Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes

2 jul 1855 Nîmes Tertiaires Hommes

La coulpe devant le Prieur.

Informations générales
  • Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
  • Cahier des procès-verbaux 1854-1857
    35. Séance du 2 Juillet 1855.
  • CE 8-15, p.37-38 : brouillon, de l'écriture de Monnier, collé dans le cahier.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR FRATERNEL
    1 CHAPITRE DES COULPES
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 FOI
    1 HUMILITE
    1 INFIRMIER
    1 ORGUEIL
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 REGLE DU TIERS-ORDRE
    1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
    1 TIERS-ORDRE MASCULIN
    1 VETURE RELIGIEUSE
    2 ALLEMAND, LOUIS
    2 BARDONNENCHE, CYRILLE
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 FERRY, FRANCOIS-LEON
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 MONNIER, JULES
    2 PIERRE, SAINT
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
    2 TROTMAN, EDOUARD
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
    3 ROME
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Hommes
  • 2 juillet 1855
  • 2 jul 1855
  • Nîmes
  • Collège de l'Assomption
La lettre

Séance du 2 juillet [1855]

Présidence du P. d’Alzon.

Le P.V. du 25 juin [phrase incomplète].

Le P. annonce la formation d’un T.O. à l’Assomption de Clichy.

Consulté sur la question des coulpes à faire au Prieur en l’absence d’un religieux, il accepte la proposition qui avait été présentée.

Est-ce un acte d’humilité ? Oui, et un acte excellent. Evidemment les TT. peuvent le faire puisqu’ils veulent se vaincre et avancer dans la vie spirituelle. – On craint qu’il y ait en ceci une certaine dignité blessée. Nullement, car la dignité du chrétien est dans l’humilité. – Il y a plus. Les TT. ont droit à la coulpe, comme moyen d’avancement, comme exercice de piété. Or le P[rieur] doit soutenir, appuyer ses frères. Donc, il leur doit la coulpe quand lui seul préside et qu’on la lui demande.

Le Prieur expose de nouveau ses scrupules: ne sera-t-il pas privé du bénéfice des coulpes ?

Le P[ère] fait observer qu’en principe dans toute ass[ociation] religieuse, le Sup[érieur] doit s’accuser normalement, son titre l’exige(1). Dans le T.O. le P[rieur] ne sera pas toujours privé de coulpe, car le Directeur n’est pas toujours absent ou empêché.

Mais par dessus toute chose, le P[rieur] doit se placer dans une pensée de foi. S’il aime les âmes de ses frères, il doit les aider par tous les moyens à vaincre leur plus grand ennemi qui est l’orgueil. Et à des retours personnels sur sa dignité ou [à] ses hésitations, il doit opposer la charité dans l’humilité.

Le P[rieur] craint qu’après avoir commencé, on ne s’arrête, et que ce zèle ne finisse par tomber.

Le P[ère] répond qu’il y a déjà une assez longue épreuve faite par le T.O. depuis qu’il existe. Il faut avancer, ou se résigner à reculer et à la décadence.

La proposition est mise au vote, par scrutin secret.

Etaient présents MM. Durand, Allemand, Trotmann, Galabert(2), Bardonnenche, Barnouin, Ferry, Monnier. M. Galabert n’a pas voté. M. Sauvage était absent. M. Barnouin a été admis à voter.

Il y a eu 4 oui contre 3 non.

La proposition, sanctionnée par le P. d’Alzon, a été définitivement adoptée.

La séance est levée.

Notes et post-scriptum
1. La lecture de cette phrase est incertaine.
2. Cependant M. Galabert est depuis quelques jours devenu novice de l'Ordre. Il a en effet reçu l'habit des mains du P. d'Alzon, il y a moins d'une semaine, le jour de la fête de saint Pierre (v. *Lettre* 669 n.2). Il y a un an qu'il a présenté à Montpellier sa thèse de médecine. En octobre il partira pour Rome pour y faire ses études ecclésiastiques. Le Tiers-Ordre devra donc se trouver un autre infirmier...