Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes

22 jan 1849 Nîmes Tertiaires Hommes

La conférence préparatoire de St-Vincent de Paul – Tenir un compte plus sérieux des observations – Nécessité de l’union entre les tertiaires.

Informations générales
  • Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
  • Cahier des procès-verbaux 1847-1851
    18. Séance du 22 janvier 1849
  • CE 1, p.22-23.
Informations détaillées
  • 1 ADMISSION AU TIERS-ORDRE
    1 AMITIE
    1 AMOUR FRATERNEL
    1 ANTIPATHIES
    1 APOSTOLAT DES TERTIAIRES
    1 COMMUNION FREQUENTE
    1 UNION DES COEURS
    2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
    2 BRUN, HENRI
    2 DUROZOY
    2 EVERLANGE, PIERRE-EMILE-LEON D'
    2 FERRY, FRANCOIS-LEON
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GUYOT, PHILIBERT
    2 HENRI, ISIDORE
    2 LAURENT, CHARLES
    2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
    2 MARC, PAUL
    2 MAZEL, EUGENE
    2 MONNIER, JULES
    2 ROCHER
    2 VIEU
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Hommes
  • 22 janvier 1849
  • 22 jan 1849
  • Nîmes
  • Collège de l'Assomption
La lettre

Séance du 22 janvier 1849

Présidence de Mr d’Alzon

Présents Mrs Durand, Monnier, Mazel, Isidore Henry, Guiot, Brun, Légier, Rocher, Vieu, légier, Laurent, d’Everlange, Durozoit, Marc, Blanchet, Bastien, Ferry.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Mr le directeur insiste sur le bien qui peut résulter pour la conférence préparatoire de St-Vincent de Paul du concours des professeurs pour faire des visites avec les enfants.

Mr le directeur proclame ensuite admis comme novices Mrs Laurent, Brun, Durozoit. A cette occasion il fait observer aussi qu’il est bon qu’à l’avenir les demandes d’avancement soient faites en particulier.

Au nom du Conseil Mr le directeur demande qu’on tienne un compte plus sérieux des observations qui sont faites. Rien n’est plus triste en effet que la disposition si souvent manifestée de paraître écouter des observations dont cependant on ne profite nullement.

Mr le directeur nous rappelle ensuite que nous ne pouvons rien sans l’union, la bienveillance réciproque, qui est comme le couronnement de la charité. Cette vertu est le lien qui doit nous unir et si nous considérons que le Tiers-ordre se compose [d’une part] de prêtres qui montent chaque jour à l’autel, de l’autre d’hommes qui fréquentent les sacrements, s’assoient souvent à la table sainte, avec des éléments si favorables à la charité, nous devons espérer qu’avec des efforts nous arriverons à la possession de cette vertu, à la fusion des coeurs. Mais peut-être dira-t-on que les amitiés dans lesquelles on fait effort n’ont pas une grande valeur. Si nous retranchons l’amour qui est une passion dont on ne peut s’affranchir sans un miracle, et l’antipathie qu’une longue patience peut corriger, nous trouverons que le coeur de l’homme peut avoir une action puissante sur lui-même s’il parvient par ses efforts à se pencher sur certaines personnes. Il nous est donc profitable de développer en nous certaines dispositions d’affection chrétienne, mais pour y arriver il faut vouloir, avoir une volonté unie à l’intelligence parce que c’est celle-ci qui doit choisir et une fois le choix fait, incliner la volonté. Si nous sommes hommes vraiment chrétiens et forts nous pourrons tout avec la volonté, nous n’aurons qu’à dire nous voulons pour former un faisceau dont la charité sera le lien indissoluble.

Notes et post-scriptum