Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes

4 aug 1852 Nîmes Tertiaires Hommes

L’oeuvre des militaires de l’abbé Michaud et les Ecoles de soldats de la Société de Saint-Vincent de Paul – Comptes rendus de lectures: notre facilité à nous passer de Dieu.

Informations générales
  • Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
  • Dossier des procès-verbaux 1852-1853
    16. Réunion du 4 août 1852
  • DI 151.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 BON EXEMPLE
    1 CERCLES MILITAIRES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CORRUPTION
    1 DEGOUTS
    1 DIEU
    1 LIVRES
    1 MANQUE DE FOI
    1 MISSION DES LAICS
    1 PRETRE
    1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
    1 TIERS-ORDRE MASCULIN
    2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
    2 BLAUD, CLAUDE-JULES
    2 DOYEN-CAYOL, ALEXANDRE
    2 DUPONT DES LOGES, PAUL
    2 EVERLANGE, PIERRE-EMILE-LEON D'
    2 FERRY, FRANCOIS-LEON
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GUYOT, PHILIBERT
    2 HENRI, EUGENE-LOUIS
    2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
    2 MAISTRE, JOSEPH DE
    2 MAZEL, EUGENE
    2 MICHAUD, ABBE
    2 MONNIER, JULES
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
    2 YZALGUIER, M.-DOMINIQUE-EUGENE D'
    3 METZ
    3 NIMES
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Hommes
  • 4 août 1852
  • 4 aug 1852
  • Nîmes
  • Collège de l'Assomption
La lettre

Séance du 4 août [18]52

Etaient présents: MM. Sauvage, Légier, Mazel, d’Yzalguier, Ferry, Cayol, Henri, Guiot, Durand, d’Everlange, Blanchet, Blaud, Monnier.

Présidence de M. d’Alzon.

Le Président donne lecture à la réunion de deux lettres: l’une de Mgr de Metz qui recommande l’oeuvre des militaires fondée dans sa ville épiscopale, la seconde de M. l’abbé Michaud, Directeur de cette oeuvre, qui en expose le but. Il désirerait vivement voir des relations s’établir entre les Ecoles de soldats de la Société de St Vincent de Paul et son oeuvre. Les soldats en changeant de garnison retrouveraient ainsi les mêmes soins ailleurs, et le bien qu’on aurait commencé se continuerait.

M. d’Alzon croit en effet que nous devons nous appliquer à développer l’oeuvre du patronage des militaires. Plus que jamais il est nécessaire de s’occuper du soldat. Si jusqu’ici il n’apportait habituellement chez lui, à l’expiration de son temps de service, que la corruption, il faut qu’il revienne dans son pays maintenant pour y donner le bon exemple.

La réunion s’accorde à reconnaître le besoin pour l’oeuvre d’un prêtre qui en soit le Directeur. L’Ecole en définitive n’est qu’un moyen secondaire, il faut que le soldat se moralise, et pour se moraliser sûrement il faut qu’il se confesse. Le laïque peut commencer en lui apprenant à lire et à écrire, il peut préparer les voies en lui parlant de Dieu: mais pour aller plus loin, l’intervention du prêtre est indispensable.

M. Ferry est chargé de l’Ecole pendant les vacances. Il s’entendra avec les maîtres qui resteront à Nîmes.

M. d’Everlange rend compte de ses dernières lectures. Il a surtout été préoccupé de cette réflexion que nous nous habituons avec une déplorable facilité à nous passer de Dieu en quelque sorte dans les détails de notre vie. La conséquence est que nous tombons dans le dégoût, et Dieu se dégoute de nous à son tour. M. Durand demande quelques éclaircissements sur une lecture de J. de Maistre.

M. d’Yzalguier insiste sur la nécessité de nous abandonner entièrement et généreusement à Dieu.

La séance est levée.

Notes et post-scriptum