Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l’Assomption

29 mar 1867 Nîmes Tertiaires Dames

Sur les cinq plaies de N.-S.: la souffrance source de force.

Informations générales
  • Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l'Assomption
  • Registre 1866-1867
    8. Réunion du 29 mars 1867
  • CE 24, p.15-16.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DE JESUS-CHRIST POUR LES HOMMES
    1 AMOUR DES AISES
    1 AMOUR DU CHRIST
    1 CONTRARIETES
    1 EFFORT
    1 ELECTION
    1 IMITATION DE JESUS CHRIST
    1 LUTTE CONTRE LE CORPS
    1 MAITRISE DE SOI
    1 PASSION DE JESUS-CHRIST
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 TIERS-ORDRE FEMININ
    1 VERTU DE FORCE
    2 BARAGNON, MADAME
    2 BEUF, BLANCHE
    2 BOLZE, MADAME SIMEON
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COULOMB, LOUISE
    2 DOUMET, MADAME EMILE
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 GORSSE, MADAME DE
    2 GOUBIER, MADAME
    2 LAHONDES, MADAME
    2 VALAT, MARIE
  • Tertiaires de l'Assomption
  • Tertiaires Dames
  • 29 mars 1867
  • 29 mar 1867
  • Nîmes
La lettre

Réunion du 29 mars 1867.

Soeurs présentes. Mmes Durand, Bolze, Baragnon, Doumet, de Gorsse, Lahondès. Mlles Coulomb, Combié, Fabre, Beuf, Valat. Novice Mme Goubier.

Le R. Père d’ Alzon a parlé sur les cinq plaies de N.S. Il a montré combien la douleur était nécessaire pour une âme chrétienne pour en développer la force qui ne [peut] augmenter que par un exercice continuel de la souffrance. Le plus grand danger de nos jours est cette piété commode et extérieure qui, en dehors de certaines pratiques pieuses, ne veut rien s’imposer de pénible et cherche à éviter toute espèce de gêne. La véritable vertu chrétienne ne peut s’obtenir que par l’effort et par la lutte. On ne peut donc y arriver qu’en mortifiant ses sens, en dominant son coeur, et en se rendant entièrement maître de soi. La vie du chrétien doit être tout opposée à celle des gens du monde dont la préoccupation constante est de chercher à se créer sans cesse de nouveaux plaisirs et de nouvelles jouissances. J.C. a passé sa vie dans la douleur, il l’a voulu ainsi pour expier nos péchés et nous montrer son amour. Que de raisons n’avons-nous pas de l’imiter, nous qui avons tant de péchés à expier soit pour nous soit pour les autres. Mais la meilleure manière de souffrir est de souffrir par amour comme notre divin Maître. Il n’est donné qu’aux âmes appelées à une certaine perfection ce besoin de montrer à J.C. qu’on l’aime en souffrant pour lui. Si cependant, sans faire des choses extraordinaires, nous nous appliquions à supporter par amour les ennuis journaliers qui nous arrivent, que de forces n’acquérions-nous pas, comme l’ensemble de notre vie changerait, et comme toutes les contrariétés s’adouciraient pour nous.

Après la réunion on a procédé aux élections. Mme Durand a été réélue prieure.

Notes et post-scriptum