- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Dossier des procès-verbaux 1852-1853
15. Réunion du 5 juillet 1852 - DI 150.
- 1 AMOUR DES AISES
1 APOSTOLAT
1 COLLEGE DE NIMES
1 DEMARCHE DE L'AME VERS DIEU
1 ESPRIT ETROIT
1 FORMATION DES JEUNES AUX VERTUS
1 MAITRES CHRETIENS
1 OUBLI DE SOI
1 SCANDALE
1 TIEDEUR
1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
1 TIERS-ORDRE MASCULIN
2 BASTIEN, CLAUDE-HIPPOLYTE
2 BOISSON, LOUIS-FRANCOIS-ALEXIS
2 ROUX-LAVERGNE, PIERRE-CELESTIN
2 YZALGUIER, M.-DOMINIQUE-EUGENE D'
3 NIMES - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 5 juillet 1852
- 5 jul 1852
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
Séance du 5 juillet [18]52
Absents: MM. Bastien, Boisson, d’Yzalguier, Roux-Lavergne.
Présidence de M. d’Alzon.
Le PV de la dernière séance est lu et adopté.
M. d’Alzon se demande si le T.O a exercé sur les maîtres nouveaux toute l’action qu’il aurait dû exercer ? Il regrette de n’avoir à constater à cet égard que des résultats à peu près nuls.
Sur les élèves l’action des maîtres a-t-elle été plus efficace ? Tout en tenant compte assurément de plusieurs causes étrangères qui ont arrêté l’élan de plusieurs bonnes natures, il est triste d’être obligé de reconnaître que d’excellentes dispositions à l’esprit chrétien avortent sans cesse faute d’être soutenues, développées, fortifiées.
En général, avouons-le, il y a chez nous peu de préoccupation sérieuse de la vie chrétienne. Ce manque de sérieux chrétien est facilement aperçu par les enfants et ils s’en autorisent malheureusement pour ne pas avancer. De part et d’autre il ne peut venir de là qu’une tendance désolante à l’étroitesse.
Ne serait-ce pas le cas cependant de donner l’exemple de la largeur de sentiments ? Ne devrions-nous pas savoir mieux nous donner, ne pas chercher sans cesse à nous retrouver ?
Nos enfants seront ce que nous serons nous-mêmes. Communiquons leur donc de l’élan. Si quelques-uns, nous le savons, se sont véritablement transformés, pourquoi n’obtiendrions-nous pas un plus grand nombre de ces changements heureux ? Examinons-nous sévèrement sur le peu d’abandon de nous-mêmes que nous pouvons avoir à nous reprocher, sur l’amour de la vie aisée, de la vie de plaisir vers laquelle nous nous sommes laissés peut-être entraîner trop facilement.