- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Cahier des procès-verbaux 1847-1851
23. Séance du 19 mars 1849 - CE 1, p.28.
- 1 CHAPITRE DES COULPES
1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
1 CONVERSATIONS
1 GRAVITE
1 HUMILITE DE JESUS-CHRIST
1 IMITATION DES SAINTS
1 LIVRES
1 OBEISSANCE DE JESUS-CHRIST
1 ORAISON
1 REGLE DU TIERS-ORDRE
1 TIERS-ORDRE MASCULIN
1 TRAVAIL MANUEL
1 VIE CACHEE DE JESUS-CHRIST
2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
2 BOURGEOIS, ABBE
2 BRUN, HENRI
2 CUSSE, RENE
2 DUROZOY
2 FERRY, FRANCOIS-LEON
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 GUYOT, PHILIBERT
2 HENRI, ISIDORE
2 JOSEPH, SAINT
2 LAURENT, CHARLES
2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
2 MARC, PAUL
2 MAZEL, EUGENE
2 MONNIER, JULES
2 ROCHER
2 VIEU
3 NAZARETH - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 19 mars 1849
- 19 mar 1849
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
Séance du 19 mars 1849
Présidence de Mr d’Alzon
Présents Mrs Durand, Monnier, Brun, Laurent, Blanchet, Durozoit, Cusse, Bourgeois, Guiot, Isidore Henry, Marc, Rocher, Vieu, Légier, Mazel, Ferry.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté sauf quelques modifications.
Avant de faire sa coulpe comme il y a été invité par Mr le directeur, le Prieur désire avoir quelques explications sur la mesure de discrétion que tous les membres doivent observer sur la coulpe dont ils sont les témoins. Le secret de la coulpe, dit Mr le directeur, est au nombre de ceux dont la violation est une faute très grave et une fois hors de la salle de réunion il n’est pas même permis de faire allusion à ce qui a été l’objet de la coulpe. Après avoir entendu celle du Prieur, du Maître des novices, Mr le directeur rappelle qu’on ne doit s’accuser que des fautes contre la règle et contre la charité.
La proposition de faire résumer des lectures pieuses, combattue par quelques membres, est de nouveau remise aux voix et adoptée en raison des nombreux avantages qu’elle offre pour arriver, pour ainsi dire forcément, à la méditation, pour rendre notre coeur plus expansif et nous amener à une conversation plus sérieuse et plus relevée.
Pour avancer dans la vie intérieure, ajoute Mr le directeur, nous devons imiter saint Joseph qui en est le modèle parfait. Considérons-le dans l’humble maison de Nazareth occupé des ouvrages les plus grossiers, auxquels J.C. lui-même s’est condamné pour nous montrer la nécessité du travail; il considère silencieusement la douceur et la simplicité de Marie, l’humilité et la soumission de J.C. Si parfois le découragement nous saisit, jetons encore les yeux sur saint Joseph, nous admirerons en lui la force qui nous abandonne et nous donnerons par cette considération une intention surnaturelle à tout ce que nous ferons. Apprenons aussi de l’époux de Marie à user d’une grande prudence dans les jugements que nous portons les uns sur les autres. Sachons nous taire quand nous avons à porter un jugement peu favorable, à moins qu’il ne s’agisse de remédier à un abus. Saint Joseph vécut dans l’obscurité, imitons-le, soucions-nous peu d’être obscurs, pourvu que nous soyons connus de Dieu seul qui dispense la véritable gloire.