Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l’Assomption

23 feb 1855 Nîmes Tertiaires Dames

Conseils pour le carême: l’esprit de pénitence.

Informations générales
  • Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l'Assomption
  • Registre 1854-1857
    12. Séance du 23 février 1855
  • CE 18, p. 26-28.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA CROIX
    1 CAREME
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 FOI
    1 IDEES DU MONDE
    1 MISERICORDE DE DIEU
    1 MORTIFICATION CORPORELLE
    1 PASSION DE JESUS-CHRIST
    1 PORTEMENT DE LA CROIX PAR LE CHRETIEN
    1 REFORME DU CARACTERE
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 TIERS-ORDRE FEMININ
    1 VERTU DE PENITENCE
    2 ALAUZIER, MADAME D'
    2 ALLEMAND, MADAME
    2 ARGILLIER, LEONTINE
    2 BEUF, BLANCHE
    2 BOLZE, MADAME SIMEON
    2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
    2 COIRARD, MIRRA
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 CONTE, MADEMOISELLE
    2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 NARBONNE-LARA, MADAME DE
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 ROUSSELIER, MADEMOISELLE H.
    2 SAUVAGE, MADAME EUGENE-LOUIS
    3 NIMES
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Dames
  • 23 février 1855
  • 23 feb 1855
  • Nîmes
La lettre

Réunion du 23 février 1855.

Soeurs présentes à la réunion sous la présidence du P. d’Alzon supérieur:

Mme de Narbonne, Mlle de Régis, Mlle Coirard, Mme Bolze, Mlle Conte, Me Durand, Mme Sauvage, Mme Allemand, Mlle Fabre, Mlle Rousselier, Mlle J. Combié, Mlle L. Combié, Mlle Bolze, professes (Mlle de Pélissier).

Mlle Argilier, Mlle Beuf, novices. (Mme d’Alauziers de Carpentras).

Le Père supérieur demande aux soeurs du T.O. comment elles passeront le carême. – Il leur indique comment elles peuvent entrer dans l’esprit de l’Eglise pendant ce temps de pénitence sans pratiquer de grandes mortifications corporelles que leur santé ou leur position ne leur permettent peut-être pas. – La pénitence prise au pont de vue le plus élevé est une continuation de l’expiation de J.C. Le divin Sauveur, qui n’avait rien à expier pour lui-même, a voulu souffrir pour nous, afin de nous apprendre à souffrir avec amour pour nos propres péchés d’abord, et pour ceux de nos frères en supposant que nous eussions déjà expié nos propres fautes. – Personne ne peut donc se croire dispensé d’entrer dans cet esprit de pénitence, qui est l’esprit de J.C. souffrant pour le péché. Si l’on doit quelquefois poser des bornes aux manifestations extérieures de cet esprit, on ne peut en assigner aucune à l’amour avec lequel une âme peut s’unir intérieurement aux souffrances de Notre-Seigneur. La Charité avec laquelle cette âme acceptera toutes les douleurs qui lui seront envoyées par la main de Dieu, peut la faire arriver à un très haut degré de perfection connu de Dieu seul.

On peut dans toutes les positions et sans qu’il y paraisse, mortifier son caractère, ses dispositions naturelles de volonté, et s’appliquer à détruire en soi les idées humaines, afin de vivre d’une vie surnaturelle sous l’empire de la grâce. – Le travail qu’on est obligé de faire pour s’élever constamment au-dessus des motifs humains, et donner à toutes ses actions un motif de foi et de charité est une très grande mortification spirituelle; on s’apeçoit bientôt lorsqu’on l’entreprend de l’imperfection que l’on porte dans tous ses actes et de l’immense besoin que l’on a de la miséricorde de Dieu.

Notes et post-scriptum