- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Cahier des procès-verbaux 1854-1857
9. Séance du 30 octobre 1854 - CE 8-15, p. 14.
- 1 APOSTOLAT DES TERTIAIRES
1 CHAPITRE DES COULPES
1 COLLEGE DE NIMES
1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
1 LIVRES
1 OFFICE DE JESUS
1 REGLE DU TIERS-ORDRE
1 SANTE
1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
1 TIERS-ORDRE MASCULIN
2 BARNOUIN, HENRI
3 NIMES - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 30 octobre 1854
- 30 oct 1854
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
30 octobre [1854]
Présidence du P. d’Alzon.
Après la prière d’usage, M. le Président exprime aux divers membres de la Réunion le plaisir qu’il éprouve de se retrouver au milieu d’eux, après une si longue absence. Il espère que l’état de sa santé lui permettra d’apporter à l’avenir plus de régularité à nos réunions. Dans tous les cas il désire vivement que son absence ne soit pas pour les T. un motif de les suspendre. On pourrait suppléer aux instructions ordinaires par une lecture pieuse ou par la récitation d’une partie de l’Office des Grandeurs de Jésus que les occupations des membres du T.O. ne paraissent pas leur permettre de dire en commun comme par le passé. Ce serait le moyen de ne pas transgresser aussi souvent le Règlement, et de ne pas laisser les liens déjà si faibles qui unissent entre eux les membres du T.O. se rompre peu à peu.
Le P. insiste ensuite sur la nécessité de se pénétrer de plus en plus de l’esprit du T.O., de s’imposer la vie qu’il nous prescrit, et de recourir aux moyens actifs, à la réalisation des vertus commandées plus particulièrement par cet esprit. Ce n’est qu’à cette condition qu’il nous sera possible d’agir utilement, efficacement sur les autres, et de concourir à les rendre meilleurs.
Pour nous y aider, le P. est dans l’intention de rendre plus fréquente les coulpes. Obligés à nous rendre compte de la manière dont nous aurons observé les prescriptions de la Règle, nous nous trouverons insensiblement plus portés à les accomplir avec plus de zèle et d’exactitude.
Le Président:|Rédigé en l'absence du Secrétaire par M. l'Abbé Barnouin.