Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes

25 feb 1850 Nîmes Tertiaires Hommes

L’office et autres points du règlement – La loi du progrès dans le bien – L’examen de conscience – La prière – Nos communions.

Informations générales
  • Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
  • Cahier des procès-verbaux 1847-1851
    40. Séance du 25 février 1850
  • CE 1, p.49-50.
Informations détaillées
  • 1 COMMUNION FREQUENTE
    1 CONTRITION
    1 EXAMEN DE CONSCIENCE
    1 OFFICE DIVIN
    1 ORAISON
    1 TIEDEUR
    1 VIE DE PRIERE
    1 VIE DE SILENCE
    1 VOIE UNITIVE
    2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
    2 FERRY, FRANCOIS-LEON
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GUYOT, PHILIBERT
    2 HENRI, EUGENE-LOUIS
    2 LAURENT, CHARLES
    2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
    2 MAZEL, EUGENE
    2 MONNIER, JULES
    2 ROCHER
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
    2 VIEU
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Hommes
  • 25 février 1850
  • 25 feb 1850
  • Nîmes
  • Collège de l'Assomption
La lettre

Séance du 25 février 1850

Présidence de Mr d’Alzon

Présents Mrs Durand, Monnier, Sauvage, Guiot, Blanchet, Mazel, Henri, Laurent, Rocher, Vieu, Légier, Ferry.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

M. le Directeur se plaint de l’inexactitude qu’on met à la récitation de l’office, il aime à penser qu’on ne néglige ni la lecture de piété, ni celle d’un chapitre du Nouveau Testament. Il demande aux maîtres internes de lui prêter leur concours pour l’observation rigoureuse du silence après la prière du soir jusqu’au lendemain après la prière du matin.

Mr le Directeur trouve que jusqu’ici ses paroles pour la sanctification de nos âmes ont amené un résultat négatif. Il se peut qu’il y ait en nous de bonnes habitudes du bien, mais il ne faut pas nous reposer dans ces habitudes, il y a une loi du progrès dans le bien à laquelle nous devons nous soumettre et qui doit diriger tous les efforts de notre âme vers son union avec Dieu.

Pour avancer dans la pratique de la vie chrétienne nous avons besoin de connaître notre état, et l’examen de conscience est l’un des moyens les plus efficaces pour atteindre ce but. Examinons donc quelles sont nos fautes, comment nous les jugeons, car elles n’apparaissent pas toutes sous le même jour. Si nous faisions l’histoire de notre contrition depuis 4 ou 5 ans, nous en trouverions peut-être de moins vraies, nous n’aurons pas eu du péché l’horreur qu’il doit justement inspirer ou alors n’y a-t-il pas à craindre qu’il y ait de notre part quelquefois abus de sacrement, ou manque de ce fruit de surabondance que produit le sang de J.C.

La nécessité de bien connaître notre état est d’autant plus grande que nous prions mal, nous retombons des hauteurs où la grâce de Dieu nous appelait, nos exercices de piété eux-mêmes sont à peu près les mêmes que ceux des enfants que nous sommes chargés de surveiller.

Habituons-nous à la réflexion et à la méditation. Ce retour de l’âme sur elle-même nous empêchera de mettre de la précipitations dans nos communions. Nous sommes [mot non déchiffré] dans cet état de tiédeur [mot non déchiffré] dangereux, il faut en sortir le plus tôt possible. Sondons nos coeurs, examinons sérieusement jusqu’à quel point nous nous sommes avancés, jusqu’où nous avons reculé et ne laissons pas passer le carême sans en retirer quelque fruit. Quelles que soient nos occupations, prions avec ardeur. Par des communions fréquentes, nous entretiendrons notre amour pour J.C.

Le prieur, le maître des novices, Mrs Rocher, Vieu, Laurent, rendent compte de leurs lectures, après quoi la séance est levée.

Notes et post-scriptum