Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes

9 dec 1850 Nîmes Tertiaires Hommes

La prière – L’oraison.

Informations générales
  • Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
  • Cahier des procès-verbaux 1847-1851
    51. Séance du 9 décembre 1850
  • CE 1, p.62-63.
Informations détaillées
  • 1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DEFAUT DOMINANT
    1 ESPRIT CHRETIEN DE L'ENSEIGNEMENT
    1 GRACES
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 PRIERES AU PIED DE LA CROIX
    1 REGLE DU TIERS-ORDRE
    1 TIERS-ORDRE MASCULIN
    1 VIE DE PRIERE
    2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
    2 BLAUD, CLAUDE-JULES
    2 FERRY, FRANCOIS-LEON
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GUYOT, PHILIBERT
    2 HENRI, EUGENE-LOUIS
    2 LAURENT, CHARLES
    2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
    2 MAZEL, EUGENE
    2 MONNIER, JULES
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Hommes
  • 9 décembre 1850
  • 9 dec 1850
  • Nîmes
  • Collège de l'Assomption
La lettre

Séance du 9 décembre 1850

Présidence de Mr l’abbé Henri

Présents Mrs Durand, Monnier, Laurent, Sauvage, Mazel, Blanchet, Blaud, Légier, Guiot, Ferry.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Mr le président commente l’article du règlement qui traite de la récitation de l’office, de la méditation, de la lecture sérieuse et celle du Nouveau Testament. Cet article nous prouve la nécessité de la prière. C’est en effet un des moyens les plus efficaces que nous puissions employer pour notre salut. Nous sommes exposés à bien des tentations, nous sommes bien faibles contre le monde, et pour résister à toutes ses attaques nous avons un besoin pressant de la grâce de Dieu. Cette grâce si nécessaire nous ne pourrons l’obtenir que par la prière; par elle en effet nous connaîtrons notre défaut dominant et nous deviendrons surtout utiles à nos élèves. Elle nous aidera à les surnaturaliser, à leur inspirer le sens chrétien et à leur faire comprendre que notre vie est toute d’efforts. Dans ces épanchements de l’âme avec Dieu nous trouverons la lumière qui doit nous guider dans l’oeuvre d’éducation à laquelle nous sommes voués. Si nous voulons édifier, il nous faut prendre pour base de notre oeuvre J.C. lui-même. Prions donc comme le divin maître nous l’a enseigné. C’est le manque d’oraison qui produit en nous la sécheresse du coeur, le peu de succès que nous obtenons à faire aimer les choses de Dieu. Si nous savions méditer notre esprit s’éclairerait de la lumière divine qui doit éclairer le monde; nous serions plus charitables, nous travaillerions plus efficacement à la sanctification de nos âmes, de celles de nos élèves.

Demandons donc à Dieu l’esprit de piété. Méditons au pied de la croix de J.C., un grand saint disait qu’il avait plus appris dans cette méditation que dans les livres les plus savants.

La séance est ensuite levée après les prières d’usage.

Notes et post-scriptum