- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Cahier des procès-verbaux 1847-1851
14. Séance du 11 décembre 1848 - CE 1, p.18-19.
- 1 ADMISSION AU TIERS-ORDRE
1 ADORATION DU SAINT-SACREMENT
1 DETACHEMENT
1 ORAISON
1 REGLE DU TIERS-ORDRE
1 TEMPS DE NOEL
1 VERTU DE PAUVRETE
1 VIE DE PRIERE
1 VOEU D'OBEISSANCE
2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
2 BRUN, HENRI
2 DUROZOY
2 EVERLANGE, PIERRE-EMILE-LEON D'
2 FERRY, FRANCOIS-LEON
2 GUYOT, PHILIBERT
2 HENRI, ISIDORE
2 LAURENT, CHARLES
2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
2 MARC, PAUL
2 MONNIER, JULES
2 ROCHER
2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
2 VIEU - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 11 décembre 1848
- 11 dec 1848
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
Séance du 11 décembre 1848
Présidence de Mr d’Alzon
Présents Mrs Durozoit, Vieu, Marc, d’Everlange, Monnier, Rocher, Légier, Blanchet, Laurent, Guiot, Sauvage, Isidore Henry, Brun, Ferry.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
Après quelques explications de Mr le directeur sur les motifs qui font ajourner l’admission des aspirants au noviciat, le Maître des novices donne lecture du 3e chapitre du règlement. Ce chapitre traite des diverses obligations qu’impose la profession. Le voeu d’obéissance qui s’offre le premier a pour but de nous unir plus étroitement et d’imprimer à ce que nous faisons plus de force et de puissance. Assouplissons donc notre volonté à cet esprit d’obéissance qui doit vivifier et fortifier toutes nos actions. Nous ne donnons pas assez aux entretiens sérieux quand nous sommes réunis, nous ne donnons pas à notre conversation quelque chose de chrétien. Le tiers-ordre impose des devoirs qu’il ne faut pas accomplir seulement à l’extérieur mais si nous avons foi dans l’effet et la puissance de la prière commune, que ne pourrons-nous pas ? Dans nos moments de faiblesse et de lâcheté, pour nous soutenir rappelons-nous ces paroles du divin Maître Petite et accipietis(1). Mr le directeur recommande qu’on avertisse le maître des novices des motifs qu’on peut avoir pour se dispenser de l’office.
La pauvreté d’esprit comme on doit l’entendre consiste dans le détachement des choses de la terre, dans le mépris des objets matériels. Et si nous voulons former l’esprit de nos enfants sous ce rapport, voyons ce que nous faisons nous-mêmes pour nous détacher de la terre, et nous n’avancerons dans la vie chrétienne qu’en possédant d’abord la liberté d’esprit et le détachement comme il convient à un chrétien.
Parmi les pratiques indiquées dans le 4e chapitre la méditation nous semble la plus difficile. Il est étonnant de voir des personnes peu instruites très bien méditer et que nous ne puissions nous livrer à un exercice sans lequel il n’y a pas de progrès à espérer dans la voie de la perfection chrétienne.
La messe pour ceux qui y assistent peut être employée à la méditation. Une visite au Saint-Sacrement peut également remplacer la méditation, mais quelles que soient les difficultés qui nous empêchent de méditer, efforçons-nous de le faire.
Le maître des novices donne ensuite lecture de quelques procès-verbaux. Mr le directeur nous rappelle qu’à l’approche de la fête de Noël il faut que ceux qui se décideront à faire profession réfléchissent aux devoirs que leur imposeront leurs voeux. Pour nous préparer convenablement à cette belle et grande fête de Noël, nous avons besoin de labourer la terre de notre coeur. Il nous faut communiquer avec J.C. par la prière, car il y a dans l’âme qui prie un trésor considérable de richesses. Prions, conversons avec J.C. et heureuse l’âme qui sait ainsi s’entretenir avec le divin Maître.