- Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l'Assomption
- Années 1870-1871
2. Réunion du 11 novembre 1870 - CE 27, p.4-6.
- 1 AMOUR DU CHRIST
1 CHARITE DE MARIE
1 COMPASSION DE LA SAINTE VIERGE
1 CONTRITION
1 DEVOTION A JESUS CRUCIFIE
1 DEVOTION EUCHARISTIQUE
1 FOI
1 FOI DE LA SAINTE VIERGE
1 GUERRE
1 HUMILITE DE LA SAINTE VIERGE
1 IMITATION DES SAINTS
1 MAUX PRESENTS
1 MERE DE L'EGLISE
1 PASSION DE JESUS-CHRIST
1 PRIEURE DE NIMES
1 SALUT DES AMES
1 SOUSCRIPTION
1 STATUE DE LA SAINTE VIERGE
1 TIERS-ORDRE FEMININ
1 UNION A JESUS-CHRIST
1 VERTU DE FORCE
2 BOLZE, MADAME SIMEON
2 BOYER, MADAME EDOUARD
2 CHABERT, LOUISE
2 CHAUDORDY, VALENTINE
2 COMBIE, JULIETTE
2 DOUMET, MADAME EMILE
2 FABRE, JOSEPHINE
2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
2 GOUBIER, MADAME
2 JEAN, SAINT
2 LA BAUME, MADAME DE
2 MARIE-MADELEINE, SAINTE
2 NARBONNE, GABRIELLE DE
2 NARBONNE-LARA, MADAME DE
2 NOURRY, MADEMOISELLE
2 ROGIER, MARIE
2 ROUSSELIER, MADEMOISELLE H.
2 VALAT, MARIE
2 VIDAL, MADAME - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Dames
- 11 novembre 1870
- 11 nov 1870
- Nîmes
Réunion du 11 novembre 1870.
Soeurs présentes à la réunion sous la présidence du P. d’Alzon: Mmes Durand, Boyer, Bolze, Vidal, Doumet, Goubier, de Narbonne. Mlles Fabre, Combié, Rousselier, Valat.
Instruction sur la dévotion au St Sacrement.
Si tous les coeurs chrétiens sentent le besoin en ce moment de redoubler de ferveur pour obtenir la cessation des maux qui nous accablent, la meilleure dévotion n’est-elle pas celle qui s’adresse à N.S. lui-même dans le sacrement de son amour? Cette dévotion en effet résume toutes les autres et le moyen de rendre efficaces et fécondes nos prières, c’est de les unir aux souffrances et aux prières de Celui qui, après avoir voulu mourir pour nous sur la Croix, demeure pour nous encore toujours présent sur nos autels.
Comment nous unirons-nous à ce divin Sacrifice? En suivant le récit de l’Evangile nous trouvons plusieurs exemples de la manière dont on peut en recueillir le fruit. Considérons d’abord la Ste Vierge et demandons à cette Mère de douleur d’apprendre à son école comment on peut imprimer dans son coeur les plaies de Jésus crucifié. Les récits des Evangélistes nous la montrent d’abord assez loin de la Croix. Elle suivait les traces sanglantes de son Fils, mais elle était séparée de lui par la foule des insulteurs et des bourreaux. Elle recueillait dans sa profonde humilité, toute l’amertume des condamnations et des commencements du supplice de son fils. Elle supporte de le laisser elle-même dans une sorte d’abandon, puis quand il est attaché à la Croix, quand la foule fatiguée commence à se retirer et que les ténèbres se répandent sur la terre, St Jean nous la montre debout près de cette Croix où va s’opérer le salut du monde. Son amour et sa foi n’ont pas faibli; elle accepte à ce moment suprême toute l’étendue du sacrifice et reçoit en échange la merveilleuse et surnaturelle maternité qui lui donne tous les hommes pour ses enfants. Elle que l’on peut appeler la pureté incarnée, contracte dans cette agonie une tendresse infatigable pour les âmes qu’elle voit rachetées avec un sang si précieux.
St Jean, le disciple bien aimé, se montre au second rang auprès de la Croix comme représentant des âmes fidèles. Enfin Madeleine, modèle de l’amour pénitent, nous enseigne à son tour comment l’ardeur de la foi et de la charité peut effacer toutes les souillures et mériter même une part dans l’apostolat. – Les deux saintes femmes que l’Evangile nous montre dans ce groupe choisi auprès de N.S. mourant, peuvent aussi nous servir de modèles par le courage et la simplicité de leur foi. – Demandons au divin Crucifié que notre foi contemple maintenant sur l’autel, qu’il veuille bien abaisser ses regards sur nous aussi qui voulons l’entourer et lui demander de nous assigner à chacun notre place et notre rôle dans la marche insensible souvent, quoique très réelle de sa grâce à travers le monde.
Après la réunion ont été proposées comme postulantes, Mlles V. Chaudordy, Chabert, de Narbonne, Nourry, Rogier et Mme de Labaume. Le T.R.P. d’Alzon a proposé de faire un voeu et une souscription afin d’élever une statue de la Ste Vierge sur le point le plus élevé du diocèse afin qu’elle nous obtienne d’être délivrés de l’invasion étrangère.