Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l’Assomption

1856 Nîmes Tertiaires Dames

Une foi vivante et pratique au Fils de Dieu fait homme.
Instructions de M. de Cabrières sur la règle de saint Augustin.

Informations générales
  • Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l'Assomption
  • Registre 1854-1857
    53 à 56. Séances du 17 novembre et de décembre 1856
  • CE 18, p.100-109.
Informations détaillées
  • 1 ADMISSION AU TIERS-ORDRE
    1 AMOUR DIVIN
    1 CATHOLIQUES SANS FOI
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    1 FOI
    1 INCARNATION DE JESUS-CHRIST
    1 OUBLI DE SOI
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 REGLE DE SAINT AUGUSTIN A L'ASSOMPTION
    1 RESISTANCE A LA GRACE
    1 SACRIFICE DE JESUS CHRIST
    1 SACRIFICE DE LA MESSE
    1 TIERS-ORDRE FEMININ
    1 UNION A JESUS-CHRIST
    1 UNION DES COEURS
    1 VIE DE SACRIFICE
    2 ABEL
    2 ALLEMAND, MADAME
    2 AMALRIC, MARIE
    2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
    2 BOLZE, MADAME SIMEON
    2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
    2 BOYER, MADAME EDOUARD
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 CAIN
    2 COIRARD, MIRRA
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 CONTE, MADEMOISELLE
    2 COULOMB, LOUISE
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 HOWLY, MARIE-WALBURGE
    2 NARBONNE-LARA, MADAME DE
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 ROCHER, MADAME ADRIEN DE
    2 ROUSSELIER, LUCIE
    2 ROUSSELIER, MADEMOISELLE H.
    2 SAUVAGE, MADAME EUGENE-LOUIS
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Dames
  • 17 novembre et décembre 1856
  • 1856
  • Nîmes
La lettre

[53] Réunion du 17 novembre 1856.

Soeurs présentes […] présidence du Père d’Alzon et de Mr l’abbé de Cabrières: Soeur Marie Walburge sup., Soeur Marie Augustine religieuse. [Mmes ou Mlles] de Narbonne, de Régis, Coirard, Bolze, Durand, Conte, Boyer, Fabre, Sauvage, Allemand, L. Bolze, Combié, Rousselier, Amalric, professes. Lucie Rousselier, novice. Mlle Coulomb(1) postulante.

Le père Supérieur explique aux Soeurs du T.O. comment leur foi au fils de Dieu fait homme doit devenir de plus en plus une foi vivante et pratique.

– Il y a eu et il y a encore des incrédules qui ont nié l’incarnation, qui ont nié même l’existence de Jésus-Christ; mais sans aller aussi loin, il y a beaucoup de gens qui portent le nom de chrétiens, qui ne contestent en théorie aucune des vérités de la foi, mais qui, dans la réalité de leur vie, ne suivent aucune des maximes de l’Evangile. – Le nombre de ceux qui cherchent à entrer dans l’esprit d’abnégation et de sacrifice que le divin Sauveur est venu apporter sur la terre est si petit, que l’on se demande avec effroi s’il y a même un seul chrétien qui puisse se regarder comme le fidèle disciple d’un maître crucifié. – Examinons notre coeur devant Dieu, demandons-lui particulièrement ses lumières au moment où nous nous présentons devant son autel pour nous unir au sacrifice éternel que Notre Seigneur veut bien renouveler chaque jour en notre faveur. Demandons-nous si nous sommes réellement dans la disposition de nous dépouiller de nous-mêmes afin d’entrer dans l’autel du Seigneur et d’y publier ses louanges. – C’est la disposition du coeur qui fait agréer l’holocauste. Dieu nous l’apprit dès le commencement du monde lorsque les hommes ne pouvaient lui offrir encore que des sacrifices figuratifs. Le feu du ciel consume l’offrande d’Abel et se détourne de celle de Caïn; à l’extérieur cependant les deux frères avaient préparé des autels semblables, mais Dieu qui sonde l’intérieur des consciences, avait vu la bonne volonté de l’un et l’avarice de l’autre. – Cherchons donc s’il n’y a pas dans notre coeur quelque attache à nous-mêmes, quelque résistance à la grâce qui empêche le feu de la charité divine de consumer notre offrande et de nous unir par une sorte de fusion à J.C lui-même s’offrant pour nous et avec nous sur l’autel.

[54] Réunion du 1 décembre 1856.

Soeurs présentes […] présidence de Mr l’abbé de Cabrières et de S. Marie Walburge.

[Mmes ou Mlles] de Narbonne, de Régis, Bolze, Durand, Fabre, Sauvage, Allemand, L. Bolze, Combié, Rousselier, Amalric, professes. Coulomb postulante.

Mr l’abbé de Cabrières choisit la règle de St Augustin comme texte de la série d’instructions qu’il commence pour le T.O. – Cette règle, adoptée déjà dans l’Eglise par plusieurs congrégations religieuses, est la base des constitutions de l’ordre de l’Assomption: il paraît donc utile de faire pénétrer les Terciaires qui se rattachent à cet ordre dans l’esprit de la règle primitive.

St Augustin s’adressant aux prêtres qu’il avait groupés autour de lui commence ainsi: « Avant toute chose, mes frères très chers, que Dieu soit aimé et puis le prochain, car ces commandements nous ont été principalement donnés ».

[suivent les commentaires de M. de Cabrières: p.104-106 du cahier].

[55] Réunion du 15 décembre 1856.

Soeurs présentes […] présidence de Mr de Cabrières: S. M. Walburge sup., [Mmes ou Mlles] de Narbonne, de Régis, Coirard, Conte, Durand, Fabre, Sauvage, Allemand, Combié, Rousselier, Amalric, de Rocher, professes. Coulomb, postulante.

Mr l’abbé de Cabrières continue l’explication de la règle de St Augustin. Il s’arrête à ces mots: Vous ne devez avoir qu’une âme et qu’un coeur en Dieu.

[commentaire de M. de Cabrières: p.107-109 du cahier].

[56] Le 26 décembre [1856].

Réception au noviciat de Mlle Coulomb(2).

Notes et post-scriptum
1. La secrétaire a écrit et écrira parfois encore *Coulon*.
2. Rien de plus dans le registre pour cette réunion.