- Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l'Assomption
- Registre 1854-1857
20. Séance du 20 avril 1855 - CE 18, p.45-46.
- 1 AMOUR-PROPRE
1 ANEANTISSEMENT
1 CHARITE ENVERS DIEU
1 DEVOTIONS
1 LUTTE CONTRE SOI-MEME
1 MORT DE JESUS-CHRIST
1 OUBLI DE SOI
1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
1 TIERS-ORDRE FEMININ
1 VIE DE SACRIFICE
2 ALLEMAND, MADAME
2 AMALRIC, MARIE
2 ARGILLIER, LEONTINE
2 BEUF, BLANCHE
2 BOLZE, MADAME SIMEON
2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
2 BOYER, MADAME EDOUARD
2 COIRARD, MIRRA
2 COMBIE, JULIETTE
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 CONTE, MADEMOISELLE
2 FABRE, JOSEPHINE
2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
2 REGIS, EULALIE DE
2 REVEILHE, MADAME
2 ROUSSELIER, MADEMOISELLE H.
2 SAUVAGE, MADAME EUGENE-LOUIS
3 NIMES - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Dames
- 20 avril 1855
- 20 apr 1855
- Nîmes
Réunion du 20 avril 1855.
Soeurs présentes à la réunion sous la présidence du P. d’Alzon supérieur:
Mlle de Régis, Mlle Coirard, Mme Bolze, Mlle Conte, Mme Durand, Mme Sauvage, Mlle L. Combié, Mlle J. Combié, Mme Boyer, Mlle Fabre, Mme Réveilhe, Mlle Rousselier, Mme Allemand, Mlle L. Bolze, professes. Mlle Argilier, Mlle Beuf, Mlle Amalric (novices).
Le Père Supérieur exhorte les soeurs du T.O. à faire de grands efforts sur elles-mêmes afin d’entrer enfin dans la réalité de la vie chrétienne, dans la vérité de l’amour de Dieu, dans cet amour qui ne consiste pas dans les imaginations ni même dans certaines pratiques de piété, mais dans le renoncement, dans le sacrifice complet de soi-même entre les mains de Dieu. –
Il est très dur de poursuivre dans ses derniers replis l’amour propre avec tous ses raffinements et tous ses prétextes. Il est très difficile, après que l’on a tout donné, si l’on peut y parvenir, de se regarder encore sincèrement comme un serviteur inutile. C’est pourtant là qu’il faut arriver, et tant que l’on a pas la conscience de son néant on est dans le faux. –
N.S a voulu paraître au moment de sa mort inutile à tous: à ses apôtres qui s’enfuyaient, à ses amis qu’il laissait sans consolation et sans appui, à ses bourreaux qu’il aurait pu convertir avant l’accomplissement de leur crime. – Il l’a voulu pour nous apprendre à souffrir et à nous sacrifier sans vouloir même apercevoir le résultat de nos sacrifices. – Il a voulu nous apprendre à nous oublier.