Procès-verbaux des réunions du Tiers-ordre féminin de l’Assomption

12 jan 1855 Nîmes Tertiaires Dames

Les soeurs doivent se pénétrer de l’esprit de leur règle, s’appliquer à faire régner Jésus-Christ dans leur coeur et répondre à son amour en le faisant aimer et bénir par les autres créatures.

Informations générales
  • Procès-verbaux des réunions du Tiers-ordre féminin de l'Assomption
  • Registre 1854-1857
    7. Séance du 12 janvier 1855
  • CE 18, p.13-15.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DE DIEU POUR SA CREATURE
    1 AMOUR DE JESUS-CHRIST POUR LES HOMMES
    1 AMOUR DIVIN
    1 AMOUR DU PROCHAIN SOURCE DE L'APOSTOLAT
    1 DON DE SOI A DIEU
    1 DOUCEUR DE JESUS-CHRIST
    1 ESPRIT RELIGIEUX
    1 EXTENSION DU REGNE DE JESUS-CHRIST
    1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
    1 LOUANGE
    1 MANQUE DE FOI
    1 MIRACLE
    1 POIDS DE DIEU
    1 RECONNAISSANCE
    1 RESISTANCE A LA GRACE
    1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
    1 TIERS-ORDRE FEMININ
    2 ALLEMAND, MADAME
    2 ARGILLIER, LEONTINE
    2 BOLZE, MADAME SIMEON
    2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
    2 COIRARD, MIRRA
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 ELISEE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 NARBONNE-LARA, MADAME DE
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 SAUVAGE, MADAME EUGENE-LOUIS
    3 NIMES
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Dames
  • 12 janvier 1855
  • 12 jan 1855
  • Nîmes
La lettre

Réunion du 12 janvier 1855.

Soeurs présentes à la réunion sous la présidence du Père d’Alzon supérieur:

Mme de Narbonne, Mlle de Régis, Mlle Coirard, Mme Bolze, Mme Durand, Mme Sauvage, Mme Allemand, Mlle J. Combié, Mlle L. Combié, Mlle L. Bolze, professes; Mlle Argilier postulante.

Le Père Supérieur insiste sur l’obligation où sont les soeurs du T.O. de se pénétrer de l’esprit de leur règle. Il les engage à la relire et à la méditer souvent. Le but de leur association étant d’étendre le règne de Jésus-Christ dans les âmes, elles doivent s’appliquer d’abord à le faire régner dans leur propre coeur. En les appelant à se consacrer à lui d’une manière particulière, en leur offrant une part de ses souffrances et de ses travaux pour le bien des âmes, N.S. leur a témoigné un grand amour. Comment jusqu’à présent ont-elles répondu à cet amour ? Se sont-elles rendu compte de la douceur, de la persévérance avec lesquelles le divin Maître a cherché à s’emparer de leur coeur malgré leurs résistances ou leurs révoltes? – Ont-elles senti le poids de la charité de J.-C.? Sont-elles enfin résolues à se laisser porter par cet esprit de charité vers tout le bien qu’elles pourront faire? Si elles comprenaient bien la dette immense qu’elles ont contractée envers celui qui les a tant aimées, elles sentiraient le besoin d’inviter les autres créatures à le bénir et à l’aimer à leur tour. Le don de leur propre coeur ne suffirait pas à leur reconnaissance. La bonne volonté multiplie la grâce divine. – L’huile de la pauvre veuve qui reçut le prophète Elisée non seulement ne tarissait pas mais elle débordait de la petite fiole où elle était contenue et le prophète ordonna à cette femme d’aller emprunter des vases chez les voisines afin de leur faire part de sa miraculeuse richesse. Tous les vases que l’on apporta furent remplis; lorsqu’il ne s’en trouva plus le miracle cessa, et le prophète se plaignit de ce que l’on avait pas assez compté sur l’abondance des dons de Dieu. – Allons donc avec confiance porter nos vases vides aux pieds de celui qui ne demande qu’à les remplir de son amour. Si nous laissions la charité divine pénétrer dans nos coeurs elle déborderait, nous la recevrions avec assez d’abondance pour la communiquer aux autres. C’est notre manque de confiance qui tarit en nous la source des bénédictions que Dieu veut répandre par notre entremise.

Notes et post-scriptum