- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Cahier des procès-verbaux 1847-1851
39. Séance du 11 février 1850 - Ecrits spirituels, 1372.
- CE 1, p.48-49.
- 1 AMOUR DES ELEVES
1 AMOUR DU CHRIST
1 DEVOTION AUX ANGES
1 DEVOTION EUCHARISTIQUE
1 DOUCEUR
1 MAITRES CHRETIENS
1 MORTIFICATION
1 PATIENCE
1 PUNITION DES ELEVES
1 REPRESSION DES DEFAUTS DES JEUNES
1 VIE DE PRIERE
2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
2 BLAUD, CLAUDE-JULES
2 FERRY, FRANCOIS-LEON
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 GUYOT, PHILIBERT
2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
2 MAZEL, EUGENE
2 MONNIER, JULES
2 ROCHER
2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
2 STANISLAS KOTSKA, SAINT
2 VIEU - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 11 février 1850
- 11 feb 1850
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
Séance du 11 février 1850
Présidence de Mr d’Alzon
Présents Mrs Monnier, Durand, Sauvage, Blanchet, Guiot, Mazel, Légier, Blaud, Vieu, Rocher, Ferry.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
Après un compte rendu de l’état de la caisse donné par le trésorier, Mr le Directeur nous invite à remercier les Sts Anges de ce qu’ils nous ont aidés à découvrir l’état fâcheux dans lequel étaient tombés quelques-uns de nos élèves. Nous devons aussi remercier ceux des maîtres qui ont fait une neuvaine à saint Stanislas de Kostka. Cette chute de nos élèves doit faire comprendre aux membres du T.O. la nécessité de redoubler de ferveur et de s’appliquer à faire le bien.
Mr le Directeur nous engage ensuite à examiner sérieusement la manière dont nous punissons nos élèves, car l’abus des punitions développe dans les enfants les dispositions au mal. Il faut se garder de punir avec colère, avec ironie, si l’on veut que les élèves reçoivent la punition avec résignation et humilité. Nous devons comprendre plus que jamais l’obligation où nous sommes de remplir convenablement notre charge de maître de l’Assomption et devenir respectables par notre conduite et par le dévouement dont nous ferons preuve. Les enfants ont un instinct admirable pour saisir la différence qui existe entre le dévouement réel et ce qu’on peut appeler un dévouement de convention. Notre seul motif de dévouement doit être Jésus-Christ, c’est par amour pour lui que nous devons tout faire (1).
Mr le Directeur nous rappelle en outre que nous sommes obligés de prier si nous voulons atteindre le but que nous nous proposons. Il faut bien l’avouer, nous ne prions pas assez, notre prière ne s’élève vers Dieu ni assez ardente, ni assez constante. Laissons plus souvent notre coeur se fondre devant le St Sacrement. Il nous y attend, ne le laissons pas seul.
Devenons enfin hommes de pénitence. Nous avons une foule d’occasions de nous mortifier en offrant à Jésus-Christ nos dégoûts de la classe, en nous montrant patients et doux envers nos élèves, en nous donnant largement à eux pour empêcher le mal de pénétrer jusqu’à leur coeur.
Après quelques observations du trésorier sur le moyen à prendre pour prévenir le retour du mal dans nos enfants, Mr le Directeur nous prie de redoubler de ferveur et lève la séance.