? Ne peut-on plus renouer la tradition interrompue du Moyen Age, tout en laissant une part légitime à la tradition moderne? De même que la précision de la forme païenne, mélangée à l’idéal chrétien de la pensée, révélera certainement des beautés jusqu’à ce jour inconnues; de même, dans l’ordre moral, la pratique religieuse pourra peut-être retrouver aussi la foi et l’amour qui inspiraient la prière du Moyen Age, tout en gardant l’activité extérieure et la liberté d’allures des trois derniers siècles. L’espoir de la pratique religieuse n’est-il pas aussi d’unir ces deux éléments brusquement isolés par les influences protestantes et jansénistes, en associant l’énergie de la foi à la liberté de l’activité humaine?

M. d’Alzon revient ensuite sur les tendances mystiques dont on a paru se préoccuper. – Il faut considérer deux choses dans un T.O. L’idée dominante et l’impulsion communiquée par les tendances diverses des tertiaires. On peut arrêter certains développements excessifs. Mais les tendances ne se violentent pas. Une âme mystique ira toujours au mysticisme, celle qui ne l’est pas n’acceptera jamais quelque chose de trop dévotieux. Tout se résout dans les habitudes particulières de chacun. Mais c’est précisément ce double développement simultané et contradictoire qui fait la sauvegarde commune. Les mystiques avanceront le T.O. dans les idées de foi; les autres, par une réaction instinctive, empêcheront l’esprit de piété de tomber dans la congrégation. – Agrandissons toujours nos points de vue. Envisageons les pratiques moins par le détail que par le sentiment. Entourons-les des lumières de la foi, conservons-leur un sens supérieur. Elles auront toute leur valeur réelle pour nous, et leur fécondité naturelle ne sera pas étouffée par la sécheresse et la stérilité des minuties inintelligentes, dépourvues de foi et d’amour.

[42] Séance du 5 décembre 1846.

Etaient présents: MM. Eug. Henri, Tissot, Pradel, Cusse, Blanchet, Cardenne, Isi. Henri, Jovenich, Monnier – Durand, Sauvage, Rocher, Ferry.

Présidence de M. d’Alzon.

M. d’Alzon propose l’admission de quelques personnes en dehors de la communauté. – Cette question est renvoyée à une discussion ultérieure.

M. d’Alzon nous suggère quelques réflexions pieuses sur le mystère de l’Immaculée Conception.

1. Dieu ne nous doit aucune grâce; nous en sommes comblés cependant. – Songeons-nous sérieusement que le chrétien qui en abuse, n’en mérite plus? – S’il est vrai d’ailleurs que le mystère de la Conception de Marie s’opère pour nous dans les grâces réparatrices du baptême, si nous sommes alors conçus réellement dans la vie divine, que sont devenues ces grâces répandues sur la nature déchue? Ne sont-elles plus semblables qu’à des semences jetées au hasard sur un terrain stérile?

Or ces grâces nous sont indispensables pour vivre chrétiennement. Sine me nil potestis facere. Interrogeons-nous seulement par rapport à la prière. Il nous faut une grâce pour prier, comment nous disposons-nous à la recevoir? Dieu va au-devant de l’âme qui lui expose sa misère; c’est dans cette disposition humiliée, anéantie, que germe la grâce. Mais il faut cette disposition; sans elle Dieu ne se donne pas. Le St Esprit féconde la disposition intérieure du coeur: c’est le travail préparatoire de la grâce; alors seulement nous pouvons entrer en rapport avec Dieu. – Notre prière laisse-t-elle germer la grâce en nous? Notre prière commence-t-elle en nous cette union pure avec Dieu?

Envisageons ces pensées avec un salutaire effroi. Elles renferment tout le mystère de notre prédestination. – Le damné pouvait prier, s’unir à Dieu; il ne l’a pas fait. La grâce s’est arrêtée. Autant de fois nous prions mal, autant de fois nous nous exposons à être rejetés de Dieu! Nous prononçons nous-mêmes notre propre condamnation, par l’incrédulité, par le mépris de Dieu. Hélas! que de torpeur, que de négligence dans nos prières! Et cependant c’est le moment où nous approchons de Dieu le plus directement! Jésus-Christ passe: il veut se communiquer à nous. Et aucune communication ne se fait, par notre seule faute uniquement.

2° Ces considérations sont effrayantes. – Nous pouvons également y puiser de grandes consolations. Les trésors de la grâce sont infinis. Qui égale en hauteur, en largeur, en profondeur les dons de Dieu? Il nous dit: voilà où je veux t’amener. En face la Ste Vierge, correspondant avec toute la plénitude de son être, à la grâce divine; il nous invite à nous rappeler ce que nous pouvons. L’espace à parcourir est immense. Mais tous les saints ont su rapprocher ces distances infinies qui séparent la créature de Dieu, en les franchissant avec la grâce. Si nous ne pouvons pas autant que nous voulons, au moins nous devons vouloir autant que nous pouvons. Or nous avons pour nous la grâce de Dieu: omnia possum in eo qui me confortat. Si nous ne sommes pas lâches, allons donc selon les inspirations miséricordieuses du ciel, nous répétant que, soutenus par la grâce, nous ne pouvons jamais dire jusqu’où nous irons.

Replions-nous en nous-mêmes. – Où en sommes-nous? Comment avons-nous usé de la grâce? Comment l’avons-nous développée? Appliquons-nous à étudier ce mystère intérieur de la transformation de nos âmes dans la correspondance de notre volonté avec la grâce de Dieu.

[43] Séance du 13 décembre 1846.

Présidence de M. d’Alzon.

Un membre du T.O. qui va être fait prêtre, est recommandé, sur sa demande, aux prières des autres membres, et ceux qui le poussent sont invités à se rendre à la cérémonie de son ordination.

M. le Directeur nous rappelle ensuite quelques-uns des motifs qui nous engagent à garder le silence selon la Règle.

Sur ce point surtout notre exactitude est la condition de l’exactitude des élèves. Comment exiger des enfants ce que l’on ne fait pas soi-même?

C’est pour le plaisir de parler à tout propos et hors de propos qu’on néglige souvent ses occupations, et qu’on se rend incapable des méditations sérieuses, sans lesquelles pourtant la pensée et la parole restent sans énergie et sans puissance.

Ces considérations devraient être aussi efficaces que l’étaient, l’an dernier, la surveillance et les amendes du bibliothécaire.

Abordant ensuite une autre question toute de circonstance à la fin de l’année, M. le Dr nous engage à faire nos comptes de conscience.

Avançons-nous dans la piété, ou bien, après avoir fait de généreuses promesses, n’agissons-nous plus qu’avec tiédeur et par routine? C’est ici principalement qu’il est vrai de dire: qui n’avance pas, recule. Sommes-nous donc en progrès?

Le progrès ne consiste pas dans des actes de piété que l’esprit intérieur n’animerait pas. Le progrès ne consiste pas dans ces sentiments de dévotisme, plus doux que forts, qui endorment plutôt le coeur qu’ils ne l’excitent à l’action. Le progrès est dans les actes animés par ces principes que N.S. a tracés dans les béatitudes de l’Evangile. Avons-nous cette faim de la justice que N.S. promet de rassasier?

Rédigé par M. l’abbé Pradel.

[44] Séance du 19 décembre 1846.

Etaient présents: MM. Tissot, Eug. Henri, Pradel, Blanchet, Cusse, Hippolyte, Cardenne – Monnier, Jovenich – Durand, Decker, Sauvage, Ferry, Rocher, Durozoy, Laurent.

Présidence de M. d’Alzon.

La Réunion décide qu’une messe de minuit sera célébrée dans la maison. M. le Directeur officiera. – Un membre fait observer que la dévotion du St Sacrement devient très irrégulière. Chacun est invité à mettre plus d’exactitude dans l’observation de cette pieuse pratique que nous nous sommes imposée. L’heure d’adoration de 1 h 1/2 à 2 h 1/2 est supprimée. – M. l’abbé Laurent et M. Decker choisissent l’h. de 10 à 11, pour leur adoration.

L’entretien s’engage sur le genre de piété à développer chez nos élèves. Devons-nous en élever le niveau, les exciter, ou attendre? Y a-t-il inconvénient à les laisser dans le calme où ils sont? – Ne peut-on pas essayer plus de pratiques extérieures?

Nos élèves nous paraissent peu portés en général à la piété affective; mais il est préférable de ne les y conduire que peu à peu, individuellement, par des exhortations particulières. Nous pouvons nous en tenir à ce qui est, tout en cherchant à perfectionner les habitudes de piété qui se sont formées dans la maison. Ne poussons pas encore publiquement les enfants à la piété affective, usons seulement d’une douce excitation dans le cercle de nos influences personnelles.

Mais pousser ainsi les élèves à la foi, c’est mettre en oeuvre des pensées et des sentiments surnaturels. Il faut donc nous tenir toujours prêts à leur parler convenablement le langage de la foi.

La gravité nous aidera à n’aborder qu’avec un certain sérieux tout ce qui se rattache à la foi, et à en imprimer ainsi le respect dans ces jeunes esprits. Mais surtout demandons à Jésus enfant ce don heureux de communication. Apprenons de lui, dans les développements successifs de sa vie humaine, à former la foi dans le coeur et dans l’intelligence de nos élèves.

Faisons un retour sur nous-mêmes. Pouvons-nous dire que nous avons cette foi? Savons-nous demeurer dans cet ordre supérieur de la foi? N’éprouvons-nous pas au contraire quelque gêne, quelque embarras, lorsque nous abordons certaines questions qui nous y ramènent?

Pour transmettre la foi, il faut en avoir l’amour, un amour véhément, chaleureux. Avons-nous en effet cette véhémence et cette chaleur? L’esprit de foi s’abaisse autour de nous. Ne le dissipons-nous pas aussi dans mille lâchetés de détail dont l’esprit humain peut s’accommoder aisément, mais jamais l’esprit chrétien? – Accueillons cet esprit de foi, ces dispositions vigoureuses qui s’alimentent par l’énergie du zèle et du dévouement. Lorsqu’il débordera, pour ainsi dire, en nous, les longs discours ne seront pas nécessaires pour le communiquer aux élèves. La bouche parle bien quand elle parle de l’abondance du coeur. Une seule parole peut impressionner vivement les coeurs, y allumer l’amour des choses divines, parce qu’elle sera brûlante de foi.

Où en sommes-nous à cet égard dans nos rapports avec les élèves? Où allons-nous avec eux? Quelle part de travail avons-nous mise dans cette éducation religieuse? Inspirons-nous cet amour ardent de la religion dont les coeurs chrétiens ne doivent jamais cesser d’être épris? Lorsqu’il s’agit d’une opinion humaine, d’une passion de parti, combien toute notre vie s’empreint de cette idée dominante! Dans l’ordre de la foi en est-il de même? Nous intéressons-nous aussi énergiquement au parti de Dieu?

Nous nous accordons à ne point pousser les élèves aux pratiques. Prenons garde alors que la tâche devient pour nous plus difficile. Les pratiques impliquent un certain esprit d’imitation, une certaine régularité d’habitudes extérieures, auxquelles il n’est pas malaisé d’attirer les enfants. Mais lorsqu’on veut leur apprendre à sanctifier eux-mêmes leurs actions par le sentiment religieux, c’est les placer dans un ordre supérieur où l’exemple ne suffit pas à les maintenir, mais dont il faut développer en eux le goût et l’intelligence.

Régularisons donc de plus en plus notre vie. Apportons-y la gravité chrétienne. Ne nous laissons jamais aller à parler de choses qui affaiblissent notre influence. Trop souvent nous nous montrons hommes. Que l’on puisse voir en nous le chrétien, que l’on remarque en nous une transformation sensible. Possédons-nous toujours. Ayons de l’emprise sur nous. Enveloppons-nous enfin de J.C. et glorifions-le par la fidèle reproduction de sa vie dans notre vie.

Le mystère de la Nativité peut nous fournir sur ce sujet de profitables enseignements, la crèche de Bethléem nous apprendre à nous régénérer, à nous perfectionner, en nous apprenant à renaître.

1. Mystère de renaissance. – Sommes-nous nés à Dieu? Si nous ne savons pas parler le langage de la foi, ne sommes-nous pas à l’état d’ébauche? Demandons à Jésus qui vient naître dans la crèche la grâce de revêtir enfin une vie chrétienne, comme il a voulu se revêtir lui-même d’un corps mortel.

2. Mystère de régénération. – La nature répugne à cette transformation de nos habitudes, de nos pensées, de nos sentiments. Mais Jésus une fois né en nos âmes, nous ne ferons rien qui ne soit digne d’un chrétien, et nous surmonterons les répugnances de la nature pour nous élever dans le monde de la foi.

3. Mystère de progrès. – Jésus nous montre la possibilité du progrès dans la perfection. Il s’offre lui-même pour opérer notre développement dans la vie de la grâce. Que voulons-nous déposer dans cette crèche où la paille est l’image de nos misères et de nos infirmités? Il faut tout y mettre, et nos lâchetés, et nos paresses, et nos chutes continuelles. En leur place, déposons J.C. dans nos âmes. Grandissons avec lui. Il est la voie, la vérité, la vie: marchons avec lui, éclairons-nous de sa lumière, vivons de sa vie divine.

Voulons-nous suivre cette voie de renoncement, cette lumière surnaturelle, cette vie sacrifiée et dévouée: voulons-nous être marqués du sceau du chrétien: allons nous recueillir devant le St Sacrement, et là, humiliés devant N.S., demandons-nous où nous en sommes, où en est notre amour de l’obéissance, de la simplicité, de la pauvreté, ce que nous manifestons au-dehors de la vie de J.C.? – Naissons avec lui dans cette nuit de Noël. La vie de foi, faible encore en nous, grandira pour se développer dans une forte et virile maturité. Nous passerons successivement par tous les âges de N.S. Nous arriverons progressivement à cet état surnaturel qui transformera tous nos actes et toutes nos pensées. – Alors nous communiquerons la vie de J.C. aux élèves; la foi, l’activité chrétiennes nous presseront de la faire naître dans leurs coeurs. Ce que nous avons à faire, ce que nous pouvons faire, ce que nous ferons sera dans la mesure de notre zèle, de notre amour, de notre foi. Tournons-nous donc vers J.C. Avançons avec nos élèves vers la perfection à laquelle nous devons tendre, et que couronnera la gloire du ciel.

Notes et post-scriptum